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Adoption du projet de la Loi des Finances 2022: Le discours de clôture du Ministre des Finances et du Budget

La session budgétaire 2021-2022 s’est achevée hier avec l’adoption du projet de la Loi des Finances 2022. Voici l’intégralité du Discours de Clôture du Ministre des Finances et du Budget, Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo.


Rédigé par leral.net le Lundi 13 Décembre 2021 à 09:24 | | 0 commentaire(s)|

Adoption du projet de la Loi des Finances 2022: Le discours de clôture du Ministre des Finances et du Budget
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Monsieur le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, cher collègue,

Mesdames, Messieurs les Membres du Bureau de l’Assemblée Nationale,

Monsieur le Président de la Commission des Finances et du Contrôle Budgétaire,

Mesdames, Messieurs les Présidents de Commissions,

Honorables Députés,

Mesdames, Messieurs les Conseillers techniques, Directeurs généraux, Directeurs et agents du Ministère des Finances et du Budget,

Mesdames, Messieurs les journalistes,

Mesdames, Messieurs,


Rendons grâce à Dieu d’être parvenus, en ce jour, cette année encore, au terme de ce qu’il est convenu d’appeler le marathon budgétaire.

Honorables Députés, vous venez d’adopter le projet de budget 2022 du Ministère des Finances et du Budget et je suis persuadé que vous en ferez de même pour les dépenses communes et le projet de loi de finances pour l’année 2022. Au nom du Président de la République monsieur Macky Sall et de son Gouvernement, je vous en remercie.

Vous avez voté tous les budgets présentés car vous avez été convaincus par la vision qu’ils expriment, par les ambitions qu’ils portent et par l’allocation des ressources qu’ils établissent entre les différentes priorités de l’Etat.

Et en les votant, vous n’avez pas exprimé un acte anodin. Si je pouvais me permettre une image, je dirais que vous venez d’ajouter de l’huile dans le moteur de la démocratie sénégalaise.

Car l’exercice qui nous a réuni ces dernières semaines relève de l’essence même de la démocratie. Il n’y a que dans les régimes démocratiques où le Gouvernement est obligé de faire valider sa feuille de route annuelle par les représentants du Peuple souverain, tout en rendant compte de l’utilisation qu’il a faite des ressources qui lui avaient été accordées l’année précédente.

C’est pour cela que tous les ministres se sont présentés à vous, un par un, avec leurs projets de budgets respectifs, et sont passés sous le feu roulant de vos questions, de vos observations mais aussi de vos contributions.

Je puis être en mesure d’affirmer que cette année encore, les Députés de l’Assemblée Nationale du Sénégal se sont montrés à la mesure de leur rôle, critiques mais sans excès, bienveillants mais sans complaisance.
Je tiens à vous remercier tous, majorité comme opposition, car je sais que, derrière les batailles de chiffres, au-delà des querelles sur la pertinence et le degré de priorisation des projets publics, à travers le débat parfois vif que vous avez mené avec le Gouvernement, c’est l’avenir de notre pays qui est en ligne de mire.

Majorité et opposition peuvent ne pas être d’accord sur les politiques à mener, mais je demeure persuadé que tout le monde dans cette salle, aime le Sénégal.

Toutefois, il y’a quelqu’un dont je sais que l’amour pour le Sénégal est incommensurable, et qui n’est pas présent ici, alors que ce budget porte son empreinte ; alors vous me pardonnerez de parler pour lui : il s’agit du Président de la République, Son Excellence Macky Sall.
Les Honorables Députés parmi vous qui ont eu la chance d’avoir concouru à la législature précédente (la douzième si j’ai bien compté), peuvent témoigner d’un fait : le projet de loi de finances 2022 s’inscrit dans la cohérence du Plan Sénégal Emergent, le PSE.

Mais un PSE ajusté et accéléré à partir de 2020 puisque depuis bientôt deux ans, le monde vit sous l’ombre inquiétante de la Covid-19, et le Sénégal n’y a pas échappé.

