En 2012, à la veille du second tour, alors que les populations criaient haro sur l’ancien président Abdoulaye Wade qui s’était dédit en se présentant comme candidat à la présidentielle, le président Macky SALL s’était opposé avec hargne à la pratique du « Wax- waxet ». Il avait promis de réduire son mandat de sept à cinq ans. Les thuriféraires zélés de l’avancée démocratique avaient, en son temps, applaudi des mains.
La décision du président de l’Alliance pour la République (APR) était, à ce titre, salutaire car elle remettait au gout du jour le quinquennat, mais elle visait aussi à l’appliquer à son mandat en cours. Un précédent inédit, en Afrique comme ailleurs…
Après avoir crié haut et fort, sur tous les toits, que rien ne le ferait revenir sur sa promesse, Macky Sall a finalement annoncé, le 16 février, qu’il y renonçait, conformément à l’avis négatif du Conseil constitutionnel.
Pourtant, quelques jours plus tôt, il avait assuré à l’hebdomadaire français L’Express : « Il y aura bien en 2016 un référendum constitutionnel […] ; puis un scrutin présidentiel au début de 2017. »
La décision du président de l’Alliance pour la République (APR) était, à ce titre, salutaire car elle remettait au gout du jour le quinquennat, mais elle visait aussi à l’appliquer à son mandat en cours. Un précédent inédit, en Afrique comme ailleurs…
Après avoir crié haut et fort, sur tous les toits, que rien ne le ferait revenir sur sa promesse, Macky Sall a finalement annoncé, le 16 février, qu’il y renonçait, conformément à l’avis négatif du Conseil constitutionnel.
Pourtant, quelques jours plus tôt, il avait assuré à l’hebdomadaire français L’Express : « Il y aura bien en 2016 un référendum constitutionnel […] ; puis un scrutin présidentiel au début de 2017. »