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«Wade sera battu à plate couture, s’il venait à se présenter»

Fallou Dieng, responsable du Cercle des intellectuels soufis du Sénégal, ne se fait pas d’illusion sur la candidature de Wade à la prochaine Présidentielle, et martèle : «Il veut préserver son parti mais, je ne crois pas qu’il soit candidat car il n’a rien préparé. C’est la même chose quand Karim avait déclaré sa candidature à la mairie de Dakar. Personnellement, je pen­se que Wade sera battu à plate couture, s’il venait à se présenter.»


Rédigé par leral.net le Samedi 3 Octobre 2009 à 20:55 | | 4 commentaire(s)|

«Wade sera battu à plate couture, s’il venait à se présenter»
Serigne Fallou Dieng s’attaque aussi au système de gouvernance de Wade et parle de menaces sur la Ré­pu­bli­que «par ces médiocres qui nous gouvernent. Ils gèrent le pays par un pilotage à vue : ils sont à la base des différends qu’­on note actuellement entre les fa­milles religieuses. Serigne Ab­doul Ahad avait dit : «Celui qui travaille comme un âne et gaspille comme un singe finira comme un chien.» C’est pour simplement dire que les Sénégalais ont essuyé toutes les difficultés avec les politiques d’­ajustement structurel. C’est quand la balance cmmerciale a con­nu une certaine croissance avec le gouvernement de Ma­ma­dou Lamine Loum et que les Sénégalais espéraient voir le bout du tunnel que l’Alternance est survenue. Wade a une bonne vision, ne serait-ce qu’en matière de politique infrastructurelle. Il a aussi in­jecté environ 500 milliards dans le fonctionnement de la Senelec. Mais, tous ces efforts ont été gâtés avec l’Anoci et aussi avec les voyages qu’il effectue à coups de mil­liards en logeant des militants dans des hôtels luxueux pour re­ce­voir des prix ou dédicacer des li­vres sans aucune importance pour le pays et pour les populations. Il en est de même de l’argent qu’il distribue aux marabouts. Ce qui a grevé les Finances publiques et nous a mis dans cette situation».
Interpellé sur l’implantation d’écoles françaises, Serigne Fallou Dieng soutient: «C’est plus qu’une nécessité, parce que les populations qui vivent à Touba font partie intégrante de la société sénégalaise. Chaque jour, ce sont des en­fants qui font de l’auto-stop pour aller étudier à Mbacké. Parmi ce lot, on dénombre beaucoup de Mbacké-Mbacké. C’est de l’incohérence. Et, à Darou Khou­doss, il y a une école privée française. C’est une ac­tion à géométrie variable. Je souhaite l’implantation d’­une école française à Touba.»
Serigne Fallou Dieng don­ne aussi sa petite idée sur les chantiers de Touba. «C’­est normal que l’Etat y in­vestisse. Abdou Diouf, de même que Abdoulaye Wade ont tous par décret augmenté les limites du titre foncier sans même prendre l’avis des Sénégalais. Mais, ce n’­est pas grave. Ce que je dé­plore personnellement, c’­est qu’ils n’ont pas su négocier avec les autorités religieuses. Ils de­vaient dire aux khalifes généraux (en son temps Abdoul Ahad et Se­ri­gne Saliou) : «J’augmente le titre, mais en contrepartie, vous faites ceci». Ils allaient tous accepter. Je vous donne un exemple : quand Wade a augmenté les limites du titre foncier de Touba, s’il avait dit à Serigne Saliou, qu’en contrepartie, il demande d’autoriser l’ouverture des écoles françaises, il allait accéder à sa demande. Je suis sûr et certain de ce que je dis, parce que le marabout en avait grandement besoin. Mais Wade ne sait pas négocier. Sur ce projet de mo­dernisation, Touba devait contribuer, parce que c’est l’argent du contribuable qu’on y dépense. Au­­jour­d’hui, le grand problème de Touba, c’est son assainissement. Partout, ce sont des eaux de ruissellement et l’eau n’est pas évacuée. On n’a pas senti jusqu’à présent la Commu­nauté rurale.»
Sur le démantèlement de Kër Serigne-bi, il marque son accord et s’en prend à l’Etat en expliquant : «Je suis d’accord avec ce qui a été fait, parce qu’après tout, nous sommes dans un Etat organisé. Je dois dire que ceux qui s’activaient à Kër Serigne-bi ne vendaient pas de la contrefaçon. Ce sont des réseaux bien organisés composés de personnels de la santé qui re­ven­daient les médicaments aux marchands de Kër Serigne-bi. C’est une bonne chose qu’on ait fermé ce lieu».

