Les faits remontent au 21 février dernier. Tout commence quand un individu, de retour de son boulot, est attaqué par cinq personnes qui le malmènent avant de le dépouiller de son portable.
Très offusquée, la victime se rend au commissariat de Thiaroye dont les éléments vont dare-dare se transporter sur les lieux.
C’est ainsi que deux membres de la bande sont interpellés, les trois autres ayant réussi à prendre la fuite.
Mais à la barre, l’un des prévenus a catégoriquement les faits, affirmant ne même pas connaître l’autre mis en cause, désigné pourtant comme étant le chef de la bande. ‘’Je ne le connais pas. Je ne l’ai jamais vu’’, s’est-il défendu à la barre.
L’autre prévenu, présenté comme un récidiviste, a déjà purgé une peine de quatre ans ferme de 2004 à 2008 pour des faits similaires. Il a indiqué avoir seulement demandé à la victime de lui remettre son portable, mais sans faire usage de violence.
‘’Je n’utilise pas de coupe-coupe ou de couteau pour agresser les individus. Je glisse seulement ma main dans les poches des gens’’, a-t-il ajouté.
‘’Ma femme est enceinte. J’ai des difficultés pour la prendre en charge’’, s’est justifié cet homme âgé de 32 ans qui est considéré, comme étant le chef de la bande depuis sa sortie de prison, le premier septembre 2008.
‘’Selon l’enquête, cette bande était dans les émeutes de l’opposition lors de la campagne à la présidentielle à la place de l’Obélisque et à la place de l’Indépendance pour subtiliser aux manifestants leurs biens’’, a indiqué le procureur.
‘’Les condamner serait faire œuvre de salubrité publique’’, a-t-elle déclaré, soulignant que les éléments du dossier sont clairs et que les dénégations des prévenus ne vont pas prospérer. Elle a finalement requis cinq ans de prison ferme à l’encontre des deux prévenus.
Pour sa part, la défense a estimé qu’il fallait ramener les choses à leur juste proportion car ‘’le passé pénal d’une personne n’intéresse pas la séance tenante’’. ‘’Il a reconnu avoir pris le portable sans faire de violence. Certes, la banlieue est une zone criminogène, les jeunes n’ont rien à faire le matin mais cela ne les dédouane pas ‘’, a estimé Me Domingo Dieng.
‘’Cinq ans ferme, c’est trop pour un vol de portable qui ne coûte même pas 50.000 francs Cfa’’, a-t-il ajouté.
Après délibération, le tribunal a reconnu coupable le chef de la bande, condamné à deux ans de prison, et relaxé le second prévenu au bénéfice du doute.
SOURCE:APS
Très offusquée, la victime se rend au commissariat de Thiaroye dont les éléments vont dare-dare se transporter sur les lieux.
C’est ainsi que deux membres de la bande sont interpellés, les trois autres ayant réussi à prendre la fuite.
Mais à la barre, l’un des prévenus a catégoriquement les faits, affirmant ne même pas connaître l’autre mis en cause, désigné pourtant comme étant le chef de la bande. ‘’Je ne le connais pas. Je ne l’ai jamais vu’’, s’est-il défendu à la barre.
L’autre prévenu, présenté comme un récidiviste, a déjà purgé une peine de quatre ans ferme de 2004 à 2008 pour des faits similaires. Il a indiqué avoir seulement demandé à la victime de lui remettre son portable, mais sans faire usage de violence.
‘’Je n’utilise pas de coupe-coupe ou de couteau pour agresser les individus. Je glisse seulement ma main dans les poches des gens’’, a-t-il ajouté.
‘’Ma femme est enceinte. J’ai des difficultés pour la prendre en charge’’, s’est justifié cet homme âgé de 32 ans qui est considéré, comme étant le chef de la bande depuis sa sortie de prison, le premier septembre 2008.
‘’Selon l’enquête, cette bande était dans les émeutes de l’opposition lors de la campagne à la présidentielle à la place de l’Obélisque et à la place de l’Indépendance pour subtiliser aux manifestants leurs biens’’, a indiqué le procureur.
‘’Les condamner serait faire œuvre de salubrité publique’’, a-t-elle déclaré, soulignant que les éléments du dossier sont clairs et que les dénégations des prévenus ne vont pas prospérer. Elle a finalement requis cinq ans de prison ferme à l’encontre des deux prévenus.
Pour sa part, la défense a estimé qu’il fallait ramener les choses à leur juste proportion car ‘’le passé pénal d’une personne n’intéresse pas la séance tenante’’. ‘’Il a reconnu avoir pris le portable sans faire de violence. Certes, la banlieue est une zone criminogène, les jeunes n’ont rien à faire le matin mais cela ne les dédouane pas ‘’, a estimé Me Domingo Dieng.
‘’Cinq ans ferme, c’est trop pour un vol de portable qui ne coûte même pas 50.000 francs Cfa’’, a-t-il ajouté.
Après délibération, le tribunal a reconnu coupable le chef de la bande, condamné à deux ans de prison, et relaxé le second prévenu au bénéfice du doute.
SOURCE:APS