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10 histoires vraies d'idylles sur le lieu de travail

Rédigé par leral.net le Dimanche 5 Mai 2013 à 22:00 | | 0 commentaire(s)|

10 histoires vraies d'idylles sur le lieu de travail
La prochaine fois que vous aurez un moment à vous au bureau, respirez à fond. Reconnaissez-vous le parfum qui se mêle à l’odeur de l’encre fraîche et de la moquette propre ? C’est celui des relations amoureuses au travail qui envahit votre bureau. Pour certains, ces effluves sont aussi suaves qu’un coûteux parfum ; pour d’autres, cette odeur évoque la déception. Cependant, vu l’augmentation du nombre des salariés ayant un horaire de travail toujours plus chargé et l’atténuation de la réprobation manifestée à celles et ceux qui sortent avec un€ collègue de travail, il y a plus d’amour que jamais dans l’air.

D’après une étude réalisée en 2012 par CareerBuilder.com, la situation économique a beau être toujours morose, la passion sur le lieu de travail a pour sa part le vent en poupe : 38 % des salariés disent être sortis avec un(e) collègue de travail au moins une fois au cours de leur carrière et 17 % ont affirmé l’avoir fait au moins deux fois. Pour 31 % des répondants, cette idylle de bureau s’est conclue par un mariage.

Ce qui était autrefois tabou est devenu monnaie courante — et il apparaît clairement que les jeunes salariés redoutent beaucoup moins que leurs aînés les répercussions négatives d’une liaison sur leur lieu de travail. Selon une autre étude menée par le prestataire de services d’aide aux employés de Workplace Options il y a peu, 84 % des employés âgés de 18 à 29 ans ont indiqué qu’ils pourraient sortir avec un(e) collègue de travail, et, pour 71 % de ces personnes de 18 à 29 ans, une liaison sur le lieu de travail est un élément positif, qui améliore globalement la performance des personnes concernées et leur moral. Leurs collègues plus âgés ne partagent pas cette opinion : seuls 29 % des actifs de 46 à 65 ans ont répondu qu’ils envisageraient de sortir avec un(e) collègue de travail. 90 % des personnes interrogées dans cette tranche d’âge estiment que cette attitude peut s’avérer plus nuisible que bénéfique.

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Bien sûr, flirter sur votre lieu de travail peut ajouter un peu de sel à votre routine quotidienne — et il arrive même que certaines personnes trouvent l’âme sœur au travail, sans que leur liaison se termine par deux cœurs brisés ou que leur vie professionnelle en souffre. Toutefois, une attirance mutuelle torride et excitante peut mettre une pagaille douloureuse dans votre vie professionnelle et vous faire perdre la raison – et votre salaire – si vous ne faites pas très attention. Et même si les histoires d’amour au travail sont aujourd’hui plus fréquentes, les plus heureuses et les plus réussies de ces liaisons sont souvent chargées de complications. Pour parodier Shakespeare, « l’amour vrai n’a jamais suivi un cours facile sur le lieu de travail. »

Comme ces 10 personnes dans les exemples ci-dessous l’ont découvert, vivre une liaison amoureuse avec un(e) collègue de travail peut s’avérer une expérience géniale, ou décevante — ou encore, dans un certain nombre de cas, tout à fait détestable. Avant de vous lancer dans une relation avec un(e) collègue, lisez donc les histoires suivantes…

5 exemples d’histoires d’amour au travail au dénouement heureux :

1. « La première chose que j’ai faite avant d’inviter Marie-Laure (ma collègue) à sortir avec moi, c’est de vérifier la politique de notre entreprise en la matière », confie Marc, 45 ans, qui vit en Loire-Atlantique. « Franchement, j’avais peur qu’une relation entre nous pose problème, mais j’ai vu que rien ne s’y opposait tant que nous n’avions pas de relation hiérarchique directe. » La démarche adoptée par Marc est celle que conseille Rosemary Haefner, vice-présidente des ressources humaines chez CareerBuilder. Après la publication des résultats de l’enquête, elle a déclaré : « Avant tout, il est important de connaître la politique de votre entreprise vis-à-vis des relations amoureuses entre collègues. Veillez à rester professionnel(le) et à ne pas mélanger vie privée et vie professionnelle. »

