Charles Coly un des otages prend la parole. Serein, il confesse que depuis leur enlèvement, ses compagnons et lui n’ont été victimes d’aucune forme de maltraitance, ni de terreur de la part de leurs ravisseurs. « Depuis que nous avons été arrêtés, nous n’avons eu aucun problème. On a un peu marché, et cela est normal. Même la nourriture n’a jamais été un problème pour nous. Nous allons à la pêche et à la chasse ». Il poursuit : «On se déplace comme on veut. Personne dans le maquis n’a jamais pointé une arme sur un otage pour lui ordonner d’exécuter une action », assure Charles. En revanche, il déclare que « le seul problème que nous avons, c’est qu’on n’a pas nos familles ».
Doucouré, qui semble le plus jeune des otages se veut moins catégorique que son collègue et déclare : « On tient ici des discours pour dire que tout va bien… Mais on sera mieux chez nous. C’est bien beau de dire oui on n’a pas de problème. Mais nous, nous voulons rentrer chez nous le plus rapidement possible », a poursuivi l’otage. « C’est dur de vivre ici » renchérit Gilbert Tendeng.
Doucouré, qui semble le plus jeune des otages se veut moins catégorique que son collègue et déclare : « On tient ici des discours pour dire que tout va bien… Mais on sera mieux chez nous. C’est bien beau de dire oui on n’a pas de problème. Mais nous, nous voulons rentrer chez nous le plus rapidement possible », a poursuivi l’otage. « C’est dur de vivre ici » renchérit Gilbert Tendeng.