Affaire des terrains de la Ville de Dakar : Contre la démarche d’Aliou Sow et la culture socialiste de la violence.

En effet si la Maire de Dakar doit faire preuve de transparence dans la gestion de ce dossier foncier aux relents de financement occulte du Parti Socialiste, Mr Aliou Sow n’a pas à se substituer au représentant de l’Etat (préfet de Dakar) ou aux conseillers municipaux libéraux qui peuvent valablement défendre les intérêts de l’Etat et des administrés. En effet l’ACWAD juge que Mr Aliou Sow n’es t pas dans son rôle et qu’il méconnait gravement ses attributions en violant l’article 3 du Code des Collectivités Locales qui dispose clairement que « les collectivités locales sont seules responsables, dans le respect des lois et règlements, de l'opportunité de leurs décisions ». Un ministre de la République n’a pas à polémiquer avec un maire ou un conseil municipal alors que le Code des Collectivités Locales réglemente la manière dont le préfet exerce le contrôle de légalité et son pouvoir d’approbation préalable avec la faculté de déférer les actes litigieux aux juridictions compétentes pour annulation. Par son zèle inopportun Mr Aliou Sow fragilise le gouvernement et viole la promesse du Chef de L’Etat qui s’était engagé lors de son discours à la Nation du 03 avril 2009 à veiller à la libre administration des collectivités locales dans le respect des lois et règlements et dans la transparence et la bonne gouvernance.
L’Alliance pour la Consolidation du Wadisme (ACWAD) dénonce vivement les agressions verbales et physiques dont ont été victimes, devant la Mairie de Dakar, de jeunes libéraux le Mardi 21 septembre 2010. Ces citoyens qui avaient prévu d’organiser une manifestation pacifique pour s’insurger contre la délibération du Conseil Municipal de Dakar ont été brutalisés par des socialistes en furie et des nervis recrutés par la mairie de Dakar. D’après l’article 10 de la Constitution « Chacun a le droit d'exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, I’ image, la marche pacifique ». Or la réaction brutale et disproportionnée dont ont fait montre les socialistes est d’autant plus surprenante que ces derniers sont toujours prompts à se poser en défenseurs des libertés publiques et du droit à la marche. Ceci dénote du double discours dont sont coutumiers les socialistes. En effet pendant que le maire affirmait qu’il était prêt au dialogue, il mobilisait ses jeunes brutes et ses affidés dans un guet apens contre une poignée de manifestants sans défense. Ces actes barbares, lâches et rétrogrades perpétrés prouvent une fois de plus leur absence de culture politique démocratique et leur allergie à la contradiction et au dialogue. Toutefois il est bon de rappeler aux militants socialistes qui se glorifient de leur lâche forfait que les bourreaux d’aujourd’hui sont souvent les victimes de demain et que la violence appelle toujours la violence.

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