Afrique du Sud I Technovation 2025 à Cap Town : Une sensibilisation sur la réduction des risques par les nouveaux produits du tabac

La consommation de cigarettes a un prix dramatique sur la santé publique. Elle consume un nombre important de personnes dans le monde. Depuis un certain temps, des industries du tabac ont cherché à trouver des produits de remplacement afin de limiter les risques sur la santé publique. Dans cette dynamique, il été révélé l’existence de trois produits sur l’international, dont les produits de tabac chauffé sans fumée, les cigarettes électroniques dits e-vapor et les sachets de nicotine dits Nicotine pouches.

Consciente de l’évolution de la croissance rapide du nombre de fumeurs, Phillip Morris International, mondialement, connue dans la production de cigarettes préconise des solutions alternatives. Il a été enregistré dans le monde près de 38 millions de consommateurs de cigarettes, qui ont changé vers les nouveaux produits, avec l’innovation apportée.

Philip Morris International, engage une sensibilisation sur la réduction des risques des nouveaux produits, tout en développant une approche de santé publique. Et, appelant à une régulation, elle reconnaît que des efforts doivent être faits pour rendre accessible ses produits dans l’intérêt des fumeurs.

Des millions de dollars sont investis dans l’innovation apportée par l’industrie du tabac. Cet investissement colossal vise à développer et à mettre à la disposition des adultes fumeurs, des alternatives à l’usage des cigarettes classiques. « L’idée est de d’offrir des solutions plus saines aux fumeurs à travers l’innovation. Mais, il est primordial d’avoir une réglementation en place pour ces nouvelles solutions. ».

Tout doit être fait pour réduire les effets toxiques des produits du tabac. Aujourd’hui, il est difficile pour un fumeur d’arrêter de fumer sans avoir accès à une alternative.

Des investissements réels ont été faits avec l’implication de scientifiques pour aboutir à ces résultats”, a expliqué le Vice president, communications and Engagement, Tomaso Di Giovanni. Cependant, il a ajouté qu’un travail de concertation et de collaboration était nécessaire avec le public, les compagnies de tabac et les gouvernements pour la mise en place de réglementation.

En Afrique Sub-Saharienne, le nombre de fumeurs s’accroît d’année en année. Cette évolution rend dramatique la situation des fumeurs du continent africain. “Aujourd’hui, 84 millions de fumeurs sont recensés en Afrique, avec une augmentation de 61,5% entre 2000 et 2025. La cigarette touche autant que la drogue : « Ceux qui ne fument pas ne devraient pas commencer ; ceux qui fument devraient arrêter ; Ceux qui n’arrêtent pas devraient changer”, exhorte le Vice-Président de l’Afrique subsaharienne, Branislav Bibic.

D’après l’expert, les innovations doivent s’adapter aux réalités du continent avec des approches et des politiques de santé réalistes. Il a demandé dans sa plaidoirie un engagement plus accru des points de vente spécialisés, une implication des populations locales et une volonté des fumeurs à adopter les nouveaux produits.

« Des fumeurs de lusieurs pays du monde ont déjà accès à ces nouveaux produits. C’est le cas pour des pays comme la Suisse, l’Italie et partout ailleurs en Europe. Mais, il reste en Afrique des difficultés de pénétration du marché”, se plaint-il. Sous ce registre, il a évoqué les préjudices, liés à l’inaccessibilité de ces nouveaux produits de l’industrie du Tabac. Mais aussi, l’existence de lobbies, liguant contre l’accès à ces produits avec une volonté de freiner la mise en œuvre de réglementations pouvant permettre aux fumeurs africains d’accéder à l’information sur les produits de tabac sans fumée.

Andréa Gontkovicova, Vice-Présidente Corporate Affairs, en partageant son expérience passée en Europe Centrale couvrant la Hongrie, la République Tchèque et la Slovaquie, constate que dans cette région, qu’une personne sur 4 utilise des produits sans fumée, tout en précisant que les produits que l’on brule, de manière générale, posent de sérieux problèmes. Bruler, prévient-il, ce n’est pas la meilleure méthode. “Nous humains, on a une certaine routine… Il nous faut une meilleure approche de sensibilisation auprès du public… Nos produits sans fumée sont bien présents dans le monde”, renseigne-t-elle.

D'après elle, en 2014, l’Union Européenne avait créé une loi, avant même l’apparition des nouveaux produits. Différents États membres se sont basés sur cette loi pour définir les réglementations pays par rapport à la distribution et à la taxation. Ces législations ont permis de rendre plus faciles la disponibilité des produits sans fumée sur le marché de l’UE. Cela, découvre-t-on, a permis de toucher au bout de 6 mois, 60 000 personnes dans sa région.

Consciente que l’Afrique ne bénéficie pas des mêmes opportunités, elle demande l’engagement et le soutien des médias pour réduire le nombre important de fumeurs africains. “Les autorités des pays africains doivent aider à autoriser l’accès à ces nouveaux produits et ainsi réduire les effets néfastes des cigarettes combustibles. Il faut des efforts pour changer les comportements des fumeurs”, plaide-t-elle.

Pour l’acceptabilité des produits sans fumée et un meilleur avenir, les experts ont insisté sur les différents goûts qui pourraient inciter les fumeurs adultes à les adopter sans pour autant attirer les non-fumeurs et les mineurs, la sensibilisation, l’implication de l’environnement immédiat des fumeurs et un facile accès aux différents types de produits.

Ces experts reconnaissent que la science doit être plus disponible et acceptée par tout le monde. Ceci encouragera une mutation, comme c’est le cas de certains pays qui ont manifesté leur intérêt d’arrêter la production et la distribution des cigarettes combustibles.

Philip Morris International est stricte et responsable dans ses choix marketing et de promotion pour rendre les produits sans fumée disponibles avec une accessibilité adéquate. Ainsi, les experts exhortent à maximiser les avantages positifs des consommateurs et d’amoindrir les risques afin de s’adapter. Ils sont tout simplement d’avis que les populations qui utilisent de la Nicotine, doivent être prêtes à changer.

Ousseynou WADE
(envoyé spécial en Afrique du Sud)