2. « Nous nous sommes mariés un an après nous être rencontrés au bureau », raconte Mathilde, une Lyonnaise de 35 ans. « Nous travaillons dans des services différents et n’avons que peu de rapports professionnels. Lorsque nous sommes amenés à nous côtoyer, nous le faisons de façon conviviale mais professionnelle, nous ne nous comportons pas comme des ados au distributeur de boissons. Nous ne faisons pas étalage de notre relation. Je pense que c’est ce qui nous a facilité la tâche à tous les deux. »

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3. « J’ai rencontré Virginie, ma petite amie, lors d’un séminaire professionnel », se souvient Christophe, qui habite à Paris. « Nous venions de divorcer chacun de notre côté, et avions de nombreux points communs. Je n’ai eu que des retours positifs depuis deux ans que nous sommes ensemble, peut-être parce que notre petit groupe de collègues très uni nous connaît très bien. Beaucoup de gens dans l’entreprise (même le président) semblent vouloir nous conforter dans notre couple. Bien sûr, il y aura toujours des gens qui trouveront à redire, ou qui raconteront n’importe quoi. Mais nous avons décidé que c’était un petit prix à payer pour vivre notre amour. »

4. « Sandrine (ma compagne) et moi avons été présentées l’une à l’autre par des collègues », raconte Estelle, une Toulousaine de 34 ans. « Nous participions à une « happy hour » commune organisée par plusieurs départements. Ça nous a permis d’entamer une relation plus facilement, parce que nos collègues savaient que nous nous étions rencontrées dans un cadre social transparent. Ils ont été témoins de notre histoire. Nous n’avions pas caché notre homosexualité, ce qui a aidé aussi. » Il ressort de l’étude menée par CareerBuilder.com que ce sont les évènements sociaux à l’extérieur du bureau qui permettent le plus fréquemment à des collègues de travail d’entamer une idylle. Pour la raison avancée par Estelle, ces occasions constituent probablement la meilleure façon de limiter les commérages. Les autres situations les plus propices au début d’une aventure sentimentale sont, dans l’ordre : une rencontre fortuite en dehors du travail (13 %), les happy hours (12 %), la pause-déjeuner (11 %) et les séances de travail prolongées tard le soir (10 %).

5. « De façon surprenante, le fait de rencontrer mon petit ami sur mon lieu de travail a eu comme effet positif de nous permettre d’établir une communication de qualité dès le départ », remarque Élodie, 35 ans, qui habite au Havre. « Nous avons très tôt décidé, en toute connaissance de cause, de poursuivre une véritable relation. Je me souviens que Jérôme disait à propos de notre attirance initiale que nous « flirtions avec la catastrophe », ce qui était tout à fait réaliste. Il y a un vrai risque à flirter sur le lieu de travail, alors il faut aborder la question de front afin de pouvoir décider si le jeu en vaut vraiment la chandelle, sinon, mieux vaut passer à autre chose. »

3 exemples d’idylles au bureau qui se sont mal terminées :

1. « C’est systématique, les gens parlent de vous dans votre dos quand vous sortez avec un ou une collègue, et ça tracassait beaucoup mon ami », reconnaît Aurélie, une Parisienne de 33 ans. « Stéphane est quelqu’un d’assez rangé, et nous travaillons pour une entreprise plutôt conformiste, alors oui, les bavardages ont eu un effet négatif sur notre couple. Il voulait que nous tenions notre relation secrète pour ne pas être la cible des commérages, et pour ma part, devoir dissimuler notre amour me mettait au supplice. Nous n’avons pas réussi à trouver un juste équilibre. Au moins, nous sommes restés amis. » Toujours d’après l’étude réalisée par CareerBuilder.com, 63 % des personnes interrogées ayant eu une liaison amoureuse sur leur lieu de travail ne l’ont pas dissimulée. Elles sont toutefois 37 % à avoir indiqué que, comme Stéphane et Aurélie, elles ont ressenti le besoin de garder leur relation secrète pour protéger leur propre équilibre.

