J’avais d’autres appréhensions liées à ma nature un peu rebelle et carrément orgueilleuse. ‘En tout cas, je ne tolérerai aucun préjugé de la part des accompagnants de la fille du président’, pensai-je, en me rendant à l’endroit indiqué. Syndiely m’avait auparavant envoyé un texto par lequel elle s’excusait d’avance des quelques minutes de retard qu’elle accuserait. Je suis donc arrivé le premier et ai pris une table que j’ai choisie discrète. Quand elle se pointa, je pris la liberté de lui faire la bise sans arrière-pensée. Nous consommâmes du café et de l’eau pour elle, du coca-light pour moi. Puis nous parlâmes du Sénégal, du Sénégal et du Sénégal, avant de nous quitter. Elle était en jean et chemisette. Lorsque nous nous séparâmes, je la vis s’engouffrer dans la bouche de métro par laquelle elle était certainement venue au rendez-vous…Le matin, elle a participé à une course à pieds à Paris.
De retour chez moi, j’informai mes enfants (âgés de 26 ans à 3 ans) que je venais de rencontrer la fille du président et me vint l’envie de leur répéter la leçon d’humilité que je leur enseigne depuis toujours : restez modestes et humbles en toutes circonstances. Ma fille ainée me lança sur un air de défi : ‘Sauf que quand tu seras président comme le papa de Syndiély, nous pourrons nous payer le luxe d’être moins humbles ! ’. Je ne répondis pas. Je pris mon ‘Samsung’ et tapotai à l’adresse de Syndiely : ‘Merci pour la rencontre. J’ai été sincèrement touché par tant d’humilité ! Vous êtes par ailleurs une belle femme à qui on ne devrait pas parler que République ! J’imagine que beaucoup de gens aimeraient juste vous dire que vous êtes belle, que vous avez la tête sur les épaules, que vous êtes sérieusement une exception etc.Je suis profondément touché par votre humanité. Bon retour à Dakar. Que Dieu vous protège ! ’
Un Sénégalais de Paris
Walf
De retour chez moi, j’informai mes enfants (âgés de 26 ans à 3 ans) que je venais de rencontrer la fille du président et me vint l’envie de leur répéter la leçon d’humilité que je leur enseigne depuis toujours : restez modestes et humbles en toutes circonstances. Ma fille ainée me lança sur un air de défi : ‘Sauf que quand tu seras président comme le papa de Syndiély, nous pourrons nous payer le luxe d’être moins humbles ! ’. Je ne répondis pas. Je pris mon ‘Samsung’ et tapotai à l’adresse de Syndiely : ‘Merci pour la rencontre. J’ai été sincèrement touché par tant d’humilité ! Vous êtes par ailleurs une belle femme à qui on ne devrait pas parler que République ! J’imagine que beaucoup de gens aimeraient juste vous dire que vous êtes belle, que vous avez la tête sur les épaules, que vous êtes sérieusement une exception etc.Je suis profondément touché par votre humanité. Bon retour à Dakar. Que Dieu vous protège ! ’
Un Sénégalais de Paris
Walf