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ADBOULAYE SEYE, PORTE-PAROLE DE LA GÉNÉRATION DU CONCRET : « Karim Wade ira à la conquête des urnes comme tout le monde »

Où était Cheikh Tidiane Gadio quand se passaient les actes qu’il décrie à travers son mouvement ?, s’interroge le porte-parole de la Génération du concret, qui invite l’ancien ministre des Affaires étrangères à « l’éthique en politique ». Dans l’entretien qu’il nous accordé, il déclare que le leader de la Gc ira à la conquête des urnes comme tous les autres aspirants à la présidence de la République.


Rédigé par leral.net le Samedi 15 Mai 2010 à 13:41 | | 10 commentaire(s)|

ADBOULAYE SEYE, PORTE-PAROLE DE LA GÉNÉRATION DU CONCRET : « Karim Wade ira à la conquête des urnes comme tout le monde »
Depuis quelques temps des mouvements sociaux prolifèrent au Sénégal. Quelle appréciation faites-vous de cela ? C’est au plus grand bonheur de la démocratie sénégalaise. Aujourd’hui, nous vivons une démocratie majeure qui enfante des mouvements sociaux. Il faut rendre hommage à la démocratie sénégalaise et à celui qui aura été pendant plus d’une moitié de siècle l’animateur de cette démocratie, Me Abdoulaye Wade. S’il n’y avait pas ce long combat de Me Abdoulaye Wade, nous n’en serions pas là aujourd’hui. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que ces mouvements ont généralement comme levier commun le dénie à Karim Wade de se présenter à d’éventuelles élections présidentielles qui se passeraient après 2012.

Pourquoi il est le point commun de ces mouvements ?

Quand le président de la République a confié l’Anoci à Karim Meïssa Wade, il y avait beaucoup de gens qui pensaient que cet homme n’allait pas réussir sa mission. Et comme il est allé au-delà de ce qu’on attendait de lui, ceux qui veulent lui barrer la route tentent de noyer tout le travail qu’il a abattu. Karim a mobilisé des fonds pour transformer la capitale. Il a mobilisé un savoir-faire extraordinaire et montré comment on peut en moins de 2 ou 3 ans transformer le visage d’une capitale. Karim a montré aux Sénégalais comment on transforme un pays. Après le sommet de l’Oci, l’opposition s’est dit que si nous n’arrêtons pas cet homme, nous allons tout perdre. C’est pourquoi, l’opposition a lancé le Front Siggil Sénégal. Elle a également lancé les assises nationales fédérant les adversaires du régime autour du Parti socialiste pour dresser une armée contre Karim Wade. Presque tous les membres des assises nationales étaient inscrits dans les listes électorales. Depuis lors, il y a une cabale médiatique contre Karim Wade, mais cela ne fait que renforcer sa détermination à diriger ce pays un jour ou l’autre.

On n’entend pas le ministre d’Etat, Karim Wade, répondre aux accusations à son endroit ; est-ce que son attitude ne conforte pas la position de ses adversaires ? Pourquoi répondre à des procès de sorcellerie ? Pourquoi répondre à des gens qui ne font que crier ? Il y a un célèbre philosophe qui disait que le cri n’a pas une dignité. Quand quelqu’un crie ce n’est même pas la peine de répondre. Ils n’ont qu’à crier, mais ce qui est sûr, Karim Wade et son équipe ont une méthodologie bien claire. Ils savent ce qu’ils font et où ils veulent aller. Ils vont atteindre leurs objectifs.

Pourquoi Karim Wade observe le silence face aux accusations de scandales financiers ?

Parce que ça n’existe pas. Ça fait partie de ce vaste complot pour barrer la route à Karim Wade. Ce sont des élucubrations qui n’existent pas. Il n’y a pas de documents plus clairs que ceux de l’Anoci. Tout a été fait selon les règles de Bonne gouvernance.

