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Après les manifestations : Aux Parcelles Assainies, Rond-Point Case bi reprend son rythme

Le soleil darde ses rayons sur le rond-point Case bi. Gardant encore les stigmates des dernières manifestations sur fond d’affrontements entre les Forces de l’ordre et les manifestants, comme le montrent les traces de pneus brûlés par les manifestants sur le macadam, le lieu a repris le cours normal de ses activités. Des jakartamen guettent le client à transporter, à quelques jets de pierres de l’échangeur du Brt en construction et dont les travaux semblent être à l’arrêt en ce moment. Aucun signe d’ouvriers sur les lieux.


Rédigé par leral.net le Mardi 6 Juin 2023 à 17:12 | | 0 commentaire(s)|

Sur la route menant au centre-ville, on aperçoit une voiture blindée de la police ainsi que d’autres véhicules remplis d’éléments des Forces de défense et de sécurité, qui circulent, obligeant les voitures et des motos à leur céder le passage. La tension reste toujours perceptible.

En tout cas, les commerçants sont impatients de voir la situation revenir à la normale, pour leur permettre de bien préparer la fête de la Tabaski, à la fin de ce mois-ci.

«Les manifestations ont paralysé nos activités. Nous sommes restés trois ou quatre jours sans travailler. Nous n’osions même pas sortir de chez nous. Ces quelques jours sans travailler affectent négativement ce que nous devions gagner. J’évalue mes pertes à 50 mille francs. Parce qu’il m’arrive de gagner 15 mille francs ou plus par jour», déclare un jeune commerçant, qui n’a pas voulu donner son identité et qui s’active dans la vente de vêtements pour homme.

Tenant son commerce en face d’une maison, dont une partie de la toiture en ardoise a cédé à cause des jets de pierres à l’endroit de quelqu’un soupçonné de filmer les échauffourées entre les Fds et les manifestants, le jeune vendeur et ses collègues appellent les autorités à «aider à baisser la tension» qui ne profite à personne, non sans condamner les casses, dont certains magasins ont fait l’objet de la part «d’énergumènes profitant de la situation pour commettre leur sale besogne».

Un coiffeur dont le salon se trouve aux Parcelles Assainies, a continué à ouvrir son commerce malgré la situation tendue de ces temps-ci. Mais le hic est qu’il n’arrivait pas à trouver un client à coiffer. «Je venais au salon pour y rester du matin au soir sans le moindre client. Cela n’arrange pas les choses dans la mesure où nous payons la location», se plaint-il.






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