«Le gouvernement du Sénégal a décidé de s’appuyer sur les nouvelles opportunités de financements, comme le financement islamique pour accompagner l’ambitieux programme de transformation économique sur le long terme, sous l’initiative du président de la République du Sénégal, Macky Sall», a déclaré, Abdoul Aziz Tall, Ministre chargé du Plan Sénégal Emergent. C’était à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Forum International sur la Finance Islamique de l’Afrique de l’Ouest, qui permettra au Sénégal de révéler les potentialités que nos pays ont pour exploiter cette opportunité offerte en matière de finance islamique. Car, dit-il, «Le Sénégal est en train d’expérimenter des politiques de financement pour le développement, en l’occurrence le Pse». Il a aussi confié que les finances islamiques constituent une solution idéale pour accompagner le processus de réalisation des projets structurants du Pse, notamment dans les secteurs prioritaires comme l’agriculture, les infrastructures, les services sociaux de base, l’accès des petites et moyennes entreprises à l’investissement etc.
Le Sénégal s’est, en effet, engagé dans sa politique de matérialisation du Pse avec la recherche d’un financement innovant. Mais, selon le ministre chargé du Pse, Abdoul Aziz Tall, «les besoins en terme de financement du Pse sont en perpétuelle évolution. Mais, notre ambition est de bénéficier davantage de la finance islamique qui a un volume global de 2000 milliards de dollar Us». D’ailleurs, Mouhamadou Lamine Mbacké, Président Directeur général de l’Institut Africain de Finance Islamique de préciser : «La Banque Islamique de Développement (Bid) est le premier partenaire du Pse avec 38%. C’est le premier bailleur du Pse. C’est un financement réel et participatif». Et d’ajouter : «Au-delà, des bailleurs classiques, il y a une grosse opportunité d’exploiter ces fonds surtout avec 2000 milliards de dollars. Toute l’Afrique de l’ouest ne dépasse pas les 25%». Ainsi, annonce-t-il, «la projection du Sénégal pour obtenir un deuxième Sukuk de 150 milliards de dollars Us après celui de 100 milliards de dollars».
S’agissant de la spécificité de cette année, le Président de l’Institut Africain de la Finance Islamique renseigne que sa structure souhaite consolider les acquis du premier Forum tenu en 2010 d’abord, ensuite innover en passant d’un forum d’expert en Finance Islamique en Forum d’Investisseurs. «Notre objectif principal cette année, c’est de mettre en rapport les investisseurs de la finance islamique, des pays du Golfe sur l’international, et au niveau national qui ont la volonté pour des investissements dans les pays émergents». Toutefois, M. Mbacké renseigne que les Pme et les Mobile Banking ne sont pas en reste.
Fara Mendy
Le Sénégal s’est, en effet, engagé dans sa politique de matérialisation du Pse avec la recherche d’un financement innovant. Mais, selon le ministre chargé du Pse, Abdoul Aziz Tall, «les besoins en terme de financement du Pse sont en perpétuelle évolution. Mais, notre ambition est de bénéficier davantage de la finance islamique qui a un volume global de 2000 milliards de dollar Us». D’ailleurs, Mouhamadou Lamine Mbacké, Président Directeur général de l’Institut Africain de Finance Islamique de préciser : «La Banque Islamique de Développement (Bid) est le premier partenaire du Pse avec 38%. C’est le premier bailleur du Pse. C’est un financement réel et participatif». Et d’ajouter : «Au-delà, des bailleurs classiques, il y a une grosse opportunité d’exploiter ces fonds surtout avec 2000 milliards de dollars. Toute l’Afrique de l’ouest ne dépasse pas les 25%». Ainsi, annonce-t-il, «la projection du Sénégal pour obtenir un deuxième Sukuk de 150 milliards de dollars Us après celui de 100 milliards de dollars».
S’agissant de la spécificité de cette année, le Président de l’Institut Africain de la Finance Islamique renseigne que sa structure souhaite consolider les acquis du premier Forum tenu en 2010 d’abord, ensuite innover en passant d’un forum d’expert en Finance Islamique en Forum d’Investisseurs. «Notre objectif principal cette année, c’est de mettre en rapport les investisseurs de la finance islamique, des pays du Golfe sur l’international, et au niveau national qui ont la volonté pour des investissements dans les pays émergents». Toutefois, M. Mbacké renseigne que les Pme et les Mobile Banking ne sont pas en reste.
Fara Mendy