Joue-t-il les oiseaux de mauvais augure ? Ou tout simplement procède-t-il à une lecture froide de la situation sénégalaise ? En tout cas, Sidy Lamine a, avec la verve qu’on lui connait, mis les pieds dans le plan. On peut l’aimer comme on peut aussi le détester, mais le patron de Wal Fadjri, garde la particularité d’avoir le courage de ses opinions. Dans une assistance composée d’hommes politiques et de citoyens anonymes, venus prendre part à la cérémonie de clôture de la traduction du Coran au cours du mois de ramadan, Sidy Lamine Niasse a procédé à ce qu’il a appelé «une interprétation du Coran au septième degré». Ainsi, s’appuyant sur des faits relatés dans le livre sacré, il a annoncé «une révolution au Sénégal dans les cinq années qui viennent, si jamais le système actuel perdure».
La raison est toute simple. Selon Sidy Lamine Niasse, «on est aujourd’hui en train de ‘’défossiliser’’ ceux qui étaient là et qui étaient à la base des crises de 1968 et 1988». Pour le patron de Wal Fadjri, «ce sont les mêmes personnes avec les mêmes programmes, les mêmes moyens qui sont encore là». C’est du reste note-t-il, ce qui a conduit à la triste situation connue avec l’élection du bureau de l’Assemblée nationale. Versant dans l’ironie, il soutient que ce sont les tenants du dialogue qui versent aujourd’hui dans le partage. Sidy Lamine Niasse : «ils font du ‘’paacco’’ avant le ‘’pencco’’, alors que c’est le contraire qu’ils prônaient».
Souleymane KANE lesenegalais.net
La raison est toute simple. Selon Sidy Lamine Niasse, «on est aujourd’hui en train de ‘’défossiliser’’ ceux qui étaient là et qui étaient à la base des crises de 1968 et 1988». Pour le patron de Wal Fadjri, «ce sont les mêmes personnes avec les mêmes programmes, les mêmes moyens qui sont encore là». C’est du reste note-t-il, ce qui a conduit à la triste situation connue avec l’élection du bureau de l’Assemblée nationale. Versant dans l’ironie, il soutient que ce sont les tenants du dialogue qui versent aujourd’hui dans le partage. Sidy Lamine Niasse : «ils font du ‘’paacco’’ avant le ‘’pencco’’, alors que c’est le contraire qu’ils prônaient».
Souleymane KANE lesenegalais.net