Ahmadou Tall, président des ferrailleurs du Sénégal, a exprimé son inquiétude face aux difficultés rencontrées dans le secteur de la ferraille, en particulier, la délivrance de licences d’exploitation à des étrangers. Selon lui, cette situation freine le développement de l’activité locale.
« Les problèmes sont nombreux », a-t-il déclaré. Il déplore l’implication de personnes extérieures au métier, notamment des politiciens, qui interfèrent dans le secteur, sans y investir ni apporter une réelle contribution. « Ces individus ne font que parler, ce qui ne fait que nuire à notre activité », ajoute-t-il.
Le président Tall insiste sur le fait que le travail des ferrailleurs, est simple : ils collectent la matière première et la vendent aux industries sénégalaises, qui les rémunèrent en retour. « Il n'y a pas de raisons de s'inquiéter, tant que nous avons un cadre clair pour travailler », souligne-t-il, tout en regrettant que certaines industries ne proposent pas un soutien suffisant aux ferrailleurs locaux.
Il critique fermement la politique actuelle de délivrance de licences à des étrangers, notamment des Indiens et appelle l'État à respecter le principe du « jube jubeul jubeunti » (une vision d'autonomie et de développement local). « L’État doit soutenir les champions locaux dans chaque secteur pour garantir leur autonomisation », affirme Ahmadou Tall.
Il conclut en soulignant l'importance de l’expertise sénégalaise et du rôle des jeunes dans le développement économique du pays, notamment grâce aux financements de la DER (Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide).
Ibrahima khalil Diémé
« Les problèmes sont nombreux », a-t-il déclaré. Il déplore l’implication de personnes extérieures au métier, notamment des politiciens, qui interfèrent dans le secteur, sans y investir ni apporter une réelle contribution. « Ces individus ne font que parler, ce qui ne fait que nuire à notre activité », ajoute-t-il.
Le président Tall insiste sur le fait que le travail des ferrailleurs, est simple : ils collectent la matière première et la vendent aux industries sénégalaises, qui les rémunèrent en retour. « Il n'y a pas de raisons de s'inquiéter, tant que nous avons un cadre clair pour travailler », souligne-t-il, tout en regrettant que certaines industries ne proposent pas un soutien suffisant aux ferrailleurs locaux.
Il critique fermement la politique actuelle de délivrance de licences à des étrangers, notamment des Indiens et appelle l'État à respecter le principe du « jube jubeul jubeunti » (une vision d'autonomie et de développement local). « L’État doit soutenir les champions locaux dans chaque secteur pour garantir leur autonomisation », affirme Ahmadou Tall.
Il conclut en soulignant l'importance de l’expertise sénégalaise et du rôle des jeunes dans le développement économique du pays, notamment grâce aux financements de la DER (Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide).
Ibrahima khalil Diémé