Joint au téléphone par le Populaire, Ndéné Oualy laisse éclater sa joie : "Je suis content de la décision du Doyen des juges. La mort de Bassirou Faye m'a beaucoup touché, je ne cesserai jamais de le regretter. Quant à Tombong, il est victime d'une machination, on l'a choisi pour lui faire porter le chapeau". Très optimiste quant à la libération de son fils, il déclare : "Je suis plus qu'optimiste. Parce que, dès l'entame de cette affaire, j'ai crié haut et fort que mon fils n'est pas un criminel. Je n'ai pas procréé un criminel. Je connais bien mes enfants et ils sont bien éduqués et bien encadrés". "Je rends un grand hommage à Me Bamba Cissé et aussi au Doyen des juges. Et, je me demande, le jour où ce juge partira à la retraite, est-ce qu'il y aura un autre homme à sa hauteur pour le remplacer. C'est ça mon plus grand problème. C'est un homme bien et plein d'expérience. Il ne dit que la vérité. Le bien matériel ne l'intéresse pas, il n'a dit que la vérité dans cette affaire", s'exclame-t-il.
Cependant, le bonheur des uns faisant le malheur des autres, chez les Boughaleb, la consternation est le sentiment le mieux partagé. Joint à son tour par nos confrères, le père de Sidy Boughaleb ne cache pas sa déception. "Je m'en tiens à ce que le Procureur a dit au départ, devant le ministre de la Justice. C'était aussi devant les caméras de télévision. Il a dit qu'il tenait son coupable et qu'il détenait des éléments de preuves qu'il n'a pas encore sortis. Si on vient aujourd'hui et que le juge dit une chose différente de ce qu'il avait dit, je me dis qu'il y a problème", a dit le père du prévenu. Aussi, déplore-t-il : "C'est une décision qui me surprend et qui me déçoit. J'avais foi en la justice, en son indépendance et en sa capacité de discernement. Mais, je me rends compte que tel n'est plus le cas. Quand quelqu'un comme le Procureur parle, que le juge ne le contredit pas, mais revient, aujourd'hui, avec ça, je me pose des questions. Je ne vais pas aller plus loin dans cette affaire, mais je dis que ça ne fait que commencer. C'est un jeu et on va jouer".
Cependant, le bonheur des uns faisant le malheur des autres, chez les Boughaleb, la consternation est le sentiment le mieux partagé. Joint à son tour par nos confrères, le père de Sidy Boughaleb ne cache pas sa déception. "Je m'en tiens à ce que le Procureur a dit au départ, devant le ministre de la Justice. C'était aussi devant les caméras de télévision. Il a dit qu'il tenait son coupable et qu'il détenait des éléments de preuves qu'il n'a pas encore sortis. Si on vient aujourd'hui et que le juge dit une chose différente de ce qu'il avait dit, je me dis qu'il y a problème", a dit le père du prévenu. Aussi, déplore-t-il : "C'est une décision qui me surprend et qui me déçoit. J'avais foi en la justice, en son indépendance et en sa capacité de discernement. Mais, je me rends compte que tel n'est plus le cas. Quand quelqu'un comme le Procureur parle, que le juge ne le contredit pas, mais revient, aujourd'hui, avec ça, je me pose des questions. Je ne vais pas aller plus loin dans cette affaire, mais je dis que ça ne fait que commencer. C'est un jeu et on va jouer".