"L’assainissement constituait un problème important pour les populations de Ouakam. Cela favorisait l’insalubrité dans les maisons et des conflits entre voisins qui, parfois, se atterrissaient à la gendarmerie ou devant la justice". C’est dans ce contexte très particulier que l’Arccao est né, il y a cinq. Mais, aujourd’hui, cela semble être un mauvais souvenir, même si beaucoup de choses restent à faire. "Nous avons réalisé 13 km d’un réseau d’assainissement. C’est-à-dire 13 km devant recueillir des eaux usées des ménages. C’est au total plus de 254 millions qui ont été mobilisés pour la construction de cette infrastructure. A part une contribution que nous avons reçu d’une tierce personne, tout le reste provient des cotisations de nos membres", informe Momar Mbaye, le Président de l'Arccao qui précise : "Nous n’avons obtenu aucun soutien de la municipalité de Ouakam ou de l’Etat : Ce que nous avons réalisé, nous l’avons fait avec nos fonds propres". Toutefois, le Président de l’Arccao lance un appel à la prochaine équipe municipale à tenir compte de leurs problèmes. "Quel que soit le maire qui sera élu dans la commune de Ouakam, il faudra qu’il tienne compte de nos préoccupations. Nous n’avons pas de candidats et nous ne militons pour personnes", lance-t-il. Outre, l’assainissement, l’Arccao déplore également un manque criard d’infrastructures dans la localité. "Nous n'avons qu’un seul lycée qui ne peut contenir tous les aspirants. Nous n'avons qu’un centre de santé...".
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