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Avenir du Sénégal : Les sombres prédictions des Lébous du Grand Cap-Vert

Rédigé par leral.net le Lundi 4 Août 2025 à 17:07 | | 0 commentaire(s)|

Le pays est-il en danger? Tout le laisse croire si l'on se fie aux déclarations du Haut Conseil de la Collectivité Lébou du Grand Cap-Vert. Face à la presse, ce samedi, le Djaraf Papa Youssou Ndoye et Cie ont scruté un horizon sombre pour notre pays. Ils prodiguent des conseils pour conjurer le mauvais sort et ce, non sans indiquer des aumônes pour sauver ce qui peut l'être.


Le Haut Conseil de la Collectivité Lébou du Grand Cap-Vert s'est réuni, ce week-end. Une occasion pour les dignitaires lébous de se pencher sur l'avenir de notre pays: "Le Sénégal est en danger. Je vois une épaisse couche de fumée noire. Si rien n'est fait, l'irréparable peut se produire. Cela n'augure rien de bon pour notre pays. J'invite tout le monde (religions, tarikhas, ethnies et, notamment, les Joolas, Peulhs et Sérères), à se lever et à parler d'une voix haute, car l'heure est grave. Le Sénégal a besoin d'une véritable catharsis", dit avec verve, le Jaraf de Ouakam, Papa Youssou Ndoye qui avait à ses côtés le Lamane Ndiouga Guèye de Bargny, Abdou Khadre Gaye, Président de l'EMAD et bien d'autres autorités de la Communauté léboue de Ndakaru.

Néanmoins, il indique: "Le Sénégal traverse une zone de turbulences. Ceux qui ont été élus, doivent redoubler d'efforts pour satisfaire les doléances des populations. Le Président Diomaye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont beaucoup d'ambition. Les Sénégalais doivent alors faire preuve de dépassement et apporter leur pierre à l'édifice. Ces oppositions radicales ne mènent à rien. Construisons le Grand Sénégal. La paix, la concorde, sont les facteurs essentiels pour bâtir ce beau pays. Trêve de débats politiques stériles ! Il y a des sacrifices à faire: 5 bœufs à égorger et bien d'autres secrets".

Prenant la parole, le président des Jeunes de la Collectivité Léboue, Daouda Diop, d'indiquer: "Les prisonniers d'opinion doivent être libérés, les employés déflatés doivent être réintégrés. Cela milite dans le sens de rétablir la paix sociale, de rendre l'atmosphère plus sereine. D'autre part, les Lébous sont mis aau rancart par les différents gouvernements qui se sont succédé au Sénégal. Aucun président de la République n'a jamais reçu la Collectivité léboue. Nous sommes comme des laissés pour compte, dans nos propres terres, à Dakar. Celui qui veut la paix à Dakar n'a qu'à nous parler, passer par nous. Nous sommes victimes d'ostracisme. Ça suffit !".

Quant au président de l'Entente des Mouvements et Associations pour le Développement (EMAD), l'écrivain Abdou Khadre Gaye, l'invité d'honneur de cette rencontre, il plaide pour l'unité des Lébous. "Aujourd'hui, l'atmosphère politique et sociale est enfiévrée. Il y a de gros nuages, de grosses menaces sur la paix sociale. A cela, s'ajoute une déliquescence des valeurs qui doit nous interpeller au prime à bord. Il est temps que les autorités coutumières, religieuses s'adressent aux gouvernants, pour sauver les apparences.

La Collectivité léboue a un rôle à jouer pour décrisper les passions. Alors, il y a un impératif de s'unir autour de l'essentiel. Je demande au Djaraf Youssou Ndoye de prendre son bâton de pèlerin et d'aller voir ses parents, les "Grands Serigne" Abdoulaye Maktar Diop, Papa Ibrahima Diagne et consorts. Les divisions internes à la Collectivité nous dévitalisent, nous affaiblissent davantage
", invite le président de l'EMAD et voix autorisée au sein de la Collectivité Léboue.