Natif de la localité, Cheikh Bethio Thioune est revenu s'y installer en 2006. L'année suivante, le conseil rural décide de réaffecter les parcelles d'habitation. Mais, ne pouvant endosser les frais de lotissement, le Cheikh accepte de le faire en prenant également en charge le géomètre Mayacine Thiam qui s'avère être son disciple. "Après lotissement, il s'est accaparé la part des autochtones et des exploitants qui est estimée à 25 ha équivalant à 444 parcelles. Après avoir remis 50 parcelles aux ex-réfugiés bissau guinéens, il a gardé le reste", écrit le journal L'Observateur.
Par ailleurs, les villageois s'interrogent sur le nom de Médinatoul Salam donné au village. Selon eux, juridiquement, le nom n'existe pas sur le plan administratif ni sur le plan de lotissement. Mais, dans le même journal, un des proches du Cheikh botte ces accusations en touche et explique : " Le marabout n'a pas pris possession des terres de Keur Samba Laobé appartenant aux villageois et aux réfugiés. Seulement, Cheikh Béthio a acquis des parcelles suite à un décret signé par l'ancien président de la République, Abdoulaye Wade, pour lotir Médinatoul Salam et non Keur Samba Laobé, le vilage traditionnel." indique Gora Loum.
Par ailleurs, les villageois s'interrogent sur le nom de Médinatoul Salam donné au village. Selon eux, juridiquement, le nom n'existe pas sur le plan administratif ni sur le plan de lotissement. Mais, dans le même journal, un des proches du Cheikh botte ces accusations en touche et explique : " Le marabout n'a pas pris possession des terres de Keur Samba Laobé appartenant aux villageois et aux réfugiés. Seulement, Cheikh Béthio a acquis des parcelles suite à un décret signé par l'ancien président de la République, Abdoulaye Wade, pour lotir Médinatoul Salam et non Keur Samba Laobé, le vilage traditionnel." indique Gora Loum.