Son silence fait un peu de lui un homme politique virtuel, cela ne donne-t-il pas plus d’armes aux « comploteurs » ? Il n’est pas virtuel. Karim Wade a reçu une mission du président de la République. Il a un grand département qui part des Transports aériens à l’Aménagement du territoire. C’est quelqu’un qui travaille à peu près 20 heures par jour. Il n’a pas le temps de répondre. Il a une mission, il essaye de l’accomplir dans les règles de l’art. On l’attaque, mais on ne dit jamais ce qu’il a fait. La recapitalisation des Ics, de la Sar, les routes, ce sont autant de chantiers qu’il a réalisés.

Parmi les initiateurs des mouvements figurent l’ancien ministre des Affaires étrangères, qui vient de lancer un mouvement. Quelle appréciation faites-vous de sa démarche ?

Je ne partage plus les convictions politiques de Cheikh Tidiane Gadio, mais j’ai de l’estime pour lui. Mais je retiens que son texte est structuré autour de trois points : la question la Bonne gouvernance, la supposée dévolution monarchique du pouvoir, le tripatouillage institutionnel. Ces trois questions n’ont aucun fondement actuellement. Cheikh Tidiane Gadio a fait 9 ans dans le gouvernement. Où était-il quand se passaient les actes qu’il décrie aujourd’hui ? Les Sénégalais vont juger. La grandeur d’un homme politique est de poser des actes qui transcendent les intérêts particuliers. Si Gadio avait eu conscience de ces faits quand il était ministre d’Etat, il aurait pu dire : monsieur le président de la République, je ne peux plus être avec vous. C’est là où il aurait été un homme d’honneur pour le Sénégal. Il aurait posé les jalons d’une éthique. Parce que c’est la question de l’éthique qui se pose. Où était Gadio pendant 9 ans ? Avait-il les yeux fermés sur certaines réalités ? Cheikh Tidiane Gadio n’est pas seul à être dans cette situation. Quand ils sortent du gouvernement, ils décrient la gestion du régime. Le disque est même rayé au niveau de l’opinion publique. Idrissa Seck, Macky Sall, Abdoulaye Bathily ont fait la même chose. Cette stratégie ne vend plus. Cheikh Tidiane Gadio sait que depuis 2000, ce pays n’a jamais été aussi bien entretenu au plan de la gestion. Il y a la création de nombreux corps de contrôle. Il parle dévolution de monarchique du pouvoir...Abdoulaye Wade a été élu de manière démocratique. Karim ne dérogera pas à cette règle. Il fera comme tout le monde. Abdoulaye Wade n’est pas un roi qui désigne son prince héritier. Karim ira à la conquête des urnes comme tout le monde.

Quand ?

Quand le moment sera favorable pour qu’il le fasse, il le fera. Il a son timing. Il a son agenda. Personne ne peut lui imposer ce qu’il doit faire.


Propos recueillis par Babacar DIONE


Sahaba net


1.Posté par expert le 15/05/2010 15:15 | Alerter
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Cet incapable là qui n'a même pas pu gagner dans son bureau de vote sera battu à plate couture,il va encore être ridicule

2.Posté par Syndielly le 15/05/2010 15:20 | Alerter
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Karim ira à la conquête des urnes comme tout le monde.

Quand ?

Quand le moment sera favorable pour qu’il le fasse, il le fera. Il a son timing. Il a son agenda. Personne ne peut lui imposer ce qu’il doit faire.


CE QUE TOUS LES Sénégalis SOUHAITENT EST QU'ILS SE PRéSENTENT POUR LES ELECTIONS DE 2012. Et seulement cela.

3.Posté par Pape le 15/05/2010 15:48 | Alerter
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Vous racontez des histoires, Idrissa Seck n'a pas fait la même chose, il est sorti du gouvernement en Avril 2004 et jusqu'en juillet 2005 personne ne l'a entendu. Il a fallu les accusations sur les chantiers de Thiès pour qu'on l'entende se défendre, parce qu'il en avait les moyens contrairement à celui que vous défendez.

