leral.net | S'informer en temps réel

‎Scandale du HCCT / Cheikh Seck dans le viseur ? : Une affaire immobilière opaque qui interpelle

Dans une nouvelle révélation explosive rendue publique, à l’occasion du lancement du Plan de redressement économique ce 1er août 2025, le Président Bassirou Diomaye Faye a pointé du doigt, une gestion immobilière opaque, impliquant l’immeuble abritant le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).


Rédigé par leral.net le Vendredi 1 Août 2025 à 20:51 | | 0 commentaire(s)|

‎Scandale du HCCT / Cheikh Seck dans le viseur ? : Une affaire immobilière opaque qui interpelle
Selon les précisions du député Guy Marius Sagna, l’État aurait continué à payer un loyer mensuel de 40 millions FCfa entre 2018 et mai 2024, alors même que le bâtiment avait officiellement été acquis depuis 2018, via un prêt contracté auprès de Diamond Bank SA, pour environ 20 milliards FCfa.

Une vente jamais formalisée ?

Le cœur du scandale réside dans l’absence supposée d’acte de vente signé, ce qui aurait maintenu l’État dans un statut de locataire de son propre immeuble. Résultat : près de 3,36 milliards FCfa auraient été versés inutilement, au cours des six dernières années.

« Qui encaissait ces 40 millions mensuels entre juillet 2018 et mai 2024 ? », s’interroge Guy Marius Sagna, qui parle d’une “dette cachée” et d’une “opération opaque”. L’élu salue néanmoins l’arrêt de cette « aberration » sous le gouvernement d’Ousmane Sonko, y voyant un symbole fort du redressement annoncé.

Cheikh Seck au cœur des soupçons ?

Même si la note officielle ne mentionne aucun nom, des sources proches du dossier évoquent l’implication directe ou indirecte de Cheikh Seck, ancien responsable proche du pouvoir et supposé gestionnaire ou promoteur du bien immobilier concerné. La question que tout le monde se pose est simple : à qui étaient versés ces loyers ? Et pourquoi la vente n’a-t-elle jamais été finalisée sur le plan juridique ?

Dans les cercles gouvernementaux, on parle déjà d’enquête à venir. Quant à Cheikh Seck, il est désormais sommé de s’expliquer publiquement. Le flou autour des responsabilités, conjugué à l’ampleur des montants en jeu, pourrait faire de ce dossier, une véritable bombe politico-financière.

Ousseynou Wade