Affaire Pape Abdoulaye Touré : Après Pape Malick Ndour, un autre ministre cité comme complice présumé

Selon ses propos, ce ministre aurait joué un rôle déterminant dans le déroulement des faits, sans que les détails exacts de cette implication ne soient, pour l’instant, rendus publics. Cette déclaration relance les débats autour des circonstances réelles de son interpellation et des éventuelles responsabilités politiques dans cette affaire.

Par ailleurs, de nouvelles révélations issues de certaines sources, viennent semer le doute sur la version initialement donnée par les autorités. En effet, lors de la constitution des faits, Pape Abdoulaye Touré aurait été arrêté à proximité de la maison d’un ministre, située à la cité Sipres. Cette information contraste fortement avec la version que Pape Abdoulaye Touré a toujours défendue.

Depuis le début de l’affaire, ce dernier soutient qu’il a été interpellé devant son propre domicile, près de l’immeuble Ferdinand Coly. Cette divergence majeure sur le lieu exact de l’arrestation, relance inévitablement l’enquête et pose la question de la fiabilité des récits officiels.

Pour de nombreux observateurs, ces contradictions pourraient indiquer des zones d’ombre encore non élucidées. Elles renforcent les appels en faveur d’une clarification judiciaire complète, afin d’établir les responsabilités réelles et de lever toute suspicion d’instrumentalisation politique.

En attendant, le silence maintenu par Pape Abdoulaye Touré sur le nom du ministre qu’il accuse, entretient le mystère. L’opinion publique reste suspendue à l’évolution de ce dossier, qui pourrait connaître de nouveaux développements dans les jours à venir, au fur et à mesure que l’enquête se poursuit.