Abdoul Mbaye annonce la diminution des subventions agricoles

''Le gouvernement a choisi de s’inscrire dans une démarche de subventions dégressives et une réorientation des allocations vers les acteurs qui participent à l’accroissement des rendements et de la productivité, notamment, les semences certifiées, les engrais de qualité et le matériel agricole de qualité’’, a-t-il dit lors d'un conseil interministériel.

La réunion consacrée à la prochaine saison agricole a réuni autour du Premier ministre, les membres du gouvernement, les partenaires techniques et financiers, les professionnels de l’agriculture et les opérateurs privés.

Le Conseil interministériel a fait des recommandations concernant les semences, les engrais, la lutte phytosanitaire, la réhabilitation des aménagements agricoles, le stockage, la conservation et la commercialisation des produits agricoles.

''S’agissant des semences et des engrais, il est recommandé au ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural de veiller à ce que les commissions de réception et de distribution au niveau national et local soient mises en place, avec un principe simple d'élargir au maximum pour qu’il y ait de la transparence’’, a indiqué Abdoul Mbaye.

Les participants ont suggéré de ''prendre des dispositions appropriées'', en relation avec les ministères des Forces armées, de l’Intérieur et du Commerce , pour empêcher la fuite des graines subventionnées vers les pays voisins.

Le Premier ministre a insisté, en collaboration avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) sur ''la mise en place d'un système fiable d’informations permettant d’établir des prévisions, une évaluation des productions correctes et fiables et un bon ciblage des produits subventionnés’’.

''S’agissant de l’équipement agricole, sur une instruction du président de la République, une ligne de crédit va être utilisée au Brésil. Elle va permettre le financement d’un lot important d’équipements‘’, a ajouté Abdoul Mbaye qui a plaidé pour la reconstitution du capital semencier.

‘’Quand on parle de capital semencier, on parle de semences certifiées (…). On doit accélérer la production de semences certifiées. Cela est nécessaire et on doit associer les gros producteurs‘’, a-t-il précisé.


BHC/AD