Aïda Mbodji réaffirme son ancrage auprès de Me Wade

Parlant des dégâts qu’auraient causés les investitures sur les listes législatives au niveau du Parti Démocratique Sénégalais (Pds), la presse avait annoncé le divorce entre Me Wade et son ancienne ministre de la Famille, en l’occurrence, Aïda Mbodji. Précisant que cette dernière aurait marqué son désaccord avec la manière dont les listes ont été confectionnées par le nouveau coordonnateur général du parti, Omar Sarr. Une information qui a été démentie, hier, par Mme Mbodji. En effet, cette dernière, interpellée par nos confrères du journal « Libération », fera clairement savoir qu’elle reste, aujourd’hui, plus que jamais, une membre active du Pds, mais aussi et surtout, une fidèle alliée du Pape du Sopi.

« Je n’ai jamais quitté le Pds. J’ignore si j’ai été investie ou non sur la liste nationale, mais jamais je n’ai eu l’intension de quitter le parti. C’est de la pure intoxication de je ne sais qui » a-t-elle indiqué. Allant plus loin, l’initiatrice de la campagne « Ma carte, ma caution » a estimé que les raisons qui ont été invoquées pour justifier son départ de la formation libérale sont, à la limite, ridicules. « Ces rumeurs disent que j’aurais quitté le Pds parce que le parti m’a demandé d’être tête de liste départementale. Ce qui est absurde et dénué de tout fondement.

Car c’est Yankhoba Diouf, le député qui m’a remplacé à l’Assemblée, il y a de cela dix mois, lorsque j’ai été nommée ministre, qui a été investi tête de liste départementale du Pds à Bambey. Il est accompagné de Ndèye Wade, conseillère municipale et présidente des femmes mareyeuses. Les suppléants sont Mame Demba Gaye, responsable du Comité de Liaison communale et Ndiock Wade » a-t-elle renseigné. Et l’ancienne ministre en charge de la Famille de conclure en disant, à l’endroit de ceux qui s’attendent à ce qu’elle tourne le dos à son mentor, qu’ils vont devoir déchanter. Et pour cause, souligne-t-elle avec force, il n’est pas question, pour elle, de laisser tomber celui qui lui a permis d’avoir tous les honneurs dont peut rêver une personne. « Ce n’est pas aujourd’hui que je vais lâcher le Président, Abdoulaye Wade » dira-t-elle.

Thiané NDIAYE