C’était le samedi 08 août dernier, quand, la jeune dame, âgée de 28 ans, s’est vu signifier par les infirmières qu’elles ne pourront pas la consulter parce qu'elle était "habillée en short". Allant plus loin, ces infirmières ont fait savoir à la compatriote que "c’était partout pareil, y compris à la gendarmerie" et que, mis à part certains cas d’urgence, dont les noyés qui sont autorisés à être pris en charge dans n’importe quelle tenue, "celles et ceux habillés légèrement n’ont pas le droit de cité dans l’enceinte de la polyclinique".
Voila bien des directives qui peuvent faire tomber des renverses mais pas quand on a connaissance du comble de la bêtise en visitant l’établissement de santé publique de la petite station balnéaire à l’est de la wilaya d’Oran, Marsat El-Hadjadj (ex-Port-aux-Poules). Là-bas, on pouvait lire placardé sur les murs en français et en arabe : ‘‘l’accès à l’établissement est interdit à celles et ceux qui viennent en tenue de plage”.
Si l’on assure que dans les communes côtières d’Oran, ces inscriptions ne sont plus classées dans la rubrique des scandales, ce qui scandalise surtout, c’est le fait ‘‘qu’il s’agit d’un établissement de santé publique, émanant donc d’une institution étatique’’.
Tout prouve en tout cas, à suffisance que la société algérienne est minée par ‘‘le conservatisme et l’extrémisme religieux, de plus en plus acceptés et banalisés.”
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