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Après l’accident qui a failli coûter la vie à des élèves, la COSYDEP de Koumpentoum tire la sonnette d’alarme et interpelle le ministre de l’Education.

Suite à l’effondrement de la façade ouest de l’abri provisoire de l’école Franco Arabe de Ndame qui a fait cinq blessés dont deux graves, la cellule départementale de la COSYDEP de Koumpentoum, s’est rendu sur place pour constater mais aussi pour apporter son soutien aux enseignants et aux familles. Cette rencontre fut également l’occasion pour les membres de la COSYDEP, cellule de Koumpentoum, de tirer la sonnette d’alarme.


Rédigé par leral.net le Samedi 22 Mars 2014 à 01:01 | | 0 commentaire(s)|

Après l’accident qui a failli coûter la vie à des élèves, la COSYDEP de Koumpentoum tire la sonnette d’alarme et interpelle le ministre de l’Education.
Selon le coordonnateur départemental, l’accident aurait pu causer la mort de tous les élèves de cette classe, « il en a fallu de peu pour que l’irréparable ne se produise ». En effet, selon eux c’est une grande chance si l’accident s’est produit à 11 heures alors que presque tous les élèves étaient déjà sortis, une heure auparavant « ce sont des cadavres d’enfants qui sortiront des décombres » a ajouté le secrétaire général. Cependant les membres de la COSYDEP interpellent le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam. En effet, depuis 2010 ces enfants attendent qu’on leur livre leurs salles de classes, l’entrepreneur est parti et les travaux suspendu et c’est une dizaine d’écoles qui se trouve dans la même situation. Situation que la COSYDEP juge incompréhensible et inacceptable. « C’est une honte pour l’Etat du Sénégal, qui clame sur tous les toits ses résultats en terme d’accès, mais qui en réalité ne se souci guère de la sécurité de ces enfants » a dit le responsable genre de la Cellule. En tout état de cause, la COSYDEP rappel à l’Etat « ses engagements devant la communauté internationale et ses responsabilités, au lieu d’attendre qu’il y ait un malheur, pour que les politiques se mettent en scène et jouent leur comédie ». Mieux vaut prévenir que guérir.

Yafata