Selon les camarades de Tanor Dieng : «Depuis, cette vérité d’airain ne s’est jamais démentie. Au contraire, le ciel s’est assombri davantage, des nuages annonciateurs de temps difficiles se sont amoncelés et menacent les fondements mêmes de notre société démocratique qui a toujours fait la fierté des Sénégalais dans le concert des nations».
Et de poursuivre : «Abdoulaye Wade a désormais jeté bas le masque de démocrate qu’il arborait pour tromper la vigilance des électeurs et conquérir le pouvoir. Il révèle maintenant sa véritable nature d’autocrate assoiffé de puissance et prisonnier de ses rêves surannés de monarchisation du pouvoir».
Toujours selon les socialistes : «Sa politique néfaste, nourrie aux deux mamelles jumelles de l’incompétence et de la prévarication, a installé le Sénégal dans une débâcle généralisée et compromis la pérennité de notre modèle de société. L’homme est devenu aujourd’hui non seulement un problème, mais un danger public, un danger pour le pays, un danger pour la nation et un danger pour la république».
A en croire les héritiers de Senghor : «D’abord un danger pour le pays, cette terre de paix et de concorde dont l’existence en bonne intelligence, tant avec les pays de la sous région qu’avec le reste de la communauté internationale, est périodiquement remise en cause par des jugements irresponsables et à l’emporte pièces sur les pays étrangers. Ses propos incendiaires font planer des périls graves sur les conditions d’établissement de la diaspora sénégalaise sur leur terre d’accueil et l’expose au risque de représailles comme lors de ses déclarations sur les Burkinabé qui seraient mieux traités en France qu’en Côte d’Ivoire.
Sa diplomatie compulsive se signale dans le monde feutré des diplomates avec la délicatesse de l’éléphant dans un magasin de porcelaine et ses prises de position anarchiques dans les relations internationales, comme dans les affaires du coup d’Etat en Mauritanie, de la crise en Guinée, des problèmes entre l’Iran et l’Occident, isolent chaque jour un peu plus notre pays et ternissent son image.
Il n’est pas étonnant que le prestige de la diplomatie sénégalaise d’antan, inspirée par des chefs pondérés et conduite par des professionnels chevronnés, soit désormais chahuté et snobé par la mise à l’écart de notre pays des efforts de maintien ou de rétablissement de la paix dans les zones sous tension de l’Afrique occidentale.
Ensuite un danger pour la nation, «ce commun vouloir de vie commune», dont la consolidation est remise en cause par un «cléricalisme confrérique» de mauvais aloi.
La division de confréries, la stigmatisation des communautés religieuses ou de leurs chefs, l’agression des familles traditionnelles dans leur fonctionnement intrinsèque, l’instrumentalisation du conflit en Casamance avec, à la clé, la recrudescence de la violence et des règlements de compte meurtriers, la déstabilisation du mouvement syndical avec l’incendie de la Bourse du Travail suivi de mort d’homme, l’ingérence flagrante dans les affaires internes des formations politiques ; rien n’est négligé pour disloquer le tissu social et mettre en péril la cohésion nationale».
S’en prenant au Pape du Sopi, ils diront : «Comme tous les démagogues, Abdoulaye Wade sait que ses affaires ne prospèrent que lorsque la discorde s’installe. Aussi, n’hésite-t-il pas à profiter des moindres faiblesses du ciment national pour fragiliser l’unité de notre peuple et faciliter par là ses basses manœuvres à la tête de notre pays.
Enfin un danger pour la république, dont la constitution est outrageusement et régulièrement tripatouillée, les institutions dévoyées et mises en coupe réglée et les citoyens opprimés pour la gloriole d’un homme ivre de pouvoir et déterminé à saper les fondements mêmes de la république pour asseoir les bases de la perpétuation dynastique de son régime.
Les Sénégalais sont maintenant avertis. Pour Abdoulaye Wade, tout le mouvement de notre pays ne doit plus être déterminé que par son ambition de se substituer son fils à la tête du Sénégal, pour que demain, sa longue épopée de crimes économiques puissent rester impunie et ses suppôts à l’abri de la justice des hommes».
«L’histoire économique et financière de notre pays, ces dix dernières années, sera la chronique de scandales les uns plus ahurissants que les autres aux fins de constituer une trésorerie de guerre qui permettra d’acheter les consciences élastiques (l’affaire Ségura, l’affaire du Monument de la Renaissance, l’affaire des hôtels de l’ANOCI financés par des Sociétés citées dans des scandales de blanchiment d’argent sale)», pensent les socialistes.
