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A Monsieur Emmanuel Macron ( Par Boubacar Sadio, Commissaire divisionnaire de police )

Rédigé par leral.net le Lundi 2 Novembre 2020 à 12:32 | | 0 commentaire(s)|

« Vos propos insultants ne nous ont pas seulement offensés, ils nous ont lacéré et saigné le cœur »
Monsieur Macron, au nom de la sacro-sainte liberté d’expression illimitée, permettez-moi de vous dire que vous êtes, certes, très petit par la taille, peut-être même par l’esprit, mais qu’ il y a lieu de reconnaître que vous êtes très grand par votre extraordinaire capacité à commettre des bêtises, à faire des conneries, à sortir des idioties, à dire des imbécilités et à provoquer, mais plus grave encore, à proférer des insultes à travers des excès verbaux dont vous seul, semblez détenir le monopole et le secret.


A Monsieur Emmanuel Macron ( Par Boubacar Sadio, Commissaire divisionnaire de police )
Vos récents, indécents et malveillants propos sur l’islam, vos dénigrements injustifiés sur les musulmans ainsi que vos gravissimes blasphèmes sur notre Cher et Bien-aimé Prophète, Le Sceau des Prophètes (Paix et Salut sur Lui) ont fait plus que nous offenser, ils nous ont littéralement lacéré et saigné le cœur. La colère, ce sentiment négatif et destructeur que tout bon musulman ne veut point voir s’incruster dans son cœur, a malheureusement envahi la plupart des pays à forte communauté musulmane. Vous êtes en train d’en vivre les conséquences.

Monsieur Macron, ainsi s’est installée entre le Président Erdogan et vous, une polémique sur fond d’échanges verbaux amers et acerbes, d’accusations et de menaces réciproques. Le Président turc, s’est érigé normalement et légitimement, en porte-parole de toute la communauté musulmane et vous, en censeur impénitent, digne représentant de ce que vous qualifiez de civilisation occidentale, caractérisée par une dépravation inouïe des mœurs, ou il est toléré voire permis que deux personnes du même sexe s’accouplent.

Vous avez tout récemment déclaré que vous êtes là pour protéger les Français, alors acceptez que le Président Erdogan soit là pour défendre l’islam et ses coreligionnaires. Ce dernier s’est inquiété de votre santé mentale et a demandé à ce que vous soyez étalé sur un divan pour un examen psychiatrique approfondi, ce qui a soulevé un tollé en hexagone et qui vous a effarouché au point de rappeler votre ambassadeur.

Monsieur Macron, vous êtes en réalité plein de contradictions ; comment comprendre qu’ au nom d’une prétendue liberté d’expression sans limite, vous vous moquez du Prophète d’autrui et qu’en même temps, vous déniez à ce dernier, d’user du même droit à la liberté d’expression, pour exprimer ses sentiments et ses opinions. Vous êtes un intellectuel sorti de l’ENA que vous n’avez intégré qu’à votre troisième tentative, c’est bon à préciser, mais votre rationalité ainsi que votre esprit cartésien laissent à désirer.

A y regarder de près, les inquiétudes du Président turc sont plus que fondées ; comment, quelqu’un de normal, doté d’intelligence et d’un esprit sain, peut-il volontairement et consciemment, s’en prendre à toute une religion qui compte plus d’un milliard d’adeptes et à leur Prophète, en espérant s’en tirer à très bon compte, sans aucune réaction hostile ni représailles. C’est ignorer le degré d’irrationalité qui peut animer et habiter certains fanatiques, qu’il faut distinguer des terroristes aveugles qui sèment la désolation au nom d’un prétendu rigorisme religieux. L’intelligence, c’est la capacité à s’adapter à une situation nouvelle, à tenir compte de son environnement et à comprendre son écosystème et la sphère d’intelligibilité des autres, vous en êtes totalement incapable.

Monsieur Macron, vous aimez faire du spectacle, du show, beaucoup de gesticulations et de bruits, du cinéma et vous arrivez à embobiner, à mettre sous votre charme les crédules, et parmi eux, vos valets, vos préfets en fonction dans les départements français hors métropole (pays francophones d’Afrique) sur qui vous exercez une douce, fine et efficace dictature, mais en réalité, vous n’êtes pas intelligent ; vous n’êtes qu’un grand idiot doublé d’un bonimenteur achevé.

Permettez-moi de rappeler à votre belle, jeune et charmante épouse, surnommée « Mémé » à l’Elysée, qu’elle a émis un jugement de valeur très négatif et frustrant sur le port du voile. Elle ne s’est pas vraiment regardée dans le miroir pour oser dire que le voile islamique fait peur aux enfants ; le voile islamique n’est pas plus effrayant que son visage moche, laid et hideux, qui lui confèrerait facilement un rôle de premier plan dans un film d’horreur.