4.Posté par alou le 15/05/2010 15:56 | Alerter
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Karim est gardé en joker pour après 2012. Le plan de wade est de tout faire pour passer cet écueil de 2012 avec succès et alors la voie sera ouverte pour Karim Wade, donc son timing c'est après 2012 et à condition que son papa gagne, car je vois mal ce nullard et poltron rester dans le pays en cas de résultats contraires. MAIS THIEUY CET ECHEANCE DE 2012 RISQUE D'ÊTRE FATAL AUX LIBÉRAUX TANT ILS SONT VOMIS PAR LE PEUPLE

5.Posté par qu'il repond a latif d'abord le 15/05/2010 19:13 | Alerter
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VENTE DE LA LICENCE SUDATEL
Les secrets de la transaction
mercredi 12 mai 2010
En 2007, le sénégal avait décidé de mettre sur le marché une troisième licence de téléphonie mobile.
Dès que l’opération de vente de la licence a été lancée, la compagnie soudanaise a acheté le dossier d’appels d’offres et a fait une proposition technique et financière. Elle a cependant pris la précaution de s’entourer des conseils de lobbyistes arabes et américains associés dans le cadre d’un consortium pour gagner la mise. C’est dire que la partie soudanaise a mené un lobbying intensif auprès des autorités sénégalaises pour obtenir l’attribution d’une licence de téléphonie dans notre pays. Ces mêmes autorités ont été travaillées au corps par ce groupe de lobbyistes arabes. Certains d’entre eux ont été au final floués dans cette affaire. Pourtant, le cabinet a fait du « bon travail » au regard de l’issue des négociations pour le compte de son mandataire, conformément aux termes de référence de sa mission. Trois personnes centrales ont coordonné et animé les pourparlers qui ont abouti à l’achat de la licence par sudatel. Ce sont : hussein abou Basseet, hamsa al hassan et abdel aziz osman. Ces trois personnes-clés ont géré pour le compte de sudatel le lobbying qui a amené les autorités sénégalaises à préférer la société soudanaise à ses concurrents de l’époque. L’accord général conclu entre sudatel et ses lobbyistes prévoyait le paiement d’une commission de 10 millions de dollars (5 milliards cfa) pour les experts qui ont conduit les transactions douteuses avec la partie sénégalaise. Les responsables ont tardé à payer les montants dus. Ils ont d’ailleurs opéré en distinguant dans les procédures de paiement la part des arabes et celle due aux américains.
LES TRACES DES VIREMENTS FRAUDULEUX
Une correspondance du cabinet de lobbyistes en question, datée du 05 décembre 2007, confi rme l’accord conclu avec les mandataires de sudatel. Dans cette lettre, les experts réclament leurs honoraires. Le Directeur dudit cabinet confi e à un de ses collaborateurs la tâche « d’encaisser l’intégralité de la facture impayée pour les services offerts lors de la transaction concernant la licence octroyée à Sudatel par le Sénégal ». Cette facture a été payée pour ce qui concerne les experts américains, alors que rien n’a été fait pour les Arabes qui ont fi ni par attraire sudatel devant les juridictions en tentant d’installer dans la cause l’etat du sénégal.
En outre, la vente de la licence devait donner lieu au paiement de 30 millions de dollars à des responsables sénégalais hauts placés (15 milliards cfa). La Gazette affirmait dans une de ses livraisons que le gap de 20 milliards CFA constaté entre le montant annoncé initialement (100 milliards CFA) et celui retenu en définitive (80 milliards CFA ) avait servi à payer des personnes non encore identifiées, à titre de commissions diverses.
