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Bignona : le Pastef accuse le pouvoir de chantage sur les populations


Rédigé par leral.net le Jeudi 28 Mars 2019 à 12:26 | | 0 commentaire(s)|


« Ce qui s’est passé en Casamance est une honte pour l’État du Sénégal et son chef, et rappelle la pertinence d’une des mesures du programme politique de notre Parti : l’institutionnalisation des rapports entre l’État et le Culte », s’alarme Yankoba Diémé, coordonnateur départemental de Pastef Bignona.

Dans un communiqué parvenu à Leral, il accuse les responsables de la mouvance présidentielle d’exercer du chantage sur les populations. « En effet, en représailles à sa cuisante défaite à Ziguinchor, qui est la seule région où il a été platement battu dans les trois départements, le gouvernement actuel du Sénégal, en plus de snober les grands gamous des trois grandes zones de Bignona que sont le Kalounaye, le Fogny et le Boulouf, a poussé la rancœur jusqu’à les priver des maigres enveloppes de soutien qui leur étaient allouées chaque année. Certains responsables APR de la zone, interpellés, n’ont pas hésité à se livrer à un chantage ignoble en opposant aux populations leurs choix politiques », détaille-il.

Selon le camarade de Ousmane Sonko, « ce genre de comportements des tenants du pouvoir est monnaie courante dans toutes les zones périphériques du pays où les soutiens de l’État aux évènements religieux, l’allocation des bourses de sécurité familiale et les financements de la DER sont des outils de pression contre des populations démunies et appauvries par les mauvaises politiques de ces mêmes autorités incompétentes, qui s’enrichissent à leur détriment. Les tenants du pouvoir s’y livrent à ces pratiques avec une arrogance inimaginable ».

Yankoba Diémé dénonce « énergiquement ce comportement, pour autant », dit-il, «n’enlèvera en rien l’indépendance de ces populations, pour qui connaît leur dignité et leur fierté ».
« L’État doit être au-dessus des contingences politiques et traiter de manière équitable et impartiale, tous les citoyens sur ces questions de redistribution des ressources », conclut-il.