Correspondant le quotidien

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1.Posté par Le Piment le 05/10/2009 19:22 | Alerter
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Chers lecteurs de cette rubrique de l'excelllent site Leral.net.

Faut-il s'appitoyer plus qu'il n'en faut,sur le sort de plus en plus tragique qui attend cet homme prétendument omniscient et omnipotent comme le bon Dieu, qui finit ainsi en catastrophe, une carrière politique qui aurait pu être l'une des plus belles, à cause de l'enthousiasme délirant des élcteurs, l'ayant unanimement porté au pouvoir ? Il faut ajouter pour être juste, que la fin quasiment catastrophique du Parti Socialiste (PS) dont l'usure constatée et les luttes de positionnement avaient finalement assassiné les quelques bons points de son long règne jonché de réalisations certes mais aussi de manquements, y aura été pour quelque chose.

Faut-il s'attarder plus qu'il n'est permis, sur le sort de cet homme qui a sciemment et volontairement confondu les connaissances livresques à l'humble sagesse d'écouter plus souvent et beaucoup plus attentivement qu'il ne l'a fait, l'opinion des autres, ne serait-ce que pour sauver la face et pouvoir un jour dire pour se dédouaner des aléas parfois inattendus de la vie: " je les ai pourtant suivis" , pour dire qu'à un certain niveau, les responsabilités peuvent et doivent être partagées ?

Faut-il avoir forcément pitié d'un homme singulièrement nombriliste et férocement égoïste, qui malgré sa propension à partager gracieusement l'argent du peuple entre lui, sa famille et ses amis, n'a pas su trouver la moindre parcelle de différence, entre sa "sainte" famille et la chose gouvernementale et publique, plus que jamais singularisée par son mépris de l'autre, des règles et des convenences, pour avoir géré le Sénégal comme un roi sa cour et un chef sa propre famille ou son arrière-cour, tout le long de ses deux mandats à la tête de ce pays ?

Faut-il ne pas se souvenir de celui-là qui, dès le tout premier jour de son investiture, pardon, de son couronnement au méidien Présient, osa humilier comme cela n'avait jamais été vu avant lui dans les annales diplomatiques, ses roitelets pairs chefs d'Etat africains venus assister aux cérémonies de son sacre, en ces termes : ''c'est fini, l'Afrique des dictateurs, des règnes interminables et des présidents à vie, des républiques bananières qui sont au juste des royaumes déguisés" ? Comme témoins de l'histoire, nous étions heureusement présents ce jour-là et avons vu honteux, feu Omar Bongo du Gabon entrer dans ses petits souliers, feu Robert Gueye de Côte d'Ivoire se retourner nerveusement pour regarder autour de lui, tout comme Blaise Campaoré l'assassin de Thomas Sankara, balayer la salle de son regard de sanguinaire, pour savoir si ne n'était pas à lui personnellement, que s'adressait par ces mots crus et attroces le nouveau Président sénégalais, etc..etc.