Nous avons obtenu copie d’un ordre de virement émis par la Abu Dabi Islamic Bank qui a effectué le paiement de ces commissions évaluées à 110 100 000 110 100 000 dirhams vers la Al Salam Bank. Ce montant en dirhams, une fois converti sur la base de 3, 56 représente les 30 millions de dollars ci-dessus mentionnés. Un manque à gagner pour le contribuable sénégalais que des étrangers et nationaux se sont partagés après la vente de la licence Sudatel. Ce virement a été fait au profit de la société Red Sea Holding, une compagnie off Shore. Selon des sources, très au fait du dossier, cette société, administrée par un de nos compatriotes installé à Dubaï, appartient à des Sénégalais. Son administrateur est remarquablement bien implanté dans l’Emirat où il opère sur le marché financier local.
Cependant l’argent qui a été viré a juste transité dans les comptes de la Red Sea Holding pour être immédiatement transféré dans des comptes ouverts en Allemagne.
La Gazette est en possession de documents dont un mail par lequel le premier responsable de cette société off Shore, un sénégalais établi à Dubaï, réclame pour le compte de tiers, le paiement de 10 millions de dollars. Nous disions dans nos éditions précédentes que la vente de la licence Sudatel constitue une véritable nébuleuse qui n’a pas fini de dévoiler tous ses secrets. D’ailleurs d’autres documents font état de ces 10 millions de dollars qui doivent être payés au cabinet d’expertise en plus de lever un coin du voile sur des transferts de fonds pour ainsi établir de façon claire le paiement de la commission de 30 millions de dollars. Ce document que nous publions en fac-similé établit également une autorisation de transfert de fonds de l’ordre 100 millions de dollars et de 30 autres millions de dollars.
LES NON-DITS DU DEMENTI DU MINISTRE
Le paiement par Sudatel de la facture due à l’Etat du Sénégal pour opérer dans ce pays ne s’est pas déroulé comme indiqué par le ministère des Finances dans un communiqué rendu public, il y a de cela quelques semaines. La réalité des faits est que 67 millions d’euros ont été transférés par les Soudanais dans une banque allemande (Dresdner Bank de Francfort) alors qu’un autre virement du même montant a été fait à la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Ce sont, d’ailleurs, ces virements que le ministère des Finances indiquait dans son communiqué-réponse à notre enquête, sous forme de mise au point parue dans la presse locale. Il avait cependant omis de faire mention de l’avis de crédit d’un montant de 110 100 000 110 100 000 dirhams déposés pour le compte de Red Sea Holding à Al Salam Bank de Dubaï.
Dans le communiqué en question, il est dit que « Sudatel a réglé la totalité de la licence par deux virements sur un compte du trésorier général du Sénégal à l’agence nationale de la BCEAO. Un premier virement de 100 526 226,14 dollars crédité sur le compte du trésorier général en date du 19 novembre 2007 d’un montant de 44 775 208 727 F Cfa soit 68 229 365,67 d’Euros. Un second virement de 99 473 773 99 473 773, 46 dollars toujours crédité sur le compte du trésorier général d’un montant de 44 306 437 814 F Cfa soit 67 544 729 67 544 729, 02 Euros ».
Contrairement à ce qui est mentionné dans le communiqué, les relevés dont nous disposons montrent que l’argent n’a pas été directement versé dans le compte du trésorier général. Le premier virement, en provenance de la Islamic Bank d’Abu Dabi, a transité par d’autres comptes (à la Dresdner Bank AG de Francfort et à la Société générale de banque à Paris) avant d’atterrir à la United Arab Bank d’Abu Dabi. S’agissant maintenant du second versement, il a été bien envoyé à la BCEAO au nom du gouvernement sénégalais. La gazette détient des preuves écrites qui confi rment effectivement que les arabes qui réclament au gouvernement du sénégal leur part de millions de dollars dans le partage du gâteau de sudatel, ont saisi la justice d’abu dabi pour rentrer dans leurs fonds. Ils ont attaqué à la fois le gouvernement sénégalais et sudatel pour défaut de paiement. D’ailleurs, les responsables de sudatel ont même été convoqués par le tribunal de première instance de dubaï. Pour éviter que l’affaire ne fasse trop de vagues au soudan et n’éclabousse certains hauts responsables, les parties en confl it ont d’un commun accord décidé de saisir un arbitre ayant déjà rendu son verdict et condamné les parties défaillantes à s’exécuter.
