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Assemblée nationale : Passe d’armes entre Guy Marius Sagna et Antoime Diome


Rédigé par leral.net le Vendredi 26 Mai 2023 à 11:29 | | 0 commentaire(s)|

Assemblée nationale : Passe d’armes entre Guy Marius Sagna et Antoime Diome
Une véritable passe d’armes a opposé hier, à l’Assemblée nationale, Guy Marius Sagna et Félix Antoine Diome. Guy Marius Sagna, comme à son habitude, a lancé des missiles meurtriers en direction du régime sur les questions de « restrictions de libertés », avec les nombreuses arrestations, les interdictions de manifestations, etc.

Guy Marius Sagna est allé jusqu’à traiter le ministre de l’Intérieur de menteur, en faisant allusion aux récents communiqués « mensongers » de ce dernier, qui faisaient état de la mort par arme blanche de l’adolescent Pape Keïta tué par un projectile, à Keur Mbaye Fall, d’après l’autopsie. De même que pour la jeune fille morte à Ngor dans des circonstances troublantes… Guy Marius Sagna a aussi énergiquement dénoncé les violences dont sont victimes les journalistes de la part des forces de l’ordre, lors de couvertures de manifestants. Il citera les cas des femmes cadreurs, Feuz de Buur News et Adja Ndiaye de Dakaractu, violentées parles FDS, relate "Le Témoin".

Le député ira plus loin en dénonçant les cas de tortures sur les manifestants arrêtés, tout en rappelant que le Sénégal est signataire de conventions internationales contre la torture. Seulement voilà, le leader de FRAPP ne s’attendait certainement pas à la riposte foudroyante du ministre de l’Intérieur. « Vos paroles sont déplacées et vos affirmations gratuites, arrêtez d’inciter les jeunes à la violence ! », lui a intimé le ministre de l’Intérieur.

D’après Antoine Félix Diome, la plupart des jeunes qui prennent part à ces manifestations, sont victimes de manipulations venant d’individus qui se cachent tranquillement derrière leurs claviers ou leurs domiciles. Il en profitera pour présenter ses condoléances aux familles des victimes, tout en rappelant que les forces de l’ordre sont uniquement déployées pour une mission spécifique et rien d’autre. « Nous sommes dans un régime de droit et de devoir. On ne laissera pas des gens cultiver la haine et la violence dans ce pays. Le droit ou la liberté, ne veut pas dire inviter les jeunes à jeter le discrédit sur les institutions, défier les forces de l’ordre. Nous avons parlé du maintien de l’ordre. Mais il faut rendre hommage au peuple sénégalais mûr, qui a fait preuve de discernement », a indiqué le patron de la Place Washington.

Restant sur une position de fermeté, Antoine Félix Diome a indiqué clairement au parlementaire, que l’Etat prendra toutes les dispositions pour assurer la stabilité et la quiétude des citoyens sénégalais.

Ndèye Fatou Kébé