leral.net | S'informer en temps réel

Achat d’une motopompe, évacuation les eaux de pluies : A Saint-Louis, Pikine Guinaw Rail initie des cotisations et dénonce l’inertie des autorités municipales

Le phénomène des inondations est loin de connaître son épilogue à Saint-Louis, où des maisons et rues de plusieurs quartiers sont toujours inondées par les eaux de pluie. Certains habitants du quartier de Pikine Guinaw Rail, ont initié des cotisations par ménage, pour se payer une motopompe et du carburant pour pouvoir faire évacuer les eaux de pluies. Ils fustigent l'inertie des autorités locales à leur égard.


Rédigé par leral.net le Dimanche 17 Septembre 2023 à 10:36 | | 0 commentaire(s)|

Le quartier de Pikine Guinaw Rail, tout comme d’autres quartiers inondés de la commune de Saint-Louis, est méconnaissable en cette période d’hivernage. Presque toutes les maisons sont envahies par les eaux de pluies, qui stagnent également à tous les coins de rues.

Il est même difficile voire impossible d’aller d’un endroit à un autre sans patauger dans ces eaux de pluies, qui sont souvent mélangées à celles des fosses septiques et aux ordures ménagères. Ce qui constitue un cocktail de risques pour les habitants de choper certaines maladies.

Face à cette situation, ces habitants de Pikine Guinaw Rail ont initié des cotisations, à raison de 5000 FCfa par famille, avec comme objectif l’achat de motopompes et du carburant, en vue de l’évacuation des eaux de pluies.

« Nous sommes obligés de nous cotiser, faire avec les moyens de bord, pour pouvoir nous payer une motopompe et du carburant, car jusqu’ici, nous n’avons bénéficié d’aucun appui des autorités de la mairie de Saint-Louis, qui semble nous laisser en rade. Des bonnes volontés du quartier et d’ailleurs, nous aident également en espèces, dans cette opération qui consiste à faire évacuer les eaux de pluies », a laissé entendre le Doyen Sandjiri, un résident qui fustige ainsi l’inertie des autorités municipales.

Ces habitants de Pikine Guinaw Rail de réitérer encore une fois leur vieille doléance, à savoir la restructuration par l’État de leur populeux quartier qui, chaque année, est confronté à ce même problème des inondations.








Sud Quotidien