Pour la partie arabe, le juge arbitral a décidé de leur allouer 2 millions de dollars (1 milliard cfa). selon nos sources, certains milieux au soudan exigent qu’une enquête soit diligentée contre les anciens responsables de sudatel, pour établir le montant exact des commissions payées en plus de déterminer le préjudice subi par la compagnie nationale, sudatel. D’après des informations recueillies auprès de sources à abu dabi, l’ancien directeur général de l’artp, daniel goumalo seck, a été entendu comme témoin par la justice de ce pays afi n de déterminer quels étaient les fondements des prétentions des arabes qui réclament des paiements de commissions.
Ce dernier a témoigné en faveur des autorités de la société sudatel qui ont soutenu devant le juge arbitral que les arabes qui leur réclament des commissions dans la transaction intervenue entre elle et le gouvernement sénégalais devaient être déboutés car n’ayant rien fait pour l’octroi de la licence. le tribunal arbitral, nous l’avons déjà dit, ne les a pas suivis. Aussi sudatel a-t-elle été condamnée à payer un principal et des dommages et intérêts aux requérants.
L’IGE L’AVAIT FLAIRE
lors de leur passage aux fi ns d’inspection à l’artp, pour faire la lumière sur les primes exceptionnelles, les inspecteurs généraux d’etat avaient été intrigués par l’écart constaté entre le montant de 100 milliards cfa déclaré au préalable et les 80 milliards offi cialisés par les pouvoirs publics. l’ige s’était d’ailleurs interrogée en ces termes : « la différence de 20 milliards est assez grande pour une simple erreur de conversion ? » aujourd’hui, la réalité est que beaucoup de milliards ont été soustraits aux sénégalais. c’est d’ailleurs ce qui justifi e toutes les confusions volontairement entretenues par les autorités, notamment, sur le coût réel de la licence de sudatel. Théoriquement, le troisième opérateur de téléphonie mobile a acquis sa licence après avoir versé 200 millions de dollars à l’etat. ce montant a été évalué, dans un premier temps, par les autorités en charge de cette affaire, à 100 milliards de fcfa. par une pirouette extraordinaire, les mêmes autorités sont revenues pour annoncer la somme de 80 milliards de fcfa. récemment, le ministère des finances a apporté du nouveau en déclarant 89 milliards cfa, pour essayer de battre en brèche des informations publiées par la gazette.
Nos dirigeants ont justifié l’écart de milliards constaté par le changement de taux du dollar. un argument laborieux qui peine à convaincre ! au moment où les nouvelles autorités installées au pouvoir en 2000, expliquaient offi ciellement que la privatisation de la senelec avait été faite dans des conditions inacceptables au profi t du groupe franco-québécois (hydro-québec), elles avaient soutenu qu’une nouvelle privatisation serait engagée dans la transparence totale. Le gouvernement expliquait surtout en privé que de fortes sommes avaient été payées sous forme de commissions aux socialistes sortants qui avaient accepté, disait-il, de brader un instrument économique national d’importance capitale. Comme si le ridicule ne tuait pas, nos autorités poursuivent et mettent aujourd’hui la compagnie millicom qui exploite la deuxième licence de téléphonie au sénégal, dans une situation intenable.
Alors que pour l’octroi d’une licence à sudatel, elles ont accepté et favorisé le paiement de commissions occultes diverses dont la gazette a pu remonter les traces jusque dans les banques arabes et allemandes.
Alioune Badara COULIBALY et pape adama TOURE


