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Accord entre Bamako et la Cédéao sur un déploiement de troupes au Mali (ministres)

Rédigé par leral.net le Dimanche 23 Septembre 2012 à 17:27 | | 0 commentaire(s)|

Le Mali et la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) ont trouvé un "accord" sur les conditions de
déploiement d`une force africaine au Mali, avec un QG à Bamako, ont déclaré les ministres malien et ivoirien de la Défense à l`AFP et RFI dans la capitale malienne dimanche.


Accord entre Bamako et la Cédéao sur un déploiement de troupes au Mali (ministres)
"Il faut saluer l`accord que nous venons d`obtenir avec nos frères maliens.

Aujourd`hui, on peut dire que le Mali et la Cédéao sont en phase pour des opérations de troupes sur le territoire malien", a déclaré le ministre ivoirien de la Défense, Paul Koffi Koffi au côté de son homologue malien, Yamoussa Camara, qui l`a confirmé.

Paul Koffi Koffi venait d`être reçu par le président malien Dioncounda Traoré, en compagnie du ministre ivoirien de l`Intégration africaine, Ally Coulibaly.

"Quand on parle de troupes, ce sont des troupes de la Cédéao, et non étrangères. Et là, le Mali est d`accord", a ajouté le ministre ivoirien de la Défense.

A la question de savoir si cet accord autorisait le déploiement de troupes sur tout le territoire "y compris Bamako", il a répondu: "tout force qui se déploie a besoin d`avoir une base. Et tout le monde est d`accord".

Le ministre malien de la Défense, Yamoussa Camara, a ensuite confirmé que "le Mali est actuellement en phase avec la Cédéao, après quelques clarifications". Il a ensuite précisé que "bien entendu, le quartier général (des forces de la Cédéao) sera à Bamako".

Début septembre, Dioncounda Traoré avait officiellement demandé son aide à la Cédéao, alors que le Nord du pays est contrôlé depuis près de 6 mois par des groupes islamistes armes proches d`Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui y ont imposé la charia (loi islamique).

Mais le président malien s`était notamment montré opposé au déploiement de "forces militaires combattantes" à Bamako même, et la Cédéao avait demandé au Mali de revoir sa position.

APS