Faut-il enfin ne pas se souvenir de cet homme providentiel qui souleva tellement d'espoir partout en Afrique et plus singulèrement ici au Sénégal après le long règne du PS, qu'il ne trouva rien de mieux tout au début de son mandat, que de descendre personnellement dans les rues comme jamais personne ne l'aurait cru, pour se faire photographier par la presse nationale et internationale, entouré des fameux enfants de la rue objets à tant de controverses, à qui il promit: "plus jamais ça", en parlant de leurs inqualifiables conditions de vie ?

(....)

Naturellement, ma réponse à tous ces "faut-il " est NON.

Non, parce que cet homme a entre temps, fait exactement ce qu'il n'a pas dit et dit ce qu'il n'a pas fait. Il n'a pas tenu compte des nombreux talents dont son pays regorge, pour prendre des décisions idoines ou pour agir chaque jour, ne serait-ce qu'en pensant à cette majoritté silencieuse qui l'a élu. Roi comme Nebucanesor ou tout autre, il n'a pensé qu'à ses douze travaux d'Hercules et à ses réalisations pharaoniques, dans le seul but d'asseoir une prétendue postérité historique de bonne facture, tout en oubliant que pendant ce temps, le peuple qui l'avait élu souffrait de tous les maux du monde.

Magicien du verbe, des formules incendiaires et des mots à l'emporte-pièce, il n'y a eu aucune tribune officielle ou officieuse nulle part dans monde tout le long de son règne, où le faiseur de miracles ne se soit présenté, pour exiber ses vrais et faux diplômes aux yeux ébahis ou admiratifs des autres, afin d'avoir le plaisir sadique d'exposer ses points de vues irréalistes et/ou alors, pour montrer qu'au Sénégal, après lui c'est son fils ou le déluge, sa famille étant la seule variable sûre qui a existé, existe et existera pour la postérité.

Et comment pourrait-on avoir pitié, même en rêve, de la fin aussi triste et funèbre d'un type aussi à la fois arrogant et imprévisible, qui sait tout dire et se croit le nombrile du monde? Ce matin le voici au nord de son pays, pour éteindre un prétendu feu dans un désert et dont l'empleur n'aurait enflammer que du sable déjà chaud à brûler ses mains de mégalomane. Ce midi, il est au sud pour embrasser "paternellement" un fou que tout le monde évite, à qui il tend les bras pour encourager ses fantasmes et ses crimes planifiés. Ce soir, il viendra sans doute éteindre un autre drôle d'incendie, pour la première fois dans son propre pays certes, mais au juste, c'est pour orchestrer quelque chose de plus que louche, qui pourrait avoir des liens avec les sales draps dans lesquels son fils chéri se serait empestré jusqu'au cou, avec les affaires de détournements des déniers publics relatifs à l'Anoci... Autant on ne l'a jamais vu se précipiter ainsi dans son propre pays pour éteindre aucun des feux comme celui plus que catastrohique des innondations, autant son hardiesse pour éteindre celui-là sucite des soupçons parfois fondés....Et dire qu'il avait promis de règler le conflit casamançais en 100 jours et que, pas plus tard qu'avant hier, 6 de nos braves soldats sont encore tombés au champ d'honneur !

On passerait volontiers des jours et des jours, des semaines , des mois voire des années, rien qu'à dire que personne ne versera une seule petite larme, le jour où l'histoire et le temps, comme de tout temps l'emporteront comme ils ont emmporté plus d'un terrible avant lui.

Personne, peut-être même son propre fils chéri, tellement il l'aura préparé à lui succéder, que la longivité légendaire du père finira par poser d'énormes problèmes au fils, si tout fils de son père qu'il est, il n'avait point de limites à ses ambitions ni de bornes morales à construire pour encadrer le possible en ce qui les concerne, lui, sa mère, son père et sa soeur, qui règnent en maîtres sur le pays de la téranga en ce moment précis de son histoire.