6.Posté par ross le 15/05/2010 20:47 | Alerter
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combien il te paye pourk tu sois son laudateur "ki ne dit rien consent", avc tte la manne financiére kon l8 a donné, kesce kil a fé de bon ,ke dalle, sinon d scandale sur scandale et toz dire kil ira à la conkéte des urnes!!!!!!!!!!!!

7.Posté par baba le 16/05/2010 00:58 | Alerter
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NOUS AVONS VU LE RESULTAT DE SON DERNIER PASSAGE DEVANT LES URNES, CELA NE VOUS EDIFIE PAS? IL N EST MEME PAS ARRIVE A GAGNER SON BUREAU. ESSAYEZ DE FAIRE LE RATIO BUDGET DE CAMPAGNE/NOMBRE DE VOIX

8.Posté par GADIO etait la! le 16/05/2010 09:41 | Alerter
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REPONSE A LAMINE BA : Pourquoi Lamine Bâ s’attaque à Gadio
Écrit par JEAN MEÏSSA CISSE
Samedi, 15 Mai 2010 16:13

En escale technique à Sidney pour reprendre mon vol sur Hongkong, je suis tombé sur le texte de Lamine Bâ contre Dr Gadio qui aurait commis un crime de lèse-majesté en publiant son Manifeste du 08 mai 2010. Je me suis demandé très sincèrement si c’est le même Lamine Bâ qui fut ministre dans le Gouvernement du Sénégal et qui a été chassé à deux reprises par Wade, pour incompétence technique et intellectuelle. Certainement, il n’a pas eu vent des commentaires peu élogieux faits par son Patron sur sa personne quand il le renvoyait de son dernier poste ministériel. Je me demande sérieusement si ce Monsieur mérite le titre de «Docteur» ! Car en lisant son torchon- tissu de mensonges et d’injures gratuites, je me suis dit que le Président n’a vraiment pas de chance d’avoir des gens propres et lucides, intellectuellement solides, pour être à la hauteur de Gadio que je connais à peine pour l’avoir rencontré, une seule fois, il y a cinq ans, dans un vol Dakar-Paris. Relisez le Manifeste de Gadio et comparez-le au texte de Lamine Bâ, vous vous rendrez compte que cet «insulteur» n’a répondu à aucune des problématiques soulevées par celui qu’il nomme Docteur, Excellence, Monsieur le ministre d’Etat, le néo-rebelle, le diplomate chevronné, Tidiane… ; ce qui déjà, traduit éloquemment un complexe et une jalousie maladive de sa part, complexe et jalousie de voir son Président le préférer à Gadio, pendant dix ans, complexe et jalousie de n’avoir jamais réussi à s’asseoir sur le fauteuil du «prestigieux ministre des Affaires étrangères «dont il a toujours rêvé à la folie. OUI, à la folie : ce Lamine est allé jusqu’à voir un conseiller du Président et un ancien Directeur général d’un quotidien de la place pour qu’ils l’aident auprès du Président afin qu’il devienne ministre des Affaires étrangères», car «Gadio n’est pas du parti et il a trop duré à ce poste ; je suis responsable aux relations internationales du Parti et je connais bien les idées du Président». Ce ne doit pas être certainement le même Lamine Bâ qui a signé ces injures, lui qui, renvoyé du Gouvernement et mis sur la touche du parti, battu à plate couture aux Parcelles Assainies par et le Pds et le musicien Demba Dia lors des dernières élections locales, a tenté de joindre …Gadio, il y a cinq mois, pour «faire alliance contre le père et le fils qui veulent nous humilier» (J’ai cité).

Ce n’est pas parce qu’il a fait toutes les courbettes possibles et inimaginables pour retrouver un poste bidon de «ministre conseiller chargé des Relations internationales et des Affaires humanitaires» (sic !) qu’il se croit permis d’insulter son ex-futur allié. Rien dans cette pseudo-réponse ne répond aux lancinantes interrogations du manifeste de Dr Gadio : affaissement des institutions, projet de succession dynastique, mal-gouvernance, corruption, et j’en passe. Vous le voyez, c’est lui qui est allé dans les poubelles et les caniveaux, car son niveau intellectuel et de culture ne le prédestine pas à l’élévation morale et éthique. Lamine Bâ veut-il dire qu’un ancien ministre d’un gouvernement n’a pas le droit de s’opposer et, dès qu’on est limogé d’un gouvernement, on doit se taire et regarder faire ? Pourquoi alors s’était-il opposé et fait campagne contre son parti, le Pds lors des Locales du 22 mars 2009 ?

