Le foncier continue de diviser élus locaux et citoyens. L’attribution de 4 hectares de terres par le Conseil municipal de Saré Coly Sallé, suscite des remous chez les familles dépossédées. Ou, du moins, chez Mamadou Mballo, un des 4 responsables de famille, qui n’entend pas céder ses champs (1, 5 ha), pour la construction d’un centre de formation professionnelle.
«Les autres exploitants desdites surfaces ayant compris qu’il s’agit de l’Etat, qui a besoin de ces terres pour construire une infrastructure d’utilité publique», informe Mamadou Baldé, le maire de la commune. Mamadou Mballo, paysan de son état, a obtenu le soutien de la société civile locale, qui a joué la médiation, avant de s’adresser à la presse, dimanche dernier.
Abdoulaye Kandé, le porte-parole du jour, a dit : «Nous avons rencontré le maire qui nous a montré l’acte administratif du Conseil municipal datant de 2020, qui octroie ce site au centre de formation professionnelle, qui est d’ailleurs en chantier. Considérant qu’il s’agit d’une infrastructure d’envergure nationale, qui va avoir un impact positif sur le département de Vélingara, nous avons joué la médiation pour que les paysans ne soient pas lésés. Il faut dire qu’il y a eu un déficit de communication. Le maire n’a pas assez communiqué sur le projet, sinon on n’en serait pas là. En tant que membres de la société civile, nous ne pouvons pas rester indifférents aux complaintes de nos citoyens, dont l’activité économique principale est liée à la terre ».
Ces quatre pauvres familles ne seront pas indemnisées : elles n’ont pas de titre de propriété et puis, sur le site qui longe la RN6, ne se trouve aucune infrastructure physique.
Toutefois, informe la société civile, « le maire est dans de bonnes dispositions. Il s’est engagé à accompagner les paysans pour leur trouver un site à défricher pour un usage agricole. Nous allons veiller à ce que cet engagement du maire se réalise ».
Selon un texte produit par le maire Mamadou Baldé, «ce centre appartient au ministère de la Formation professionnelle et devra former 30 000 jeunes Sénégalais par an. Il va répondre à la lancinante question de l’emploi et de l’employabilité des jeunes du département de Vélingara, en particulier. D’ailleurs, le centre de Saré Coly Sallé est en retard par rapport aux 22 centres en construction dans le pays».
«Les autres exploitants desdites surfaces ayant compris qu’il s’agit de l’Etat, qui a besoin de ces terres pour construire une infrastructure d’utilité publique», informe Mamadou Baldé, le maire de la commune. Mamadou Mballo, paysan de son état, a obtenu le soutien de la société civile locale, qui a joué la médiation, avant de s’adresser à la presse, dimanche dernier.
Abdoulaye Kandé, le porte-parole du jour, a dit : «Nous avons rencontré le maire qui nous a montré l’acte administratif du Conseil municipal datant de 2020, qui octroie ce site au centre de formation professionnelle, qui est d’ailleurs en chantier. Considérant qu’il s’agit d’une infrastructure d’envergure nationale, qui va avoir un impact positif sur le département de Vélingara, nous avons joué la médiation pour que les paysans ne soient pas lésés. Il faut dire qu’il y a eu un déficit de communication. Le maire n’a pas assez communiqué sur le projet, sinon on n’en serait pas là. En tant que membres de la société civile, nous ne pouvons pas rester indifférents aux complaintes de nos citoyens, dont l’activité économique principale est liée à la terre ».
Ces quatre pauvres familles ne seront pas indemnisées : elles n’ont pas de titre de propriété et puis, sur le site qui longe la RN6, ne se trouve aucune infrastructure physique.
Toutefois, informe la société civile, « le maire est dans de bonnes dispositions. Il s’est engagé à accompagner les paysans pour leur trouver un site à défricher pour un usage agricole. Nous allons veiller à ce que cet engagement du maire se réalise ».
Selon un texte produit par le maire Mamadou Baldé, «ce centre appartient au ministère de la Formation professionnelle et devra former 30 000 jeunes Sénégalais par an. Il va répondre à la lancinante question de l’emploi et de l’employabilité des jeunes du département de Vélingara, en particulier. D’ailleurs, le centre de Saré Coly Sallé est en retard par rapport aux 22 centres en construction dans le pays».