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Vive tension à Mbao entre chauffeurs de taxis clando et la mairie : Abdoulaye Pouye, juriste et ex-maire, parle de violation flagrante de la loi

Dans la commune de Mbao, le garage des taxis clando est la source de remous entre la municipalité et les populations. Deux chauffeurs ont été blessés suite aux affrontements entre les conducteurs de taxi clando et des hommes du maire de Grand-Mbao. Les mesures prises par l’autorité municipale seraient la cause des affrontements.


Rédigé par leral.net le Vendredi 23 Juin 2023 à 10:45 | | 0 commentaire(s)|

Les chauffeurs dénoncent le prix exorbitant imposés par la mairie en cas de placement de sabots. En effet, les agents de la mairie réclament entre 50.000 à 100.000 Cfa en cas d’occupation illégale de la voie publique.

Considérant qu’ils ont été pris par surprise, les chauffeurs se préparent à la bagarre et comptent faire face aux hommes du maire. Ce que l’ancien maire de cette locale a jugé «illégal».

Abdoulaye Pouye dit «Obama» explique : «Je crois qu’il y a un problème sérieux à Mbao, entre la jeunesse disposant de taxis clando. Il y a eu un problème, il y a eu beaucoup d’incidents. Un individu a été poignardé et un blessé admis à l’hôpital. Il y a eu des arrestations. La source du problème est qu’il y a une amende de contravention qui a été fixée par la mairie et qui n’agrée pas les chauffeurs de clandos. Je ne voudrais pas en parler parce que tout simplement je ne veux pas être comme ceux, qui, après leur défaite de 2014, pendant 7 ans et demi, se sont mis à nos trousses jour après jour, pour essayer de nous mettre en mal avec la population. Alors en bon perdant, on n’a pas voulu se prononcer ou se mettre à travers».

Pour Abdoulaye Pouye dit «Obama», la tension perdure, les conséquences deviennent de plus en plus graves. «C’est pourquoi, on dit que la délibération, elle-même, est illégale». C’est dans ce sillage que l’ancien maire de Mbao interpelle le préfet de Pikine pour, dit-il, rectifier le tir «parce que dans la loi 65 - 557 du 21 juillet 1965 portant Code des contraventions, en son article 3, les amendes de contraventions sont fixées entre 200 et 20.000 francs».

Pour «Obama», si dans la commune de Mbao, le maire et son conseil municipal se permettent de fixer une contravention à 50.000 francs et 100.000 francs Cfa en cas de récidive, il y a problème, dira-t-il.






Tribune