Les femmes sont souvent victimes de harcèlement sexuel par les étudiants ou même par les professeurs, au sein de leur établissement. Pour y mettre fin «il faut un mécanisme d’observation et de lutte contre les domaines, afin que cette couche vulnérable de la société puisse accéder facilement aux hiérarchies supérieures». Selon le Président du Groupe agora de recherche pour l’éducation aux droits de l’enfant et la paix (Gra-Redep), ces femmes subissent des discriminations tous les jours mais n’osent pas s’en ouvrir ou ne s’en rendent même pas compte. Il est tant que les femmes s’approprient les rôles qui leur sont donnés, en trouvant les propres moyens de leur lutte». Face à cette situation, le Gra-Redep qui a ordonné la mise en place d’une cellule de veille contre ces violences sexistes, il demande surtout au gouvernement de nommer une chargée de mission à l’égalité dans toutes les universités. Suite à une étude faite dans les universités de Ziguinchor, Diourbel, Dakar, Thiès, Kaolack et Saint-Louis intitulée : «Face cachée de l’hégémonie masculine faite aux filles et aux femmes dans les universités», par cette structure, «les violences sexistes dans les universités doivent disparaître. Depuis 12 ans, nous avons constaté qu’il y avait des choses dans ces espaces scolaires et qu’on n’en parlait pas, par peur ou pour préserver l’image de l’institut.
Gra-Redep dénonce les discriminations et violences faites aux femmes dans les universitésRédigé par leral.net le Mercredi 6 Mars 2013 à 16:00 | | 1 commentaire(s)|
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