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Bernard Kouchner vante le PSE : "Macky Sall nous donne des leçons formidables d'énergie"

Bernard Kouchner s'est exprimé sur le développement de l'Afrique et du Sénégal en particulier. C'était en marge de la cérémonie de lancement de la Banque de Dakar (BDK) dont il est administrateur indépendant. Contrairement au Professeur Samir Amin, membre fondateur du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria), qui a assimilé le Plan Sénégal Émergent (PSE) à de la "fumée", l'ancien ministre des Affaires étrangères de la France a vanté les mérites du Plan Sénégal.


Rédigé par leral.net le Vendredi 12 Juin 2015 à 09:52 | | 9 commentaire(s)|

Bernard Kouchner vante le PSE : "Macky Sall nous donne des leçons formidables d'énergie"
"Le Sénégal n'est pas un pays riche, c'est un pays dynamique où les gens sont bien cultivés, bien éduqués. Vous avez démontré que l'Afrique et la démocratie n'étaient pas incompatibles", a d'abord fait remarquer Bernard Kouchner, selon Le Populaire. "Je suis très confiant pour tout ce qui concerne le Sénégal. Ce n'est pas un pays riche où tout est donné. C'est un pays où tout est à faire. Et le Plan lancé par le Président est tout à fait important. Je pense que Macky Sall nous donne des leçons formidables d'énergie. Ma grande fierté est que dans les années passées, on m'a appelé l'Africain. Ça me fait plaisir d'être avec vous", a ajouté l'ancien ministre des Affaires étrangères français.

M. Kouchner s'est également exprimé sur l'immigration clandestine et de la manière dont l'Occident compte la stopper. "L'Europe se barricade de très mauvaise façon. Parce que les gens qui risquent leur vie pour arriver en Europe, ce n'est pas pour leur plaisir, ce n'est pas pour nous envahir, c'est parce qu'ils ont à nourrir leur famille. Le sauvetage est nécessaire. Car les migrants viendront, essayeront et risqueront leur vie", a-t-il dit dans les colonnes du journal indiquant qu'"on ne va pas transférer toute l'Afrique en Europe ni l'Europe en Afrique. Ça a été déjà fait et ça s'appelle la colonisation". "Je ne connais pas la solution de l'immigration. Si vous l'avez, il faut me la donner", a-t-il conclu.