Le constat est qu’aujourd’hui, la vérité est orpheline dans ce pays et il est temps de crever l’abcès en disant la vérité à l’opposition. Si Benno Bokk Yakaar a eu une victoire aussi surprenante qu’écrasante lors de ces dernières législatives, c’est parce que l’opposition a privilégié ses intérêts personnels au détriment de ceux du peuple qu’elle est censée servir.
Pourtant la victoire était à portée de main mais, malheureusement du fait de l’ego surdimensionné des leaders qui la composent et qui se croyaient plus beaux et plus forts qu’ils ne l’étaient en réalité, ils ont été laminés.
Restés groggy face à cette raclée, l’opposition essaie de trouver les raisons de cette défaite. Mais il n’est pas besoin d’être devin pour savoir que la raison première de cette raclée, reste leur désunion.
Car comme on le dit souvent, on ne va pas en guerre en rangs dispersés et cette dispersion de leurs forces leur a été fatale. Pour preuve, les résultats obtenus par Wade et Khalifa cumulés dépassent de loin ceux obtenus par Benno.
Abdoulaye Wade, qui est un génie politique, les avait pourtant invité à mutualiser leurs forces pour aller à l’assaut de Benno mais du fait de leur goût immodéré pour le pouvoir, certains leaders ont voulu faire cavalier seul.
Malgré son appel patriotique et citoyen pour la marche destinée à pousser le pouvoir à clarifier les règles du jeu, à rendre aux citoyens leur identité confisquée, des leaders ont non seulement boycotté mais aussi tenté de le discréditer alors que cette initiative était noble et salutaire.
Aujourd’hui, après leur cuisante défaite, c’est le temps des regrets et chacun parle d’union autour de lui alors qu’il est trop tard. Et contrairement à ce que pensent certains, Wade n’est pas homme à se laisser manipuler facilement par des gens qui devaient mener le combat à sa place, sur le terrain et non dans des salons cossus. Car pour eux, cet appel de Wade était sous-tendu par ses intérêts propres alors qu’il leur avait dit depuis Versailles, bien avant son retour, que pour ces législatives seule l’union pouvait être la voie du salut.
Mais ils n’ont rien voulu comprendre et actuellement, ils ont compris que la légitimité médiatique n’a rien à voir avec celle politique. A un moment donné, c’est comme si les leaders étaient aveuglés, obnubilés, éblouis par les lambris du pouvoir. Après leur piètre performance, c’est le temps de la désillusion. Aujourd’hui les Sénégalais sont assez matures pour savoir que la majeure partie des politiciens ne roulent que pour eux mêmes.
Pour les convaincre, les leaders de l’opposition doivent s’oublier et mettre en avant un projet de société commun piloté par un homme consensuel. Tant que chacun tentera de prêcher pour sa paroisse au détriment de l’intérêt général, il n’ y aura que des défaites au bout du compte car Macky Sall, qui est loin d’être un nain politique, continuera à surfer sur leurs divergences pour les "envoyer chez Ardo".
Car autant ils ont leur stratégie, autant le président Sall a lui aussi la sienne et il ne compte lésiner sur aucune arme, conventionnelle ou pas, l’essentiel pour lui étant pour d’écraser ses adversaires sans pitié.
Les mouvements citoyens ont joué leur rôle qui était d’inviter le pouvoir à respecter les réglés du jeu démocratique, maintenant reste à ceux qui veulent conquérir le pouvoir, de mouiller le maillot, de souffrir étant entendu que le succès est au bout de l’effort. Mais s’ils espèrent que la société civile mène le combat à leur place, ils se trompent lourdement.
Omar Faye
Pourtant la victoire était à portée de main mais, malheureusement du fait de l’ego surdimensionné des leaders qui la composent et qui se croyaient plus beaux et plus forts qu’ils ne l’étaient en réalité, ils ont été laminés.
Restés groggy face à cette raclée, l’opposition essaie de trouver les raisons de cette défaite. Mais il n’est pas besoin d’être devin pour savoir que la raison première de cette raclée, reste leur désunion.
Car comme on le dit souvent, on ne va pas en guerre en rangs dispersés et cette dispersion de leurs forces leur a été fatale. Pour preuve, les résultats obtenus par Wade et Khalifa cumulés dépassent de loin ceux obtenus par Benno.
Abdoulaye Wade, qui est un génie politique, les avait pourtant invité à mutualiser leurs forces pour aller à l’assaut de Benno mais du fait de leur goût immodéré pour le pouvoir, certains leaders ont voulu faire cavalier seul.
Malgré son appel patriotique et citoyen pour la marche destinée à pousser le pouvoir à clarifier les règles du jeu, à rendre aux citoyens leur identité confisquée, des leaders ont non seulement boycotté mais aussi tenté de le discréditer alors que cette initiative était noble et salutaire.
Aujourd’hui, après leur cuisante défaite, c’est le temps des regrets et chacun parle d’union autour de lui alors qu’il est trop tard. Et contrairement à ce que pensent certains, Wade n’est pas homme à se laisser manipuler facilement par des gens qui devaient mener le combat à sa place, sur le terrain et non dans des salons cossus. Car pour eux, cet appel de Wade était sous-tendu par ses intérêts propres alors qu’il leur avait dit depuis Versailles, bien avant son retour, que pour ces législatives seule l’union pouvait être la voie du salut.
Mais ils n’ont rien voulu comprendre et actuellement, ils ont compris que la légitimité médiatique n’a rien à voir avec celle politique. A un moment donné, c’est comme si les leaders étaient aveuglés, obnubilés, éblouis par les lambris du pouvoir. Après leur piètre performance, c’est le temps de la désillusion. Aujourd’hui les Sénégalais sont assez matures pour savoir que la majeure partie des politiciens ne roulent que pour eux mêmes.
Pour les convaincre, les leaders de l’opposition doivent s’oublier et mettre en avant un projet de société commun piloté par un homme consensuel. Tant que chacun tentera de prêcher pour sa paroisse au détriment de l’intérêt général, il n’ y aura que des défaites au bout du compte car Macky Sall, qui est loin d’être un nain politique, continuera à surfer sur leurs divergences pour les "envoyer chez Ardo".
Car autant ils ont leur stratégie, autant le président Sall a lui aussi la sienne et il ne compte lésiner sur aucune arme, conventionnelle ou pas, l’essentiel pour lui étant pour d’écraser ses adversaires sans pitié.
Les mouvements citoyens ont joué leur rôle qui était d’inviter le pouvoir à respecter les réglés du jeu démocratique, maintenant reste à ceux qui veulent conquérir le pouvoir, de mouiller le maillot, de souffrir étant entendu que le succès est au bout de l’effort. Mais s’ils espèrent que la société civile mène le combat à leur place, ils se trompent lourdement.
Omar Faye