En effet, M. Niang a fait savoir au chef du gouvernement, le fait de confier les projets de construction de certains édifices à des sociétés étrangères constitue une menace certaine pour les entreprises sénégalaises. C’est la raison pour laquelle Mamadou Lamine Niang souhaite voir l’Etat et le secteur privé «parler le même langage» sur ce programme de mise à niveau des entreprises axé sur deux piliers. A savoir l’accroissement de la compétitivité et la consolidation et la diversification.
Pour le président du Comité de pilotage du Bureau de mise à niveau des entreprises, par ailleurs président de la Chambre de commerce, d’agriculture d’industrie de Dakar, «l’émergence ne peut être une réalité que si les entreprises capables de créer des richesses sont outillées».
Dans sa communication, le Premier ministre a indiqué que le Sénégal compte tirer profit des avantages de la mondialisation pour assurer une transformation structurelle des facteurs de production. De son avis, «le Sénégal ne peut pas, à l’heure actuelle, assurer la transformation de son économie sans l’apport et le soutien de l’expertise extérieure». «N’ayons pas peur de la mondialisation. C’est une étape pour le développement », a répondu Mahammad Boun Abdallah Dionne à Mamadou Lamine Niang.
Rappelant que cette troisième édition de la Jman a pour ambition de mieux préparer les entreprises Sénégal à non seulement accompagner le Plan Sénégal émergent (Pse) mais aussi à intégrer le marché intra-africain, le Premier ministre d’asséner : «Nous devons, dans un effort cumulatif, assurer la montée en gamme du programme de mise à niveau en diversifiant, à travers un redéploiement à la fois spatiale et stratégique». Mahammad Boun Abdallah Dionne qui souligne qu’«un pays développé est avant tout un pays industrialisé », compte sur les transferts de compétences pour transformer les secteurs à faible production en secteur à forte production.
C’est d’ailleurs l’une des missions que s’est fixée ce programme de mise axé cette année sur le thème : «Compétitivité et émergence». Après la phase pilote (2004-2010), le Bureau sénégalais de mise à niveau se réjouit de son bilan. Ainsi, depuis le démarrage de programme de mise à niveau en 2004, le Jman a approuvé 115 dossiers pour un montant global de 83 milliards de francs Cfa, dont 63,4 milliards investissements approuvés. Dans ce montant, 14,3 milliards de francs Cfa ont été octroyés par le Bureau sénégalais de mise à niveau pour les primes et contreparties, dont 7,35 milliards de francs Cfa au profit des entreprises.
Les 63,4 milliards sont destinés au programme de mise à niveau des entreprises pour lequel les responsables ont octroyé une enveloppe de 36,3 milliards francs aux investissements. Quant à la deuxième phase (2011-2015) du programme de mise à niveau, il a approuvé 46 plans pour un montant global de 32,1 milliards de francs Cfa d’investissement.
Le Populaire
Pour le président du Comité de pilotage du Bureau de mise à niveau des entreprises, par ailleurs président de la Chambre de commerce, d’agriculture d’industrie de Dakar, «l’émergence ne peut être une réalité que si les entreprises capables de créer des richesses sont outillées».
Dans sa communication, le Premier ministre a indiqué que le Sénégal compte tirer profit des avantages de la mondialisation pour assurer une transformation structurelle des facteurs de production. De son avis, «le Sénégal ne peut pas, à l’heure actuelle, assurer la transformation de son économie sans l’apport et le soutien de l’expertise extérieure». «N’ayons pas peur de la mondialisation. C’est une étape pour le développement », a répondu Mahammad Boun Abdallah Dionne à Mamadou Lamine Niang.
Rappelant que cette troisième édition de la Jman a pour ambition de mieux préparer les entreprises Sénégal à non seulement accompagner le Plan Sénégal émergent (Pse) mais aussi à intégrer le marché intra-africain, le Premier ministre d’asséner : «Nous devons, dans un effort cumulatif, assurer la montée en gamme du programme de mise à niveau en diversifiant, à travers un redéploiement à la fois spatiale et stratégique». Mahammad Boun Abdallah Dionne qui souligne qu’«un pays développé est avant tout un pays industrialisé », compte sur les transferts de compétences pour transformer les secteurs à faible production en secteur à forte production.
C’est d’ailleurs l’une des missions que s’est fixée ce programme de mise axé cette année sur le thème : «Compétitivité et émergence». Après la phase pilote (2004-2010), le Bureau sénégalais de mise à niveau se réjouit de son bilan. Ainsi, depuis le démarrage de programme de mise à niveau en 2004, le Jman a approuvé 115 dossiers pour un montant global de 83 milliards de francs Cfa, dont 63,4 milliards investissements approuvés. Dans ce montant, 14,3 milliards de francs Cfa ont été octroyés par le Bureau sénégalais de mise à niveau pour les primes et contreparties, dont 7,35 milliards de francs Cfa au profit des entreprises.
Les 63,4 milliards sont destinés au programme de mise à niveau des entreprises pour lequel les responsables ont octroyé une enveloppe de 36,3 milliards francs aux investissements. Quant à la deuxième phase (2011-2015) du programme de mise à niveau, il a approuvé 46 plans pour un montant global de 32,1 milliards de francs Cfa d’investissement.
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