30 août, l'aurore d'un nouveau Gabon

Le silence lourd des longues années,
Brisé d'un coup par la vérité.
Les chaînes tombent, le masque glisse,
Le cœur d'un peuple bat sans supplice.

Des voix jadis étouffées dans l'ombre,
S'élèvent haut, puissantes, sans encombre.
Et dans les rues de Libreville,
Un souffle libre rend tout plus tranquille.

Soldats debout, au nom du droit,
Ont relevé l'étendard de la foi.
Non pas d'une foi en illusions,
Mais d'un espoir, d'une révolution.

Le peuple chante, les larmes aux yeux,
Un rêve ancien devenu sérieux.
Car ce jour-là, sans haine ni sang,
Le Gabon se leva, libre et puissant.

Les cloches sonnent dans les provinces,
Les coeurs résonnent comme des tambours de danse.
Le trente août, au fond de l'histoire,
Brille à jamais comme une victoire.

FK