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Abdourahmane Diouf, ex porte-parole de Rewmi : «Macky Sall doit déclarer officiellement qu’il ne sera pas candidat en 2024»

Abdourahmane Diouf lie le «stress» des Sénégalais à l’absence de prévisibilité dans le calendrier électoral. L’ex porte-parole de Rewmi appelle Macky Sall à, officiellement, renoncer à une troisième candidature en 2024.


Rédigé par leral.net le Mardi 16 Mars 2021 à 08:57 | | 2 commentaire(s)|

Abdourahmane Diouf, ex porte-parole de Rewmi : «Macky Sall doit déclarer officiellement qu’il ne sera pas candidat en 2024»
«Le Président Macky Sall sait qu’il n’a pas droit à un 3ème mandat. Je pense qu’il ne veut pas faire un 3e mandat et on n’est pas dans une logique de lui accorder un 3e mandat», a déclaré Abdourahmane Diouf hier, au cours de l’émission «Grand jury» sur Rfm.

L’ancien porte-parole de Rewmi considère que les difficultés vécues par les Sénégalais, sont en partie liées à l’absence de prévisibilité dans le calendrier électoral.

Par conséquent, il appelle le président de la République à clore le débat. «Une simple déclaration de principe du Président Macky Sall pour accepter ce qu’il a lui-même inscrit dans la Constitution, réduirait le stress des Sénégalais. Il doit déclarer de façon officielle et solennelle, qu’il ne sera pas candidat en 2024. Ma conviction, c’est que le 3 avril 2024, dans 1 115 jours précisément, il y aura une passation de services et le Président Macky Sall devra passer la main», a insisté l’ancien collaborateur de Idrissa Seck.

L’ex-coordonnateur de Rewmi à Rufisque estime qu’aucun homme politique n’est vainqueur suite à la mobilisation populaire qui a occasionné une dizaine de morts, des saccages d’édifices publics et des scènes de pillage de supermarchés, stations-service…

«Nous devrions tous avoir honte de ce qui se passe dans notre pays. S’il y a un quelconque homme politique qui espère tirer de la gloire de ce qui vient de se passer, c’est parce que vous êtes un homme politique irresponsable, quel que soit le bord. Vous ne pouvez pas avoir des jeunes morts pour ‘’rien’’ et vouloir en tirer une gloriole», considère Abdourahmane Diouf.







Le Quotidien