«Avec un cynisme qui en dit long sur la piètre opinion qu’il se fait des Sénégalais, sa propension marquée à leur distiller sans sourciller des contre-vérités notoires et son inclination naturelle à croire que les fins justifient toujours les mensonges, il a tourné le dos à leurs préoccupations et n’a plus la tête qu’à l’élection présidentielle de 2012 qu’il sait pourtant irrémédiablement perdue.
Mais Abdoulaye Wade sent bien que, même dans le climat général d’abaissement de l’esprit public où il a plongé le Sénégal, cela ne suffira pas pour circonvenir les citoyens. Il se prépare à perpétrer un hold-up électoral, et pour ce faire, il n’a pas hésité à obtenir, par l’intimidation et la menace, la démission du président de la CENA qui a enfin révélé le mystère de la mascarade électorale de février 2007.
A présent, rétif à tout audit du fichier électoral qui priverait son actuel mandat de la moindre apparence de légitimité, il essaye, avec la complicité d’une administration électorale aux ordres, de procéder, en force, à des modifications scélérates de la loi électorale pour mieux garantir la réussite de son forfait.
Il s’agit maintenant de savoir si les Sénégalais vont permettre que ces funestes perspectives pour le devenir de notre pays et l’avenir de leurs enfants puissent être placés sous ces sombres auspices.
S’ils ne le veulent pas, ils ne l’accepteront pas et consentiront alors les sacrifices nécessaires afin d’éradiquer la gangrène qui se propage depuis le sommet de l’Etat, hypothèque notre république démocratique et la stabilité de notre pays. Les limites de la tyrannie sont celles que lui concède la patience des peuples qui sont victimes de l’oppression.
Le Parti Socialiste, conscient de la gravité de l’heure et des périls qui nous guettent, renouvelle à ses alliés au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal et, au-delà, à tous ses partenaires dans le cadre des Assises nationales et à l’ensemble du peuple sénégalais son total dévouement à l’œuvre de salubrité publique qui consiste à débarrasser le Sénégal de Abdoulaye Wade et de son système.
Ce combat passe par la mise en œuvre des recommandations de la CENA, l’audit informatique et physique du fichier et plus généralement la fiabilisation du processus électoral, afin d’empêcher que, par la fraude, Abdoulaye Wade et son régime n’imposent à notre pays une chape de plomb», ajoutent-ils.
Ferloo.com
Et de poursuivre : «Abdoulaye Wade a désormais jeté bas le masque de démocrate qu’il arborait pour tromper la vigilance des électeurs et conquérir le pouvoir. Il révèle maintenant sa véritable nature d’autocrate assoiffé de puissance et prisonnier de ses rêves surannés de monarchisation du pouvoir».
Toujours selon les socialistes : «Sa politique néfaste, nourrie aux deux mamelles jumelles de l’incompétence et de la prévarication, a installé le Sénégal dans une débâcle généralisée et compromis la pérennité de notre modèle de société. L’homme est devenu aujourd’hui non seulement un problème, mais un danger public, un danger pour le pays, un danger pour la nation et un danger pour la république».
A en croire les héritiers de Senghor : «D’abord un danger pour le pays, cette terre de paix et de concorde dont l’existence en bonne intelligence, tant avec les pays de la sous région qu’avec le reste de la communauté internationale, est périodiquement remise en cause par des jugements irresponsables et à l’emporte pièces sur les pays étrangers. Ses propos incendiaires font planer des périls graves sur les conditions d’établissement de la diaspora sénégalaise sur leur terre d’accueil et l’expose au risque de représailles comme lors de ses déclarations sur les Burkinabé qui seraient mieux traités en France qu’en Côte d’Ivoire.
Sa diplomatie compulsive se signale dans le monde feutré des diplomates avec la délicatesse de l’éléphant dans un magasin de porcelaine et ses prises de position anarchiques dans les relations internationales, comme dans les affaires du coup d’Etat en Mauritanie, de la crise en Guinée, des problèmes entre l’Iran et l’Occident, isolent chaque jour un peu plus notre pays et ternissent son image.
Il n’est pas étonnant que le prestige de la diplomatie sénégalaise d’antan, inspirée par des chefs pondérés et conduite par des professionnels chevronnés, soit désormais chahuté et snobé par la mise à l’écart de notre pays des efforts de maintien ou de rétablissement de la paix dans les zones sous tension de l’Afrique occidentale.