La description est crue et dure, mais elle correspond à la réalité ; et j’espère, qu’au nom de la liberté d’expression sans limite, il me sera reconnu et concédé ce droit. Sur un autre plan, et je ne fais forcément pas allusion à vous, chaque homme est libre de se refuser une descendance ; mais il faut savoir qu’un tel choix, qu’une telle option et qu’une telle décision sont difficilement concevables chez les musulmans qui, tenant énormément compte de la sacralité de la vie humaine en tant que faveur d’Allah, accordent beaucoup d’importance aux enfants, à la postérité et à la lignée, ne serait-ce que pour d’une part, rendre grâce à Allah et d’autre part, agrandir la communauté islamique. Mais il faut être un croyant et pétri de foi pour réfléchir ainsi.

Monsieur Macron, permettez-moi de porter à votre connaissance, le résumé du profil psychologique qu’a fait de vous le Professeur Adriano Sagatori, éminent psychiatre et psychothérapeute italien. Il vous décrit, après avoir rappelé un pan douloureux de votre enfance que, par pudeur, je me garderais d’évoquer, comme « un narcissique malveillant, qui a toujours besoin du regard et de l’admiration des autres pour compenser un complexe d’infériorité ».

Selon le Professeur, il n’y a pas de limites dans tout ce que vous entreprenez, et c’est ce qui semble expliquer votre acharnement contre l’islam et votre haine des musulmans. Le professeur vous classe dans la catégorie des déviants ; « vous êtes un psychopathe et comme tous les psychopathes vous ne ressentez jamais de remords ni de sentiment de culpabilité », c’est ce qui explique que vous restez sourd et totalement indifférent aux indignations des musulmans, pour lesquels que vous n’avez que du mépris.

Monsieur Macron, à la suite des récents attentats dans une basilique de la ville de Nice que nous condamnons de la manière la plus ferme et la plus vigoureuse, vous avez déclaré, adoptant un ton grave, une posture guerrière et une allure martiale, que vous ne céderez jamais et que les Français continueront à exercer dans toute sa plénitude, leur droit fondamental et inaliénable de s’exprimer librement, leur droit au blasphème.

A votre droit à la liberté d’expression si maladroitement exprimé, des musulmans, plus motivés et plus déterminés que vous, parce qu'animés d’une force spirituelle incommensurable, opposeront ce qu’ils considèrent comme un devoir moral, un impératif irréfragable, c’est-à-dire défendre l’Islam et laver tout affront envers le Sceau des Prophètes d’où qu’il vienne et ce, aux prix de leur vie déjà et très tôt donnée en sacrifice à la cause d’Allah. Ceci doit être très clair dans votre tête, vous qui, en réalité, n’êtes que le porteur d’eau d’une coalition anti islamique de dimension mondiale, une entreprise diabolique universelle.

Monsieur Macron, on ne vous demande pas de céder, on vous demande, tout simplement, de faire montre d’un minimum de compréhension, de lucidité et d’esprit d’ouverture et de tolérance, pour cultiver des rapports intelligents et des relations de respect mutuel entre les différentes confessions religieuses. Vous semblez perdre de vue que vous êtes à la tête d’une république composée de citoyens et de citoyennes de toutes les races, de toutes les confessions, de toutes les croyances et de toutes les idéologies ; votre discours doit être fédérateur et unificateur et non pas constituer un facteur d’exclusion et de fractures sociales entre les différentes communautés.

Vos déclarations, souvent faites sous le coup de l’émotion et votre stratégie globale de lutte contre ce que vous qualifiez « d’extrémisme religieux islamique », démontrent à suffisance que vous n’avez aucune maîtrise des enjeux et que vous avez une compréhension viciée, partielle et parcellaire de la problématique que vous vous acharnez à combattre sur la base d’une grille de lecture inadéquate et à partir d’un prisme tronqué et déformant.

Monsieur Macron, vos erreurs conceptuelles ainsi que vos réponses stratégiques inefficaces résultent, simplement mais essentiellement, d’un mauvais postulat de base, consistant à réduire le terrorisme à l’islam et vice-versa ; une vision réductrice et une vue étroite sur un problème qui se pose en d’autres termes. Ne lisez-vous pas les rapports que vous établissent vos efficaces services de renseignements ?

Par rapport à la problématique globale du phénomène terroriste, votre discours va-t’en guerre, vos sempiternelles diatribes contre l’islam de même que vos perpétuelles philippiques contre les musulmans, sont plus que contre-productifs. Ils produisent l’effet contraire de vos objectifs ; ils créent un rapprochement involontaire entre les musulmans modérés qui n’ont jamais cautionné les actes terroriste et les auteurs de ses actes, ils élargissent la base affective des extrémistes et leur offrent de nouvelles opportunités de recrutement.