C’est pourquoi nos politiques ont été redimensionnées et nos priorités redéfinies.

Aussi, le budget 2022 accorde-t-il une place exceptionnelle à la jeunesse, puisque ce sont les jeunes qui ont payé le plus lourd tribut dans cette crise, non pas tant d’un point de vue sanitaire mais plutôt en termes d’emplois détruits, d’horizons bouchés et de perspectives compromises.

Heureusement que lorsque survînt le choc, le Sénégal avait fini le travail, entamé en 2012, de redressement de ses finances publiques et d’assainissement de son cadre macroéconomique. Car disons-le : les pays qui ont le mieux résisté à l’onde de choc du coronavirus sont ceux qui disposaient de finances saines ainsi que de la confiance des marchés.

C’est ce qui nous a permis de financer le Programme de Résilience Economique et Sociale.

C’est ce qui nous a permis de doter le Fonds Force Covid-19.

C’est ce qui nous a permis de maintenir des taux de croissance positifs (1,5% en 2020 et 5% en 2021) alors que la plupart des pays du monde basculaient dans la récession.

Et c’est pourquoi, alors que la sortie de crise se profile, le Gouvernement ne varie pas dans ses objectifs, lesquels sont autant de gages du sérieux de nos options budgétaires :

retour sous la barre des 3% de déficit public en 2024 ;

poursuite des mesures de rationalisation des dépenses courantes ;

intensification de l’effort de collecte des impôts et taxes, grâce à la Stratégie de Recettes à Moyen Terme ;

sélection rigoureuse des investissements publics à financer, avec une priorité pour ceux à fort impact social (le dépassement régulier du niveau de 35% de dépenses sociales dans le budget nous a mené à réviser l’objectif à 40% largement atteint dans le projet de budget 2022) ainsi que ceux à taux de rendement interne élevé ;

maintien d’une politique d’endettement prudente.

Ce dernier point est l’occasion pour moi de revenir un tout petit peu sur la dette publique, car je sais que c’est un sujet qui suscite souvent des interrogations, pour ne pas dire des mauvaises interprétations.

Sur ce plan, je voudrais tout simplement rappeler qu’il n’existe aucun pays au monde, je dis bien aucun, ni parmi les pays riches ni parmi les pays en développement, qui arrive à financer 100% de son budget uniquement avec ses ressources propres.

Tous les pays du monde font recours à l’endettement, une réalité aussi vieille que l’apparition de l’Etat.

Or en matière de gestion de sa dette publique, soyez rassurés de savoir, Monsieur le Président, Honorables Députés, que le Sénégal reste classé dans la catégorie des “pays à risque de surendettement modéré”.

Ces mots ont un sens profond, quand on sait que l’écrasante majorité des pays de l’Afrique subsaharienne au nombre de 48 est classée “pays à risque de surendettement élevé ou en détresse”.

C’est pourquoi nous maintiendrons, comme boussole de notre politique d’endettement, l’adage qui dit« prudence est mère de sûreté ».

La preuve : le Sénégal est en train de se désendetter. Car si l’on considère le stock de la dette de l’Etat central rapporté au PIB, il est projeté à 66,7% à 2021 contre 64,6% prévus en 2022, soit une baisse de 2,1 points de pourcentage. En fin 2023, avec les revenus du pétrole et du gaz, la tendance baissière devrait se poursuivre pour se stabiliser à un taux de 56 voire 55% du PIB.

Concrètement, nos opérations de financement continueront de privilégier les ressources concessionnelles, le marché financier régional et les partenariats public-privé, afin de maintenir l’endettement sur une trajectoire soutenable et viable. Le recours aux financements non-concessionnels ne sera retenu que pour financer les projets présentant un taux de rendement interne élevé.

Car le Gouvernement a beau être volontariste et ambitieux, il sait aussi faire preuve d’humilité : nous ne réglerons pas tous les problèmes séance tenante et en même temps. Dire autre chose serait faire preuve d’irresponsabilité or gouverner, c’est, d’abord, avoir la lucidité de reconnaître les réalités, ensuite le courage de les affronter.

