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Me Boucounta Diallo rappelle à Wade ses engagements... d’il y a 5 ans !

NETTALI.NET- A quand la supression de l’article 80 du code pénal ? C’est la question que s’est posée de Me Bouconta Diallo ce lundi 20 juillet en défendant son client Madiambal Diagne. L’avocat de notre confrère a profité de cette tribune pour interpeller le Chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade, en l’invitant à respecter les engagements pris il y a 5 ans sur le péron de l’Elysée, et consistant à supprimer ce famaux article de toutes les controverses.


Rédigé par leral.net le Mardi 21 Juillet 2009 à 14:40 | | 0 commentaire(s)|

Me Boucounta Diallo rappelle à Wade ses engagements... d’il y a 5 ans !
"Il y a 5 ans, jour pour jour que le Chef de l’Etat avait déclaré sur le péron de l’Elysée, sa volonté de supprimer l’article 80 du code pénal", a rappelé Me Boucounta Diallo à la sortie de la salle d’audience.

"Nous interpellons sollennellement Me Wade qui a pris l’engagement de supprimer l’article 80 du code pénal de respecter ses engagements",a encore lancé l’avocat.

En effet, à son avis, le président de la Rèpublique doit passer à l’acte si l’on veut avancer dans la conquête des libertés et de la démocratie.

"Cet article qui entrave la liberté d’expression, des hommes politiques et des journalistes doit disparaître de notre arsenal juridique"a ajouté Me Diallo.

Beaucoup de journalistes et d’hommes politiques ont été arrêtés sur la base de cet article appelé "fourre tout" et considéré comme "anti démocratique".

Il s’agit entre autres d’Abdourahim Agne, secrétaire général du parti de la réforme (Pr), aujourd’hui ministre des Télécommunications, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, leader de "Rewmi" et Madiambal Diagne, administrateur général du gorpe "Avenir communication" éditeur du journal "Le Quotidien" et du magazine "Week-end".

L’article 80 stipule : "les autres manoeuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à enfreindre les lois du pays, seront punis d’un emprisonnement de trois ans au moins et de cinq ans au plus et d’une amende de 100.000 à 1.500.000 francs. Les coupables pourront en outre être frappés d’interdiction de séjour".
- Par ZAHRA -

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