Plus inquiétant encore, ils font entrer en scène de nouveaux acteurs que vous appelez les auto- radicalisés, qui agissent en loups solitaires avec des moyens rudimentaires et accessibles. Le profilage de ces nouveaux acteurs montre nettement qu’ils n’appartiennent pas aux réseaux classiques terroristes, ils n’ont pas de réseaux de soutien ; ils agissent le plus souvent en réaction aux discours haineux que vous développez et qui stigmatisent indistinctement, l’islam, les musulmans et le terrorisme.

Votre amalgame, sciemment élaboré et construit à dessein, est à la base de ce nouveau phénomène de « l’auto radicalisation » ; moins que des terroristes, ce sont des musulmans pratiquants qui, se sentant offensés, expriment leur frustrations, leurs colères et leurs révoltes, ce n’est peut être pas justifiable mais c’est explicable.

Monsieur Macron, votre attitude, votre comportement et votre discours pourrait s’expliquer aisément par le fait que votre personnalité baigne dans un environnement social déserté par la foi et qui se noie totalement dans une abjecte mécréance ; vous semblez n’avoir ni foi, ni convictions religieuses encore moins la plus petite fibre spirituelle. La croisade que vous et les vôtres menez contre l’Islam, vos assauts contre notre foi et vos attaques contre les musulmans, sont irrémédiablement voués à l’échec.

Pour votre gouverne, sachez que le musulman se nourrit d’une philosophie de vie qui repose essentiellement d’abord, sur la foi qui le rend indifférent à toutes formes de menaces et lui permet d’ignorer tout obstacle ; ensuite, l’espoir qui constitue pour lui une source nourricière et permanente de motivation ; et enfin, la persévérance et l’endurance qui irriguent ses extraordinaires capacités de résistance à toutes les épreuves dont il sortira toujours vainqueur.

L’Islam ne correspond guère aux clichés qui orientent vos opinions ; c’est une religion de paix qui accepte la liberté de culte et qui prône le dialogue. Venez au Sénégal pour vous en rendre compte. Autant l’Islam prône la paix, la concorde et le respect de chacun dans ses convictions cultuelles et religieuses, autant il saura toujours se dresser avec la force et l’énergie nécessaires, pour apporter les réponses qui s’imposent à toute autre forme de posture hostile.

Monsieur Macron, concernant justement notre pays, permettez-moi une petite digression pour faire parvenir à votre ami son Excellence, le Président Macky Sall, et ce, de la part des Sénégalais, une question et deux exigences. La question est de savoir s’il se réclame toujours « Charlie » ?

Le cas échéant, qu’il sache que la majorité des musulmans sénégalais pourrait le considérer comme banni de leur communauté religieuse ; et tant mieux s’il ne l’est plus. La première exigence consiste à lui demander de condamner vos propos, officiellement, solennellement et publiquement, avec la plus grande vigueur. La deuxième exigence lui impose de présenter ses excuses publiques aux Sénégalais en général et aux musulmans en particulier, pour s’être rendu le dimanche 11 janvier 2015 à Paris, à bord de l’avion de commandement, pour participer à une manifestation organisée au nom de la liberté d’expression sans limites et du droit de blasphémer le Sceau des Prophètes (PSL), le dernier des Messagers d’Allah.


Il ne saurait se soustraire à ces deux exigences que l’on cherche à nous faire oublier à travers une stratégie de diversion portant sur un changement de gouvernement, un véritable épiphénomène. Au Sénégal, nous n’avons pas un problème d’équipe mais plutôt un problème de coaching ; nous n’avons pas un problème de gouvernement mais plutôt de Président. Que vaut un gouvernement qui n’a aucune responsabilité devant le peuple ?

Monsieur Macron, revenant à vous, je vais conclure en citant le Professeur Adriano Sagatori: « Macron est dangereux pour la France et pour les Français ».

Ressaisissez-vous et présentez vos excuses aux musulmans du monde entier qui, au nom de l’islam, les accepteront volontiers. Faites preuve de modestie et d’humilité, dont on dit que c’est une affinée et raffinée de l’intelligence ; prouvez que vous êtes intelligent.

Pour votre information, sachez que vous et moi partageons le fait d’avoir fréquenté le même établissement, le lycée Henry IV de Paris, sis au 5ème Arrondissement, à quelques encablures de la grande bibliothèque Ste Géneviève et séparé du Panthéon par une petite rue.

Seulement, vous n’étiez pas encore de ce monde quand je quittais l’établissement. Comme vous le constatez, le droit d’aînesse ainsi que la liberté d’expression sans limite, constituent deux faveurs qui m’autorisent à vous dire certaines vérités.

Le jour du FRACAS, le voile pudique de l’ISLAM servira de linceul à toute l’humanité.

Dakar le 31 Octobre 2020.

Boubacar Sadio
Commissaire divisionnaire de police de classe
Exceptionnelle à la retraite