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Le Délégué général au pèlerinage invité à reconnaître ses "erreurs"

Dans le cadre des 50 pèlerins laissés en rade en Arabie Saoudite, la Directrice de l’agence privée Ya Salam n’a pas tardé à répondre au Délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, qui ne l’avait pas ménagée hier. Adja Safiatou Seck déclare que Abdoul Aziz Kébé a failli à sa mission.


Rédigé par leral.net le Samedi 16 Septembre 2017 à 09:59 | | 0 commentaire(s)|

Le Délégué général au pèlerinage invité à reconnaître ses "erreurs"
« Il doit reconnaître qu’il a failli à sa mission », a-t-elle lancé. La juriste de formation indique que par principe, elle n’a aucun intérêt à laisser en rade des pèlerins. « Je vois que c’est triste et pathétique de la part du Délégué général qu’on a nommé. Un Délégué général ne doit pas seulement s’occuper du public. Cette année on n’a pas senti l’autorité du Délégué au niveau de la Mecque », a encore, chargé Mme Seck.

Revenant sur le film du pèlerinage, elle raconte : « il se trouve que le 13 septembre, on a été informé que nos pèlerins ne pouvaient pas rentrer le 14 du même mois. Et ça, c’était sur ordre du Délégué général. Et c’était un contrat de Flynas qu’on a signé avec la Délégation générale ; ces contrats sont soumis à la loi internationale du transport. Quand on empêche quelqu’un de voyager pendant 24 heures, on doit lui donner à manger et à boire.

Moi, j’ai marchandé avec mon hôtel pour que les pèlerins restent le 14 septembre. Mais, ils n’avaient plus rien dans leurs poches.  Ma petite sœur qui est ma Directrice générale adjointe (DGA), qui avait signé au niveau de l’Arabie Saoudite, ne pouvait pas quitter l’Arabie Saoudite tant que les pèlerins n’ont pas fini d’embarquer ; elle y est restée avec zéro franc 
», a rapporté, samedi, au micro de Rfm, Adja Safiatou Seck.

Elle soutient même que tous ceux qui ont réclamé de meilleures conditions ont été menacés par le Délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam. « Mouna a été harassant, Arafat a été invivable ; on n’a pas mangé pendant trois jours ; on voulait nous servir tous les jours du riz. Quand nous avons refusé ce menu, on nous a dit que nous n’allions pas manger. Pis, on nous a dit que tous ceux qui continuent de parler, ne vont plus organiser de voyage », a-t-elle dit.
 
La rédaction de Leral.net