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AIDB : Mamadou Lamine Diallo interpelle le Gouvernement sur le monopole de l’assistance

Dans sa question hebdomadaire du mardi, le député, Mamadou Lamine Diallo revient sur le monopole de l’assistance à l’aéroport de Diass.


Rédigé par leral.net le Mardi 10 Octobre 2017 à 19:35 | | 0 commentaire(s)|

AIDB : Mamadou Lamine Diallo interpelle le Gouvernement sur le monopole de l’assistance
« L’assistance au sol à l’aéroport LSS, c’est 1200 travailleurs avec deux sociétés AHS et SHS. La loi N°2005-27 du 26 août 2005 promulguée du reste par Maître Abdoulaye Wade et Macky Sall modifiant le code de l’aviation civile, a indiqué qu’elle favorisait la compétition dans cette activité tout en l’organisant. Elle limite à deux sociétés d’assistance au sol lorsque le trafic passager est inférieur à 6 millions l’an.

Ainsi, elle stipule conséquemment en son article premier que le nombre de sociétés prestataires de services d’assistance en escale pouvant être agréées par le Ministre en charge de l’Aviation civile est limité à deux. La loi propose des agréments de dix ans aux sociétés prestataires sans doute pour leur permettre de procéder à des investissements lourds.

La loi est claire. Il faut deux sociétés de handling à AIBD. C’est avantageux pour l’emploi, la sécurité et les coûts.  Si le gouvernement refuse une telle option, c’est qu’il veut cacher quelque chose,  la gestion de AHS,  récupérée par l’Etat dans le cadre de la CREI et confiée à des proches de la galaxie présidentiell,e d’une part. Et d’autre part, écraser la SHS dont le travail est reconnu pour favoriser sans doute des rentiers tapis dans l’ombre de la galaxie présidentielle. 

Pour cela, on efface tout et on recommence à zéro. La Banque Mondiale qui a participé au financement de AIBD, devra s’intéresser à cette bizarrerie du Gouvernement Dionne », a-t-il dit. .
 
Par ailleurs, le leader du mouvement Tekki indique que tous «tous les acteurs politiques sont convaincus que la CENA a fait son temps. Elle coute cher et ne sert à rien, elle l’a largement prouvé lors de la mascarade électorale du 30 juillet 2017. Son budget dépasse  les deux milliards dont cinq cent millions de salaires. Elle doit être dissoute. A partir de ce moment, le système de gouvernance du processus électoral, reposant sur le contrôle de la CENA,  doit être révisé. C’est le moment de revisiter la proposition du Professeur Amadou Makhtar Mbow de mettre en place une autorité de régulation de la démocratie pour gérer le processus électoral dans le rapport de la CNRI remis au Président Macky Sall (page 32). Cette proposition a été soutenue par les Assises Nationales, notamment par le PS, l’AFP, le PIT et la LD ». 

Dans ce sens, il interpelle « directement ces formations politiques, d’autant plus que l’Opposition est d’accord ».
« Renforcer la démocratie, les institutions du capital social et la transparence est le meilleur moyen d’éviter la malédiction du pétrole et du gaz au Sénégal vers laquelle veut nous entraîner la gouvernance familiale de Macky Sall », a soutenu Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
 
 La rédaction de leral.net