D’ailleurs, en seulement deux jours, pas moins de 341 contaminations ont été enregistrées, en plus de quatre (4) décès et 29 cas graves admis en réanimation. Il faut dire que depuis la circulation du variant dénommé "Delta", aucun pays n’est plus à l’abri d’une nouvelle vague de contamination. Ce qui est sûr et qui a été révélé par les autorités sanitaires, le taux de contamination au Sénégal est estimé à pas moins de 57%. Énorme par rapport aux derniers mois où le niveau de contamination était relativement très faible.
Des chiffres qui donnent froid dans le dos, surtout à un moment où il est constaté un délaissement total dans tous les compartiments de la société. Ce qui a commencé par les autorités au sommet. Car, de par leur comportement à travers les nombreuses manifestations organisées, elles ont fini de faire croire aux populations que le virus avait fait ses bagages, pour définitivement quitter le Sénégal.
Dans ce constat, le Président, premier médecin du pays, se paie des bains de foule depuis plusieurs jours dans différentes localités du pays. Il y a également les organisations politiques de l’opposition, qui ne veulent pas aussi abandonner le terrain à leurs concurrents du pouvoir. Ce qui constitue un cocktail explosif en termes de contaminations, car les populations (militants comme sympathisants) ne respectent aucune mesure-barrière, à un moment où le taux de vaccination est très faible.
Ailleurs, c’est le même constat
Aucune leçon retenue par le Sénégal. Les vieilles habitudes ayant repris depuis fort longtemps. Marchés bondés, voitures de transport surchargées, etc.
Dans tous les cas, Dr. Aliou du Centre des opérations sanitaires d’urgence (Cous), a clairement indiqué qu’«il faut que le ministère de la Santé et de l’action sociale accepte que le Sénégal est dans une troisième vague de la pandémie à Coronavirus.
Cela va faciliter, à titre de communication, surtout dans la mise en place d’une communication sur le risque et l’engagement communautaire. On a la chance d’être dans une troisième vague qui, pour l’instant, ne connaît pas l’amplitude qu’a connu la deuxième».
En tout cas, à ce rythme, le Sénégal risque de revivre les caprices d’un virus malicieux qui se transforme pour devenir plus contagieux, plus ravageur et plus…mortel et qui n’hésitera pas à assommer totalement notre économie et notre système sanitaire.
Tribune
Des chiffres qui donnent froid dans le dos, surtout à un moment où il est constaté un délaissement total dans tous les compartiments de la société. Ce qui a commencé par les autorités au sommet. Car, de par leur comportement à travers les nombreuses manifestations organisées, elles ont fini de faire croire aux populations que le virus avait fait ses bagages, pour définitivement quitter le Sénégal.
Dans ce constat, le Président, premier médecin du pays, se paie des bains de foule depuis plusieurs jours dans différentes localités du pays. Il y a également les organisations politiques de l’opposition, qui ne veulent pas aussi abandonner le terrain à leurs concurrents du pouvoir. Ce qui constitue un cocktail explosif en termes de contaminations, car les populations (militants comme sympathisants) ne respectent aucune mesure-barrière, à un moment où le taux de vaccination est très faible.
Ailleurs, c’est le même constat
Aucune leçon retenue par le Sénégal. Les vieilles habitudes ayant repris depuis fort longtemps. Marchés bondés, voitures de transport surchargées, etc.
Dans tous les cas, Dr. Aliou du Centre des opérations sanitaires d’urgence (Cous), a clairement indiqué qu’«il faut que le ministère de la Santé et de l’action sociale accepte que le Sénégal est dans une troisième vague de la pandémie à Coronavirus.
Cela va faciliter, à titre de communication, surtout dans la mise en place d’une communication sur le risque et l’engagement communautaire. On a la chance d’être dans une troisième vague qui, pour l’instant, ne connaît pas l’amplitude qu’a connu la deuxième».
En tout cas, à ce rythme, le Sénégal risque de revivre les caprices d’un virus malicieux qui se transforme pour devenir plus contagieux, plus ravageur et plus…mortel et qui n’hésitera pas à assommer totalement notre économie et notre système sanitaire.
Tribune