Le 1er janvier, des terroristes présumés avaient fait irruption dans le village de Yirbou. Ils y avaient assassiné le chef et six autres personnes. En représailles, les villageois se sont attaqués aux éleveurs peuls de la région faisant 39 victimes. Des chiffres communiqués ce vendredi par le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou.
RFI a joint Mathias Ouedraogo, député de Sanmatenga (centre-nord du pays), la province où est situé le village de Yirbou. Il se déclare affligé.
Ecoutez le témoignage de Mathias Ouedraogo, député de Sanmatenga, la province où est situé Yirbou.
- Par Laura Martel
« Mes sentiments sont des sentiments de tristesse et de désolation parce que, à ma connaissance, c’est la première fois que cela arrive au Burkina Faso. Au Burkina Faso, nous avons la chance de vivre ensemble entre les différentes communautés. On n’a jamais connu ce genre de problèmes entre les populations».
Tous doivent travailler « à ce que la paix y revienne, à ce que les populations puissent se parler davantage », ajoute Mathias Ouedraogo, car « l’objectif premier recherché par ces terroristes, c’est d’opposer les populations entre elles pour mieux imposer leur idéologie et pour semer la terreur. Je pense que les populations doivent comprendre cela et se ressaisir rapidement pour cultiver la cohésion entre elles ».
Depuis les affrontements les populations vivent dans la crainte, elles « s’interrogent (sur) leur avenir. Elles se demandent comment sera demain. Il faut que les forces de défense et de sécurité soient sur place parce que certaines familles ont quitté les lieux ».
rfi.fr
RFI a joint Mathias Ouedraogo, député de Sanmatenga (centre-nord du pays), la province où est situé le village de Yirbou. Il se déclare affligé.
Ecoutez le témoignage de Mathias Ouedraogo, député de Sanmatenga, la province où est situé Yirbou.
- Par Laura Martel
« Mes sentiments sont des sentiments de tristesse et de désolation parce que, à ma connaissance, c’est la première fois que cela arrive au Burkina Faso. Au Burkina Faso, nous avons la chance de vivre ensemble entre les différentes communautés. On n’a jamais connu ce genre de problèmes entre les populations».
Tous doivent travailler « à ce que la paix y revienne, à ce que les populations puissent se parler davantage », ajoute Mathias Ouedraogo, car « l’objectif premier recherché par ces terroristes, c’est d’opposer les populations entre elles pour mieux imposer leur idéologie et pour semer la terreur. Je pense que les populations doivent comprendre cela et se ressaisir rapidement pour cultiver la cohésion entre elles ».
Depuis les affrontements les populations vivent dans la crainte, elles « s’interrogent (sur) leur avenir. Elles se demandent comment sera demain. Il faut que les forces de défense et de sécurité soient sur place parce que certaines familles ont quitté les lieux ».
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