En deux mois, le bateau de SOS-Méditerranée a déjà mené 23 opérations de sauvetage. Les migrants, venus essentiellement d'Afrique, continuent de traverser la mer entre la Libye et l'Italie, en plein hiver. « Dès que la fenêtre météo le permet, c'est à dire que la mer est un peu calme, et ça arrive aussi en hiver, les passeurs envoie les embarcations, explique Fabienne Lassalle, directrice générale adjointe de l'association en France. Certes, ces fenêtres météo sont plus courtes mais du coup, ils envoient plus d'embarcations en même temps, ce qui rend nos opérations plus compliquées ».
Ainsi la semaine passée, quatre canots pneumatiques et six autres embarcations ont été secourues par un navire norvégien engagé dans le dispositif européen Frontex et par l'Aquarius. Quelque 500 personnes, dont sept bébés et douze très jeunes enfants et une soixantaine de mineurs non accompagnés, ont été acheminés par le bateau vers la Sicile.
Un afflux plus important de migrants et moins de bateaux pour leur venir en aide, durant l'hiver, selon Antoine Laurent, marin-sauveteur. « La grande difficulté, c'est que du fait de ce manque de moyens, les équipes ont du mal à trouver les migrants en mer lorsque les appels de détresse sont envoyés, explique le sauveteur. Les phases de recherches sont beaucoup plus longues et se font très régulièrement de nuit. Les rescapés sont dans des conditions de santé beaucoup plus dégradées, du fait de l'hypothermie, du niveau de stress beaucoup plus important. Les sauveteurs doivent faire face à des situations difficiles à gérer ».
source.rfi.fr
Ainsi la semaine passée, quatre canots pneumatiques et six autres embarcations ont été secourues par un navire norvégien engagé dans le dispositif européen Frontex et par l'Aquarius. Quelque 500 personnes, dont sept bébés et douze très jeunes enfants et une soixantaine de mineurs non accompagnés, ont été acheminés par le bateau vers la Sicile.
Un afflux plus important de migrants et moins de bateaux pour leur venir en aide, durant l'hiver, selon Antoine Laurent, marin-sauveteur. « La grande difficulté, c'est que du fait de ce manque de moyens, les équipes ont du mal à trouver les migrants en mer lorsque les appels de détresse sont envoyés, explique le sauveteur. Les phases de recherches sont beaucoup plus longues et se font très régulièrement de nuit. Les rescapés sont dans des conditions de santé beaucoup plus dégradées, du fait de l'hypothermie, du niveau de stress beaucoup plus important. Les sauveteurs doivent faire face à des situations difficiles à gérer ».
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