[Audio] Pape Diouf, ancien maire de Bambey répond à Aida Mbodj : « Je ne crois pas à sa bonne foi »

Réponse du berger à la bergère. L’ancien maire de Bambey et proche d’Idrissa Seck ne croit pas à la bonne foi de l’actuel édile de ladite ville. « Son appel n’est pas sincère parce qu’elle a été la seule à m’avoir accusé de vol. Dans toute ma carrière, je n’ai jamais été traité de la sorte. Pour vous dire que je ne crois pas à la bonne foi de cette femme », a d’emblée répondu Pape Diouf.

«Elle est la personne la moins indiquée pour interpréter mes rapports avec Idrissa Seck », a indiqué l'ancien ministre de l’Agriculture. Qui tient à rappeler qu’il est encore au Pds. « je n’ai pas démissionné et on ne m’a pas encore exclu du parti », a-t-il ajouté. D’autres questions de l’actualité ont été passées en revue lors de cette émission dont Leral.net vous propose l’intégralité.



Pape Diouf : « Le premier handicap du Sénégal, c’est l’indiscipline »
Pour Pape Diouf, l’ancien ministre de l’Agriculture et fidèle d’Idrissa Seck sur les ondes de la Rfm, reprenant les propos des experts asiatiques en tournée dans la vallée du fleuve, « le Sénégal devait faire partie des pays exportateurs de produits agricoles en raison de la disponibilité de l’eau ; contrairement aux Asiatiques qui vont chercher de l’eau à plus de 1000 kilomètres pour leur agriculture ». Mais hélas ! se désole-t-il, « le premier handicap du Sénégal est l’indiscipline ».

« Il y a trop de désordres au Sénégal. Pendant ce temps, les dirigeants ne donnent pas de bons exemples en matière de travail et de bonne gestion ce qu’on leur confie. L’Etat ne prend pas des initiatives pour rétablir l’ordre », ajoute-t-il.

C’est pourquoi, Pape Diouf dit avoir marre de la manière dont on fait la promotion des « anti-valeurs dans la vie politique au détriment des hommes valeureux. L’éloquence et l’argent ont supplanté l’expertise et le travail ».

Selon l’ancien ministre de l’Agriculture, Pape Diouf, « mêmes les grèves tous azimuts dans notre pays sont rangés dans le registre de désordres du fait seul des dirigeants qui s’empressent à parapher des protocoles d’accord avec les syndicalistes sans pour autant être assurés de pouvoir les respecter et ainsi honorer leur engagement ».

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