Mais je tiens toutefois à vous rassurer : cette prudence dans le mode de gestion ne signifie pas que nous avons délaissé notre ambition de transformer ce pays.

C’est pourquoi j’ai été fort à l’aise lorsque, à l’occasion des travaux en commission et en plénière, vous avez unanimement exprimé le souhait que les moyens des trente-trois ministères qui se sont succédés devant vous, soient renforcés.

J’ai noté, par exemple, votre forte préoccupation pour que le PUMA, le programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers, soit mieux doté ; pour que le fonctionnement des hôpitaux et des centres de santé soit renforcé ; pour que le déficit en mobilier scolaire soit résorbé ; pour que les services des Eaux & Forêts aient plus de moyens.

J’ai également pris bonne note de votre demande pour l’augmentation des crédits destinés à la lutte contre les inondations et l’assainissement de 10 villes, entre autres.

Nous avons prévu deux réserves de gestion dans le budget 2022, d’un montant cumulé de 50 milliards de FCFA, qui vont couvrir, en fonctionnement et en investissement, les imprévus, les oublis de même que les besoins qui s’avéreront sous-estimés.

Et j’en profite pour porter à votre attention qu’au cours de cette session, le Président de la République nous a instruit de procéder au paiement, en 2022, des 4 milliards de francs dus aux 223 ex-agents de la compagnie Air Afrique.

Le Chef de l’Etata également demandé le paiement des indemnités dues aux habitants des villages de Diawar et Kheune, d’un montant total de 1,197 milliards FCFA, suite à leur déplacement dans le cadre du programme d’aménagement,en 1993, de la rive gauche du fleuve Sénégal.

Des actes modificatifs seront opérés pour satisfaire l’ensemble de ces demandes pressantes et seront reflétés de façon transparente dans les rapports trimestriels d’exécution budgétaire auxquels vous êtes devenus familiers depuis maintenant 7 ans.

Le satisfécit exprimé par madame la Directrice Générale du FMI en visite ces derniers jours dans notre pays, dans un entretien exclusif avec le quotidien national « le Soleil » qui dit, je cite :« Les autorités sénégalaises méritent d’être félicitées pour leur riposte rapide et exhaustive à la pandémie du coronavirus par l’entremise du ‘Programme de résilience économique et sociale ‘…Grâce aux ressources importantes injectées dans le système de santé, la protection sociale, les approvisionnements en biens de première nécessité et dans l’économie en général, la récession a été évitée et les recettes ont été stabilisées. La relance de l’économie est déjà engagée et devrait se poursuivre en 2022, car les fondamentaux de la croissance économique du Sénégal demeurent solides. » témoigne à suffisance de la qualité du leadership de monsieur le Président de la République.

Cela dit, Monsieur le Président, Honorables Députés, je sais qu’il ne vous aura pas échappé que sur 33 ministères, 31 connaîtront une hausse de leur budget en 2022, comparé à 2021.

Deux départements seulement connaîtront une baisse, et l’on peut dire que celle-ci est plutôt factice :

d’abord, le Ministère des Forces armées, qui verra ses crédits reculer très légèrement, de -0,1%. Mais en vérité, avec le financement des Opérations Extérieures (OPEX) de 30 milliards FCFA et celuid’opérations classées« secret défense », les ressources de ce ministère augmenteront en réalité de plus de 29,7 milliards FCFA, traduisant la poursuite de l’effort d’équipement et de mise à niveau opérationnelle de nos Forces de défense et de sécurité ;

ensuite, le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, dont la baisse du budget de 11,3% n’en est pas une, en réalité.En effet, si les crédits budgétaires reculent en valeur absolue de 3,604 milliards de FCFA, dans le même temps plus de 5 milliards de FCFA seront accordés au FONSIS et au FONGIP, qui sont sous la tutelle de ce ministère, par le biais d’opérations de financement.