2. « L’erreur que j’ai faite en sortant avec un collègue, c’est simplement de ne pas m’être préparée suffisamment », avoue Christelle, 26 ans, qui habite à Melun. « Que se passera-t-il si ça ne marche pas ? J’ai foncé tête baissée sans réfléchir au fait que, si nous rompions, je continuerais à le voir tous les jours, et que ce serait vraiment très pénible. Je ne m’interdis pas pour autant toute histoire d’amour au bureau — mais la prochaine fois, je réfléchirai plus, je prendrai mon temps, et j’essaierai vraiment de savoir si cela vaut la peine de prendre des risques. Parce que cette liaison ne le valait pas. »

3. « Cette aventure avec une collègue m’est retombée dessus », confie Ludovic, un Avignonnais de 29 ans. « Elle a tout raconté sur des sites de médias sociaux après la dispute qui a abouti à notre rupture, et du coup, nos collègues et amis communs ont su tout ce qui s’était passé, dans les moindres détails… et c’était plutôt embarrassant. Il est trop tard pour établir des règles quand une liaison avec un(e) collègue tourne court, alors, on devrait en établir au moins quelques-unes au tout début. « Nous convenons tous les deux d’être discrets » fait partie de celles que je fixe désormais au départ. »

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Enfin, voici le récit édifiant de deux relations qui se sont terminées de façon détestable :

1. « Je venais juste d’entrer dans l’entreprise lorsque ce collègue qui me paraissait charmant est devenu très attentionné. Il m’a d’abord invitée à déjeuner, puis il m’a donné rendez-vous après le travail », raconte Émilie, une Nancéenne de 27 ans. « J’ai accepté, et nous avons partagé des moments très agréables, qui sont devenus très intimes — ensuite il m’a plaquée, et ne s’est même plus donné la peine d’être aimable avec moi. C’est un loup déguisé en agneau qui séduit toutes les nouvelles, au bureau. Personne ne m’avait prévenue, et j’ai dû continuer à travailler à côté de ce mufle. Quand je l’ai vu recommencer son petit manège pour séduire une nouvelle proie, j’ai prévenu cette fille du danger qu’elle courait, ce que j’aurais aimé que l’on fasse pour moi ! En fait, je n’ai pas supporté de travailler en ayant en permanence sous les yeux le souvenir du tour détestable qu’avait pris mon idylle de bureau. J’ai démissionné, et j’ai travaillé comme intérimaire jusqu’à ce que je trouve un nouvel emploi à temps complet. »

2. « On ne m’y reprendra plus jamais ! » affirme Alain, 48 ans, résidant à Grenoble, à propos de son expérience de l’amour au bureau. « Je m’étais lancé dans ce que je pensais être un flirt réciproque avec une femme de 15 ans de moins que moi travaillant dans un autre service, et j’avais parlé à une ou deux reprises de l’inviter à sortir dès que j’aurais moins de travail. Apparemment, elle a raconté à ses collègues que je la harcelais. J’ai été convoqué dans le bureau du directeur des RH et — devant mon chef — on m’a blâmé sur la base des rumeurs de harcèlement qui circulaient et que cette femme n’a jamais démenties. Des éléments auxquels je n’aurais jamais pensé (par exemple, le fait que j’étais plus âgé et que j’occupais un poste plus élevé dans la hiérarchie) ont été pris en compte et ont fait paraître la situation encore plus accablante. »

Source:Yahoo