Wassalam

2.Posté par badag51 le 08/10/2009 20:55 | Alerter
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PAYEZ LES FACTURES DE BARA TALL
Pauvre prince ! Son rêve de devenir le quatrième président du Sénégal s’est vite évanoui. Des flagorneurs vaccinés contre la vérité lui ont construit des châteaux en Espagne et l’ont poussé à nourrir des ambitions des plus folles. Il s’est senti fort et s’est cru tout permis.
Malheureusement pour lui, le 22 mars est venu lui montrer qu’on lui a toujours raconté des histoires et que le peuple sénégalais ne veut de pas lui non pas comme président, mais qu’il n’est même pas disposé à lui confier les destinées de sa capitale. C’est que l’homme a vite donné la preuve qu’il n’a rien d’un homme d’état en posant des actes empreints d’un affligeant amateurisme et d’une extrême cruauté.
Affligeant amateurisme car le livre de Latif a fini de convaincre les sénégalais qu’il s’est amusé avec les maigres ressources d’un peuple qui croupit dans la misère, affligeant amateurisme parce qu’il dépensé sans compter, affligeant amateurisme parce qu’il s’est trompé de priorité, affligeant amateurisme pour avoir pris les sénégalais pour des demeurés qu’on peut facilement mener en bateau.
Extrême cruauté pour avoir ignoré les souffrances d’un peuple largement éprouvé par les difficultés de la vie, extrême cruauté car il n’a pas hésité un seul instant à mettre des milliers de famille dans une situation très difficile en décidant de faire couler l’entreprise de Bara Tall, extrême cruauté en prenant la responsabilité de gonfler les rangs des chômeurs, par ce fait, au moment où des jeunes durement frappés par l’absence de perspective d’avenir périssent dans les mers à la recherche d’un hypothétique mieux être social ailleurs, extrême cruauté pour avoir entraîner la perte dans les sables de l’apathie des années de sacrifices de son père en jouant sur les fibres sensibles d’un vieillard fragilisé par l’âge, extrême cruauté pour avoir séparé un père et un fils liés par un pacte de fidélité que rien ne semblait pouvoir briser enfin extrême cruauté pour avoir fait
Quelle mouche l’a piqué pour qu’il s’imagine qu’il peut profiter de sa situation privilégiée de prince pour usurper le pouvoir ? sa stratégie en dit long sur sa naïveté et sa méconnaissance des réalités sénégalaises. Il a poussé son père à accuser de vol Idrissa et à chercher à le liquider tout comme Macky Sall. Qui ne se souvient pas du visage honteux et confus de Wade, fixant le sol du regard bredouillant des mots d’accusation vides de sens. Chaque fois qu’il s’en prenait à Mara, il arrivait difficilement à dissimuler sa gêne et on devinait aisément qu’il ne le faisait pas de son plein gré. Ô amour paternel quand tu nous tiens !
Il empêche son père de servir de la seule carte qui lui reste, car il est jaloux de Mara qui, malgré tous les coups qu’il a reçus reste fidèle à l’idéal pour lequel il s’est toujours battu. C’est pourquoi, son absurde candidature rejetée à l’unanimité avant même d’être déclarée, il a poussé son père à déclarer la sienne provocant l’hilarité générale.C’est vrai qu’ils continueront à poser des actes ridicules jusqu’à leur départ qui ne saurait tarder par la faute de celui dont on nous a dit qu’il a bien travaillé et, depuis la parution du livre de Latif qu’il n’a rien à voir avec ce qui s’est fait. Qui y comprend quelque chose ?
Badag51

3.Posté par nature le 12/10/2009 14:10 | Alerter
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j ai suivi ce jeune a l 'emission CHAUD TOUT CHAUD mais c tout simplement minable ce cretain qui se prend pour un saint .peuple bien aime ouvrez vos yeux la republique est en danger patriote levez vous et arretez ces conards.

4.Posté par rassoul le 12/10/2009 14:13 | Alerter
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c vrai comment on peut ecouter ce cretain dire qu il est un intellectuel pauvre pays de wade au moment ou les vrais patriotes rasent les murs les cretains font la fete quelle catastrophe

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