Autrement dit, c’est juste une question de traitement comptable mais, dans les faits, les moyens alloués au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération vont augmenter de plus de 1,4 milliard de FCFA.


Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Nous nous trouvons actuellement dans un contexte pré-électoral puisque dans un peu plus d’un mois, nos concitoyens seront appelés aux urnes pour renouveler les exécutifs locaux.

Certains d’entre vous étant candidats dans leurs localités, je voudrais leur rappeler cette bonne nouvelle qui ne leur aura sans doute pas échappé lors de l’examen du projet de budget du ministère des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires : en 2022, pour la troisième année consécutive, le cumul du Fonds de Dotation de la Décentralisation et du Fonds d’Equipement des Collectivités Territoriales dépassera les soixante milliards de FCFA, pour s’établir exactement à 64 608 826 520 FCFA.

Par ailleurs, l’examen du projet de loi de finances pour l’année 2022 a été l’occasion pour vous de constater que toutes les dépenses de l’État font désormais l’objet d’une double autorisation parlementaire, qui plafonne les crédits et encadre la chaîne de la dépense en Autorisation d’engagement (AE) qui correspond au montant plafond de dépense pouvant couvrir un marché et en Crédit de paiement (CP) qui correspond au montant plafond pouvant être ordonnancé et payé une fois la prestation correspondante est réalisée sur l’année.

Autrement dit, pour le marché de 23 milliards de FCFA pour l’Alimentation de la ville sainte de Touba en eau potable qui a fait l’objet d’interrogation par certains honorables députés, pour l’année 2022, le Parlement a validé une Autorisation d’Engagement de 23 milliards FCFA et des crédits de paiement de 2 milliards de FCFA. Ainsi, le marché seraconclu sur la base de l’autorisation de 23 milliards de FCFA ouverts dans le budget 2022 tandis que l’ordonnancement et le paiement en 2022 porteront sur 2 milliards FCFA. Cependant, s’il subsiste des décomptes residuels, des crédits de paiement complémentaires pourront faire l’objet de rallonge.

J’ai tenu à apporter des éclairages sur ces concepts qui ont rythmé le débat budgétaire ;celui-ci vous a également permis de revisiter le large spectre des politiques publiques.

Je sais que mes collègues ont défendu avec brio leurs projets de budgets, mais je sais aussi, pour en avoir moi-même fait l’expérience, qu’ils avaient trouvé en face d’eux des Députés grandement intéressés par les sujets exposés, car imprégnés des réalités du terrain et des préoccupations des citoyens, donc vigilants sur les recettes préconisées et sur les solutions proposées.

Il n’est pas donc question de revenir sur le contenu de ce projet de loi de finances car ce serait refaire l’exercice de ces deux derniers mois, sans l’avantage de la précision que, sur certains sujets, seuls peuvent apporter les ministres en charge des secteurs concernés.

Mais permettez-moi, tout de même, de revenir sur un seul secteur, dont nous ne nous lasserons jamais de parler car étant au cœur de notre stratégie de croissance et de développement :l’agriculture.

L’Honorable Député Mamadou Diop Dit Decroix a eu à relever ce qu’il appelle« l’échec de la politique agricole du Gouvernement du Sénégal », en indiquant que la part de l’agriculture dans notre PIB atteint à peine 10%, alors qu’en Ethiopie, en Gambie et au Ghana, cette part est de respectivement 37%, 26% et 22,4%.

Mais en réalité et à son corps défendant, l’Honorable Député Decroix ne fait que rendre hommage à notre politique agricole.

En effet, lorsqu’un pays se développe, il voit la part de son agriculture dans la richesse nationale baisser au profit du secteur industriel et des services. A titre d’exemple, la part des activités agricoles et agro-industrielles de la France (1ère agriculture mondiale) n’est que de 3,4% du PIB tandis que l’agriculture américaine ne représente que 0,9% du PIB des Etats Unis.

Le Sénégal, dont le PIB est projeté à 16 483 milliards FCFA en 2022, voit naturellement dans sa marche vers l’émergence la part de l’agriculture dans le PIB baisser. Pourtant, dans le même temps,sa production agricole continue d’augmenter substantiellement.