Ah oui, le président s’est employé «à sauver (l’) honneur» et à préserver (la) «carrière (de Gadio) au détriment de celle de ses militants et cadres qui auraient pu, en dix ans, trouver des postes diplomatiques dans les différentes ambassades et organisations du système des Nations Unies» (Lamine dixit). Le Président appréciera cette critique personnelle à lui adressée. Une critique qui reflète et exprime, à cœur ouvert, la frustration de ce monsieur qui a dépensé ses petits sous en costumes et cravates acceptables, juste pour se faire ministrable aux Affaires étrangères. Et ce, depuis qu’on lui a dit : «Si tu veux être ministre des Affaires étrangères, va te payer de beaux costumes, et voilà quelques millions.» C’était à Paris, n’est-ce pas Lamine, lors d’un déplacement de ton Boss. T’en souviens-tu, encore ?

Lamine, c’est toi qui as écrit que «dans tous les pays du monde, les ministres des Affaires étrangères changent en moyenne après deux à six années de fonction». C’est écrit dans quel bréviaire d’administration publique ? Combien d’années Andrei Gromyko a-t-il passées à la tête de la Diplomatie soviétique ? Tu es allé jusqu’à réveiller Talleyrand pour dire au Président que «maintenant, j’ai assimilé l’histoire diplomatique, please, donnez-moi les Affaires étrangères, ne serait-ce que pour trente secondes et on me reconnaîtra, parmi les cadavres, en tirant les tiroirs de la morgue, comme un ministre des Affaires étrangères». Le brillant avocat, Maître Madické Niang, successeur de Gadio, appréciera le clin d’œil sur la durée de vie d’un ministre des Affaires étrangères ; le Président aussi. «Deux à six années…», je consens avec toi que ton deadline n’a pas été celui du Président et que tu as dû, Lamine, attendre trop, trop, trop longtemps, presque dix ans, en vain. Le chef de l’Etat t’a encore zappé au profit de Me Niang. Je partage tes douleurs et ta peine. Ça viendra, peut-être, un jour, je prie pour toi, mais fais gaffe à ce que tes costumes et cravates, qui commencent déjà à prendre de l’âge, soient toujours au point. Car le Président n’aime pas des ministres mal habillés et mal chaussés, qui font des fautes, qui ne parlent pas aisément français et qui ne savent pas bien se tenir autour de la table du Conseil des ministres. Il n’aime pas un ministre des Affaires étrangères au discours sans contenu et qui échoue dans toutes les missions qu’il lui confie, comme tout récemment à Haïti d’où tu es rentré (?), avec le Professeur, sans résultat, pour des dizaines de millions de nos pauvres francs dépensés. Le Président aime les meilleurs ministres des Affaires étrangères d’Afrique qui l’aident à signer l’Accord de Paix de Bouaké en Octobre 2002, à éviter une guerre civile à Madagascar, à organiser, pour la deuxième fois dans son pays, un Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci), à faire passer, comme lettre à la poste, la parité Hommes¬ Femmes à la Commission de l’Union africaine. Mais aussi à rétablir les relations diplomatiques avec la Grande et éternelle Chine de Mao, à le faire inviter aux différents Sommets du G8, à conclure des accords historiques comme celui de Dakar qui a mis fin à la crise en Mauritanie, à lui ramener 540 millions de dollars US pour financer des routes et des ponts, l’agriculture et le commerce, l’emploi des jeunes, à faire élire et réélire son pays au Conseil des Droits de l’Homme…

Oui, Lamine, tu as vraiment trop attendu, j’en conviens avec toi, «Pds de lait», alors que, comme tu le confesses si clairement, «Gadio a été maintenu à ce poste pendant dix ans, contre la volonté» du Parti auquel il n’appartient pas. Mais, depuis quand le Président tient-il compte de la volonté du Parti pour nommer ou démettre un de ses ministres ?