Ensuite un danger pour la nation, «ce commun vouloir de vie commune», dont la consolidation est remise en cause par un «cléricalisme confrérique» de mauvais aloi.
La division de confréries, la stigmatisation des communautés religieuses ou de leurs chefs, l’agression des familles traditionnelles dans leur fonctionnement intrinsèque, l’instrumentalisation du conflit en Casamance avec, à la clé, la recrudescence de la violence et des règlements de compte meurtriers, la déstabilisation du mouvement syndical avec l’incendie de la Bourse du Travail suivi de mort d’homme, l’ingérence flagrante dans les affaires internes des formations politiques ; rien n’est négligé pour disloquer le tissu social et mettre en péril la cohésion nationale».
S’en prenant au Pape du Sopi, ils diront : «Comme tous les démagogues, Abdoulaye Wade sait que ses affaires ne prospèrent que lorsque la discorde s’installe. Aussi, n’hésite-t-il pas à profiter des moindres faiblesses du ciment national pour fragiliser l’unité de notre peuple et faciliter par là ses basses manœuvres à la tête de notre pays.
Enfin un danger pour la république, dont la constitution est outrageusement et régulièrement tripatouillée, les institutions dévoyées et mises en coupe réglée et les citoyens opprimés pour la gloriole d’un homme ivre de pouvoir et déterminé à saper les fondements mêmes de la république pour asseoir les bases de la perpétuation dynastique de son régime.
Les Sénégalais sont maintenant avertis. Pour Abdoulaye Wade, tout le mouvement de notre pays ne doit plus être déterminé que par son ambition de se substituer son fils à la tête du Sénégal, pour que demain, sa longue épopée de crimes économiques puissent rester impunie et ses suppôts à l’abri de la justice des hommes».
«L’histoire économique et financière de notre pays, ces dix dernières années, sera la chronique de scandales les uns plus ahurissants que les autres aux fins de constituer une trésorerie de guerre qui permettra d’acheter les consciences élastiques (l’affaire Ségura, l’affaire du Monument de la Renaissance, l’affaire des hôtels de l’ANOCI financés par des Sociétés citées dans des scandales de blanchiment d’argent sale)», pensent les socialistes.
«Avec un cynisme qui en dit long sur la piètre opinion qu’il se fait des Sénégalais, sa propension marquée à leur distiller sans sourciller des contre-vérités notoires et son inclination naturelle à croire que les fins justifient toujours les mensonges, il a tourné le dos à leurs préoccupations et n’a plus la tête qu’à l’élection présidentielle de 2012 qu’il sait pourtant irrémédiablement perdue.
Mais Abdoulaye Wade sent bien que, même dans le climat général d’abaissement de l’esprit public où il a plongé le Sénégal, cela ne suffira pas pour circonvenir les citoyens. Il se prépare à perpétrer un hold-up électoral, et pour ce faire, il n’a pas hésité à obtenir, par l’intimidation et la menace, la démission du président de la CENA qui a enfin révélé le mystère de la mascarade électorale de février 2007.
A présent, rétif à tout audit du fichier électoral qui priverait son actuel mandat de la moindre apparence de légitimité, il essaye, avec la complicité d’une administration électorale aux ordres, de procéder, en force, à des modifications scélérates de la loi électorale pour mieux garantir la réussite de son forfait.
Il s’agit maintenant de savoir si les Sénégalais vont permettre que ces funestes perspectives pour le devenir de notre pays et l’avenir de leurs enfants puissent être placés sous ces sombres auspices.
S’ils ne le veulent pas, ils ne l’accepteront pas et consentiront alors les sacrifices nécessaires afin d’éradiquer la gangrène qui se propage depuis le sommet de l’Etat, hypothèque notre république démocratique et la stabilité de notre pays. Les limites de la tyrannie sont celles que lui concède la patience des peuples qui sont victimes de l’oppression.
Le Parti Socialiste, conscient de la gravité de l’heure et des périls qui nous guettent, renouvelle à ses alliés au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal et, au-delà, à tous ses partenaires dans le cadre des Assises nationales et à l’ensemble du peuple sénégalais son total dévouement à l’œuvre de salubrité publique qui consiste à débarrasser le Sénégal de Abdoulaye Wade et de son système.
Ce combat passe par la mise en œuvre des recommandations de la CENA, l’audit informatique et physique du fichier et plus généralement la fiabilisation du processus électoral, afin d’empêcher que, par la fraude, Abdoulaye Wade et son régime n’imposent à notre pays une chape de plomb», ajoutent-ils.
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