Elle a même doublé en 9 ans.A titre illustratif, la production arachidière qui était de 527 855tonnes en 2011/2012 est passée à 1 797 486 tonnes en 2020/2021 ; la production rizicole et céréalière a atteint 3 535 753tonnes en 2020/2021 contre 1 099 279tonnes en 2011/2012 et la production horticole est passée de 905 000 tonnes en 2011/2012 à 1 519 784 tonnes en 2020/2021.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
En temps normal déjà, le marathon budgétaire constitue un exercice physiquement éprouvant, à plus forte raison dans ce contexte où je sais l’agenda législatif particulièrement chargé, le tout à proximité d’une échéance électorale qui vous oblige à être plus présents dans vos circonscriptions.

Je m’en voudrais donc d’abuser davantage de votre temps.

Mais je m’en voudrais tout autant de terminer mon propos sans quelques mots de remerciements.

Je remercie chaque Député ici présent, quel que soit son bord politique.

Le lieu qui nous accueille a abrité certains des évènements les plus marquants de la vie de notre Nation.

Des figures illustres de notre vie politique sont passées ici avant nous, pour accomplir leur part du sacerdoce républicain, que ce soit sur les bancs du Gouvernement ou sur les sièges des parlementaires. Nous devons nous montrer dignes de leur souvenir.

Personnellement, je me sens honoré de marcher sur leurs pas, en venant aujourd’hui défendre le premier budget de l’Etat du Sénégal à franchir la barre des 5000 milliards de francs CFA, exactement un budget de 5 198 milliards de FCFA ayant ainsi doublé en 10 ans, grâce au leadership du Président Macky SALL.

Mais l’honneur que je ressens est décuplé par le fait que je présente ce budget devant un grand commis de l’Etat, un serviteur exceptionnel de la République, qui a marqué beaucoup de générations de fonctionnaires, dont la mienne : je veux parler du Président Moustapha Niasse.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, recevez mes hommages déférents, pour votre parcours, pour votre hauteur de vue et d’esprit, pour la manière dont vous avez, encore une fois, présidé cette session budgétaire.

La tâche du Ministre chargé du Budget n’est pas facile mais elle aurait été impossible sans l’appui discret et efficace du Ministre chargé des Relations avec les Institutions.

Monsieur le Ministre Samba Sy, mon cher collègue, je vous salue très fraternellement et vous remercie très sincèrement pour votre contribution importante à la réussite de ce marathon budgétaire.

Je voudrais également adresser mes vifs remerciements au Président de la Commission des Finances et du Contrôle Budgétaire, Monsieur Seydou DIOUF, pour son accompagnement qui ne nous a jamais fait défaut, du Débat d’Orientation Budgétaire à l’Examen du Projet de Loi des Finances.

Monsieur le Président,
Honorables Députés,
Je vous demanderai encore une petite faveur, c’est de toujours vous rappeler que derrière les documents de qualité qui vous ont été présentés, derrière les chiffres, les tableaux et les textes, derrière toute cette mécanique complexe sans laquelle notre pays ne fonctionnerait pas correctement, se trouve le labeur de centaines d’agents du ministère des Finances et du Budget.

Le budget de l’Etat, c’est aussi eux. Je pourrais même dire, c’est avant tout eux.

Je les remercie tous, pour leur dévouement infatigable.

Et puisque je ne peux pas tous les citer, ni même tous les connaître, je me contenterai de nommer le premier d’entre eux, le Directeur général du Budget Mamadou Moustapha BA, qu’on n’a plus besoin de présenter en ce lieu.

Et comme l’adage dit « derrière chaque grand homme, une grande dame », je voudrais aussi saluer une dame qui fait l’honneur de toutes les femmes, Madame Seynabou Ben Messaoud Diakhate, Directrice de la Programmation budgétaire.


Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Mesdames, Messieurs,

Je vous remercie de votre aimable attention.