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Après six ans d’arriérés de salaires : Les ex-travailleurs de COM 7 durcissent le ton

Après six ans d’arriérés de salaires, les ex-travailleurs du groupe Com 7 réclament leur argent à Bara tall. Constitués en collectif, ils ont fait face à la presse pour décliner leur plan d’actions. Décidés à passer à la vitesse supérieure, les membres du collectif n’excluent pas de tenir un sit-in. "L'As"


Rédigé par leral.net le Vendredi 18 Novembre 2022 à 10:58 | | 0 commentaire(s)|

Après six ans d’arriérés de salaires : Les ex-travailleurs de COM 7 durcissent le ton
Les 107 ex-travailleurs du groupe Com 7 réclament leurs six ans d’arriérés de salaires. Réunis en collectif, ils ont fait face à la presse hiern pour demander à Bara Tall de respecter ses engagements et de leur payer les six ans d’arriérés de salaires.

A défaut, André Faye et ses camarades menacent de passer à la vitesse supérieure, en organisant un sit-in au domicile de leur ancien employeur. «Tout ce que nous lui demandons, c’est qu’il nous paye notre dû !», peste le deuxième porte-parole Abou Ngom, qui jure par tous les saints, qu’ils ne reculeront devant rien pour pousser le sieur Tall à tenir sa promesse de s’acquitter de sa dette jusqu’au dernier centime.

«Nous sommes est restés six ans sans salaire», indique Abou Ngom, avant de se rappeler les agissements de leur ancien employeur. «Il avait convoqué une assemblée générale avec son staff. Lors de cette réunion, il avait affirmé qu’il allait payer à chacun ce qu’il lui devait, qu’il ne resterait aucun centime, même pour ceux qui sont décédés. Mais au fil du temps, on n’a rien vu. Nous sommes prêts à y laisser des plumes, car nous avons assez souffert de cette situation.

Suite à la décision de justice qui avait tranché en 2015-2016 en notre faveur, les avocats de Bara Tall avaient pris l’engagement de payer les ex-travailleurs de Com 7. Mais après une longue attente infructueuse, on a fait une sortie dans la presse et M. Tall a rétorqué en demandant les preuves de ce qu’on avance. Ce, alors que les preuves sont entre ses mains, notamment les livres de la comptabilité. Il a les documents et reconnu la dette qu’il doit aux ex-travailleurs. C’est un acte de mauvaise foi
», fulmine André Faye, avant de durcir le ton : «Nous sommes en concertations pour évaluer la situation et penser à la suite à donner à notre lutte. Au sortir de notre conclave, on va définir un nouveau plan d’actions. On va durcir le combat, on n’écarte aucun moyen de lutte. On n’exclut pas de tenir un sit-in».

Mame Fatou Kébé