Sa dernière sortie publique remonte au vendredi 9 Février 2018. Ce jour là, Diop-Le Maire comme l’appellent les dakarois, avait été cité à comparaître en qualité de témoin au procès de Khalifa Sall et Cie. Voici en substance la déclaration qu’il a faite au Tribunal.
« En 1964, M. le président ce sont des fonds politiques mais ce n’est pas autre chose. Il y a une grande réforme de la municipalité de la ville de Dakar qui supprime la fonction de maire et institue le président du conseil municipal. C’est ce qui est à l’origine des fonds politiques. Et en un moment donné le Président Senghor présidait une réunion avec les élus locaux.
Et ces deniers lui ont demandé de leur donner des fonds. C’est pourquoi c'est en 1983 que la réforme a restitué le pourvoir au maire. Et nous étions la seule commune à en bénéficier. C'est institué par le président du conseil de la municipalité.
Abdou Diouf avait demandé au ministre Moussa Ndoye et moi de trouver les voies et moyens pour reloger les fonds dans la commune. Quand nous devions recevoir des hôtes, des acteurs politiques étaient financés par des fonds politiques. Le président Senghor avait accepté d’inscrire les crédits dans le cabinet. Ces fonds servaient à alimenter les chefs religieux. J’ai eu à gérer ces fonds politiques. Le décret portant règlementation de la caisse d’avance, la procédure est d’ordre politique. J’étais responsable politique pendant 45 ans. Ces fonds sont nécessaires pour n’importe quelles actions politiques.
C’est le décret 2003 qui régit les deniers publics. Dans tous les grands ministères de souveraineté vous verrez des dépenses diverses. Et c’est nécessaire pour la vie de l’Etat. Pour trouver que ce sont des fonds politiques, et ne couvrent pas ni la procédure ni quand. En ce qui concerne le domaine commun il y a le budget de la ville. Le maire ne voit pas la couleur de la caisse d’avance. Quand j’ai été député j’ai géré les fonds politiques de l’ancien président Senghor. Si on se permet maintenant de dévoiler les choses, c’est fini pour la République. Je suis en train d’écrire la gouvernance du pays. J’ai 82 ans, 60 ans au service de l’Etat. Les fonds politiques n’ont pas de trace. Ce que je donne à Senghor n’avait pas de trace. Vous n’avez pas le droit de me parler comme ça. Pour les fonds politiques ont ne laisse pas de trace. Ce sont des fonds communément appelés les actes de gouvernement. Dans ce monde qui peut vous expliquez qu’il n’a pas utilisé de fonds politiques.»
Avec Pressafrik
« En 1964, M. le président ce sont des fonds politiques mais ce n’est pas autre chose. Il y a une grande réforme de la municipalité de la ville de Dakar qui supprime la fonction de maire et institue le président du conseil municipal. C’est ce qui est à l’origine des fonds politiques. Et en un moment donné le Président Senghor présidait une réunion avec les élus locaux.
Et ces deniers lui ont demandé de leur donner des fonds. C’est pourquoi c'est en 1983 que la réforme a restitué le pourvoir au maire. Et nous étions la seule commune à en bénéficier. C'est institué par le président du conseil de la municipalité.
Abdou Diouf avait demandé au ministre Moussa Ndoye et moi de trouver les voies et moyens pour reloger les fonds dans la commune. Quand nous devions recevoir des hôtes, des acteurs politiques étaient financés par des fonds politiques. Le président Senghor avait accepté d’inscrire les crédits dans le cabinet. Ces fonds servaient à alimenter les chefs religieux. J’ai eu à gérer ces fonds politiques. Le décret portant règlementation de la caisse d’avance, la procédure est d’ordre politique. J’étais responsable politique pendant 45 ans. Ces fonds sont nécessaires pour n’importe quelles actions politiques.
C’est le décret 2003 qui régit les deniers publics. Dans tous les grands ministères de souveraineté vous verrez des dépenses diverses. Et c’est nécessaire pour la vie de l’Etat. Pour trouver que ce sont des fonds politiques, et ne couvrent pas ni la procédure ni quand. En ce qui concerne le domaine commun il y a le budget de la ville. Le maire ne voit pas la couleur de la caisse d’avance. Quand j’ai été député j’ai géré les fonds politiques de l’ancien président Senghor. Si on se permet maintenant de dévoiler les choses, c’est fini pour la République. Je suis en train d’écrire la gouvernance du pays. J’ai 82 ans, 60 ans au service de l’Etat. Les fonds politiques n’ont pas de trace. Ce que je donne à Senghor n’avait pas de trace. Vous n’avez pas le droit de me parler comme ça. Pour les fonds politiques ont ne laisse pas de trace. Ce sont des fonds communément appelés les actes de gouvernement. Dans ce monde qui peut vous expliquez qu’il n’a pas utilisé de fonds politiques.»
Avec Pressafrik