Bruxelles appelle, Samba Diouf invisible : « Où est passé notre député de la diaspora ? », se demande la section Diaspora de la République des Valeurs

Durant deux jours, des femmes et des hommes venus de toute l’Europe, ont partagé leur vision, présenté leurs projets, tissé des réseaux, proposé des solutions innovantes et engagé des réflexions profondes sur l’avenir économique du continent.

L’événement a été brillamment organisé et chapeauté par une brave Sénégalaise, Madame Adjaratou Ana Mbengue, dont l’engagement, la vision et la détermination ont permis de rassembler les talents de la diaspora autour d’un objectif commun : bâtir l’Afrique de demain.

La FIEAD n’a pas été une simple foire. Ce fut un carrefour d’ambitions, un rendez- vous sénégalais et panafricain, où la diaspora a prouvé, une fois de plus, qu’elle n’est pas seulement un réservoir de devises, mais surtout un vivier d’idées, de compétences et d’initiatives structurantes.

Pourtant, une absence a crevé l’écran : celle de Samba Diouf, député censé représenter les Sénégalais de la diaspora ENOC et qui réside pourtant à Bruxelles, la capitale de l’Europe où se tenait cet événement.

Nous disons la vérité sans détour ni complaisance : le député de la diaspora ENOC, élu sous la bannière du parti Pastef, est devenu le symbole d’une représentation fantôme, absente des enjeux, sourde aux attentes, invisible dans les luttes de terrain.

À ses côtés, les deux autres députés de la diaspora ENOC, Abdoul Kadyr Sonko et Fatou Diop Cissé, ont également brillé par leur absence.

Il faut rappeler l’importance cruciale de la représentation économique de la diaspora sénégalaise, notamment en Europe, pour défendre les intérêts, soutenir les entrepreneurs, les étudiants, les sans papiers et porter leurs doléances auprès des institutions sénégalaises.

Samba Diouf, en habitant Bruxelles, devrait être en première ligne pour accompagner, écouter et agir avec sa communauté. Pourtant, il choisit l’inaction, fuyant les lieux où la diaspora s’affirme, agit et innove.

Depuis leur élection, quelles lois concrètes ont-ils portées pour les Sénégalais de la Diaspora ENOC ? Quelles batailles ont-ils menées pour les étudiants, les entrepreneurs, les sans papiers ? Silence radio.

Ils passent l’essentiel de leur temps au Sénégal, loin des réalités quotidiennes de celles et ceux qu’ils étaient censés représenter. À ce rythme, qui portera les doléances des Sénégalais de la diaspora ENOC, notamment ceux de Belgique ? Qui relaiera leurs combats, leurs urgences, leurs ambitions ? Personne.

C’est là tout le drame : nous avons des députés absents de nos territoires, déconnectés de nos vécus, et indifférents à nos luttes. Leurs fonctions ne riment plus avec mission. Leurs mandats actuels sont des rendez-vous manqués. Ces députés ne représentent qu’eux-mêmes et les intérêts du parti qui a fait de la Diaspora, un outil électoral, non un partenaire de gouvernance.

Pendant ce temps, les trois figures majeures de la République des Valeurs en Belgique, notamment Pape Cissé, Alassane Sakho et Josué Barboza étaient bel et bien présentes.

Ils ont activement participé à l’événement, pris note des doléances, préoccupations et propositions des participants et se sont engagés à les transmettre au député Thierno Alassane Sall de la République des Valeurs.

Un acte concret, à la hauteur des attentes d’une Diaspora qui veut être entendue, accompagnée et intégrée dans les décisions stratégiques. Il est temps de bâtir un autre leadership : de proximité, d’exigence et de résultats.

La Diaspora sénégalaise mérite enfin des représentants qui la respectent, la défendent et agissent.







République des Valeurs/Réewum Ngor
Section Diaspora ENOC
Cellule de Belgique