Gadio, dit Lamine, a «ignoré l’axe Dakar-Téhéran qui aurait pu servir à résorber notre déficit énergétique». Très bien, les Sénégalais ne le savaient pas. Et que faisait alors le Président pour ne pas le limoger ou le rappeler à l’ordre ? Sais-tu, Lamine, que Gadio s’est rendu, au moins quatre fois en Iran et le Président beaucoup plus de fois ? Sais-tu que c’est sous son magistère que deux Présidents iraniens (l’actuel et l’ancien) ont effectué une visite officielle au Sénégal ?

Et «l’axe Dakar-Paris» dont tu parles sans rien en connaître, qu’est-il devenu depuis le départ de Gadio, il y a huit mois ?

Grand mensonge quand tu écris que «les libéraux n’ont découvert l’homme qu’après 2000». De quels libéraux parles-tu ? Comment alors le président l’a connu pour le faire venir à Dakar et le nommer ministre des Affaires étrangères en avril 2000 ? Le Président n’est-il pas le premier des Libéraux ? Tu vois que la haine et l’envie de plaire à tes Patrons et commanditaires te poussent à la contrevérité historique ?

Le chef de l’Etat, grand panafricaniste, appréciera ce passage de ton torchon quand tu parles de «mascarade panafricaniste» : «Le président cherche toujours et encore des alliés dans son combat historique pour la Renaissance africaine.» Ah bon, et il n’en a pas encore trouvé, monsieur l’ancien futur ministre des Affaires étrangères ?

Le «long séjour de Gadio à la tête de la Diplomatie sénégalaise et, consécutivement, ta longue attente dans les couloirs du Gouvernement, t’ont rendu amnésique, à ce point. Qui l’eût cru ? Gadio, «un bon professeur de télé», a un métier. Et toi, quel est le tien ? J’attends ton Acte II pour te le dire.

Bonne digestion ! A bientôt, Lamine !

9.Posté par titi le 17/05/2010 02:42 | Alerter
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c'est qui JEAN MEÏSSA CISSE ?
merci google ,c'est le directeur de publication de ....

ce texte me rassure ,merci .

10.Posté par apolo57 le 17/05/2010 19:41 | Alerter
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Ce qui est dommage au PDS nous avons des incapables. Des gens qui n'osent pas dire à Wade de se reposer. Que peut faire Jules Ndéné sans Wade, Habib Sy, Farba, Daouda Faye, Fada, ce sont des gens qui au plus ne peuvent être que des députés. Ils ne peuvent avoir le courage de dire à Wade laisse nous le parti et reposes toi.
Avec 86 ans Wade continue d'être le meilleur au PDS. Ce sont vraiment des minables. Revenant sur Karim les militants du PDS s'il y en a toujours se croient malins. Mais il sse trompent eux mêmes. Par ce que en ce moment il distribuent de l'argent du contribuable comme ils veulent mais nous savons où nous allons.
WADE sera battu dés le premier tour en 2012. Cela est sûr et certain. Je le sens au plus fort de moi. J'étais libéral mais en moment disons nous la vérité mes amis et moi n'aprécions plus le PDS car se ne sont que des incapables. Il a fallu que Wade dise que c'est Karim pour qu'ils aplaudisent des dix mains. ce n'est pas honnête durant des années Wade a lutté avec les fils des autres, aujourd'hui il n'a plus confiance aux fils des autres mais qu'à son fils. Pour cela j'ai peur pour le pays. Wade a piller ce pays mais nous le saurions dés son départ du palais. C'est pour ceal qu'il tient autant à sa candidature. Mais Dieu sais que wade n'en peut plus. ce n'est plus un être humain c'est un être machine qui fonctionne qu'avec des fortifiants. C'est quelqu'un qui se dope en logueur de journée. Je suis sûr qu'aprés sa défaite en 2012 il cessera de se doper afin de quitter ce monde le plus tôt possible pour ne pas répondre de ses agissements. Mais Karim paiera pour lui c'est sûr.

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