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Wade refuse le «diktat»

Le Président sénégalais a critiqué le chef de la diplomatie française Alain Juppé qui venait de réitérer son souhait d'une relève de génération. Le chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade a débuté sa campagne électorale en s'en prenant vivement «au diktat de l'extérieur» sur son nouveau mandat à la présidentielle de février, contesté par l'opposition qui affiche un front uni et déterminé pour qu'il se retire de la course.


Rédigé par leral.net le Mercredi 8 Février 2012 à 23:16 | | 1 commentaire(s)|

Wade refuse le «diktat»
Pendant et en marge de son premier meeting de campagne dimanche à Mbacké (centre), le président Wade, 85 ans, au pouvoir depuis 12 ans, a fustigé tout particulièrement des déclarations du chef de la diplomatie française Alain Juppé qui venait de réitérer son souhait d'une «relève de génération» au Sénégal. «Est-ce que vous trouvez normal qu'un ministre des Affaires étrangères se mêle de la politique d'un pays pour dire ce que nous allons faire. Qu'est-ce que c'est que ces manières-là?», s'est-il interrogé sur une radio française, ajoutant: «C'est inacceptable et indécent (...) Aucun Sénégalais ne peut l'accepter». «Je n'accepte pas le diktat de l'extérieur», a-t-il dit, en rappelant qu'il répondrait «éventuellement» à des déclarations qui seraient faites par les présidents français et américain Nicolas Sarkozy et Barack Obama, pas à celles de simples «ministres des Affaires étrangères».

Des hauts responsables de l'administation Obama ont jugé qu'il serait mieux pour le Sénégal que le président Wade prenne «sa retraite».
Ces attaques ont visiblement touché le chef de l'Etat qui, devant quelques milliers de ses partisans, a évoqué à plusieurs reprises ces interventions lors du meeting de Mbacké dimanche, jour de l'ouverture officielle de la campagne électorale qui s'achèvera le 24 février, deux jours avant le premier tour.
Élu en 2000 puis réélu en 2007, Abdoulaye Wade, 85 ans, brigue un troisième mandat de sept ans face à 13 candidats.

Pour l'opposition, il a épuisé ses deux mandats légaux et donc sa nouvelle candidature est un «coup d'Etat constitutionnel». Dans le camp Wade, on affirme que les réformes de la Constitution en 2001 et 2008 lui permettent de concourir.
La validation le 27 janvier de sa candidature par le Conseil constitutionnel, confirmée deux jours plus tard, a provoqué des violences qui ont fait quatre morts et plusieurs blessés à Dakar et en province.
Le chef de l'Etat a accusé l'opposition d'être responsable de ces violences et s'est montré offusqué des attaques sur son âge.

Huit candidats d'opposition, dont les principaux, ainsi que le célèbre chanteur Youssou Ndour dont la candidature a été rejetée par le Conseil constitutionnel, ont décidé de mener une campagne commune avec un seul et unique mot d'ordre : «Wade doit retirer sa candidature».
Leaders du Mouvement du 23 juin (M23), qui regroupe partis politiques et organisations de la société civile, ils ont tenu leur premier meeting dimanche à Dakar sur la Place de l'Obélisque, devenue le symbole de la contestation.

Conseil national de transition
Un candidat d'opposition à la présidentielle du 26 février au Sénégal a évoqué lundi à Rufisque (banlieue de Dakar) la création d'un « Conseil national de transition » au cas où le chef de l'Etat Abdoulaye Wade persisterait à se présenter à ce scrutin. M. Wade, 85 ans dont 12 au pouvoir et dont la candidature est jugée anticonstitutionnelle par ses opposants unis et déterminés à obtenir qu'il la retire, s'en est pour sa part vivement pris «au diktat de l'extérieur» concernant sa volonté de se représenter pour un troisième mandat. Cheikh Tidiane Gadio, ex-ministre des Affaires étrangères de M. Wade, devenu opposant et candidat contre lui, a pour la première fois parlé d'un « Conseil national de transition » au Sénégal lors d'un meeting tenu conjointement à Rufisque avec la plupart des autres candidats d'opposition.

( Les News )


1.Posté par Famille de victime du Naufrage du Joola le 09/02/2012 09:23 | Alerter
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TANT DE MORTS SOUS CE REGIME....LE SENEGAL SOUFFRE DE LA CORRUPTION.....QUEL DESASTRE....LE SENEGAL MERITE MIEUX....
des 2000 naufragés du Joola à Mamadou Diop, ils font partie de l'histoire du Sénégal....
TOUT COMME LE NAUFRAGE DU JOOLA....LE NAUFRAGE DE LA HONTE..CES FANTOMES QUI HANTENT.....

2002 - 2012 soit 10 ans que ce drame est méprisé et bafoué par les autorités ! des familles de victimes unies et déterminées.........
LE NAUFRAGE DU JOOLA 26 SEPTEMBRE 2002 AU SENEGAL, près de 2000 victimes mortes dans d'atroces souffrances ........
FAMILLES DE VICTIMES : NOS ENFANTS ONT BESOIN DE NOUS, DE LA VERITE....ET D'UNE JUSTICE INDEPENDANTE....

Ils sont partis dans la plus grande catastrophe maritime civile et nous nous devons de refuser la fatalité....
refuser que l'on dise "c'est l'afrique". Il n'y a pas de couleur de peau dans la souffrance, dans le coeur d'une mère, d'un père, d'un proche, d'un ami....
soyons unis pour que la vérité surgisse... soyons unis pour une justice indépendante....soyons responsables afin que nos enfants soient fiers de leurs parents.

HONORONS LEUR MEMOIRE....
DIEU EST GRAND ET IL SAURA APPORTER VERITE ET JUSTICE

MERCI D'HONORER LA MEMOIRE DES DISPARUS
RECHERCHER sur Youtube des vidéos sur le naufrage du Joola au LENDEMAIN DU DRAME, des images douloureuses et des témoignages très forts dont certains qui confirment que l'état était au courant très tôt.... et des témoignages qui accusent le pouvoir sénégalais.

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