La proposition de la société civile de permettre aux électeurs de voter lors des élections législatives avec l’ancienne carte nationale d’identité, accompagnée du récépissé d’inscription de la nouvelle carte ,peut comporter des difficultés. C’est l’avis de Babacar Fall, secrétaire général du Gradec qui s’exprimait au micro de la Sud Fm.
Selon lui, la réussite de cette entreprise dépend en grande partie de la position des acteurs politiques car, affirme-t-il, leur accord en faveur de cette mesure pourrait faire pencher la balance.
N’empêche, relève M. Fall, il existe des difficultés pour son application : «la difficulté, c’est la question de l’identification parce que sur les récépissés d’inscription, il n’y a pas la photo de l’électeur et sur la liste d’émargement du bureau de vote non plus».
Ce qui l’amène à se demander «comment on va identifier l’électeur qui va voter avec un récépissé ?. C’est un gros problème et cela pourrait ouvrir, à mon avis, la porte à des manipulations et à des tentatives de fraude ».
Et d'ajouter : «Il faut que les acteurs puissent discuter autour de cette question et voir sa faisabilité au plan technique, si effectivement sur les listes d’émargement du bureau de vote, on peut mettre la photo de l’électeur parce que ça ce n’est pas une proposition nouvelle, on en avait parlé lors de la revue du Code électoral».
M. Fall de relever que «si cette proposition avait été acceptée, l’électeur qui se présente aujourd’hui avec son récépissé, pourrait voter à partir de la photo qui figure sur la liste d’émargement ». Mais dans la cas contraire, la crédibilité du vote pourrait être entachée.
Cette proposition de la société civile reprise par l’Etat, n’a pas enchanté une partie de l’opposition qui continue de réclamer la distribution des cartes qu’elle accuse le gouvernement de garder à des fins de fraude.
Selon lui, la réussite de cette entreprise dépend en grande partie de la position des acteurs politiques car, affirme-t-il, leur accord en faveur de cette mesure pourrait faire pencher la balance.
N’empêche, relève M. Fall, il existe des difficultés pour son application : «la difficulté, c’est la question de l’identification parce que sur les récépissés d’inscription, il n’y a pas la photo de l’électeur et sur la liste d’émargement du bureau de vote non plus».
Ce qui l’amène à se demander «comment on va identifier l’électeur qui va voter avec un récépissé ?. C’est un gros problème et cela pourrait ouvrir, à mon avis, la porte à des manipulations et à des tentatives de fraude ».
Et d'ajouter : «Il faut que les acteurs puissent discuter autour de cette question et voir sa faisabilité au plan technique, si effectivement sur les listes d’émargement du bureau de vote, on peut mettre la photo de l’électeur parce que ça ce n’est pas une proposition nouvelle, on en avait parlé lors de la revue du Code électoral».
M. Fall de relever que «si cette proposition avait été acceptée, l’électeur qui se présente aujourd’hui avec son récépissé, pourrait voter à partir de la photo qui figure sur la liste d’émargement ». Mais dans la cas contraire, la crédibilité du vote pourrait être entachée.
Cette proposition de la société civile reprise par l’Etat, n’a pas enchanté une partie de l’opposition qui continue de réclamer la distribution des cartes qu’elle accuse le gouvernement de garder à des fins de fraude.